Anémique, femme enceinte, au corps chétif, Amina ne s'est pas empêchée, malgré les instructions de son médecin, d'observer le jeûne qui associé à son anémie sévère peut entraîner de graves dommages sur sa grossesse. Seulement, cela ne l'a pas dissuadé pour autant de faire carême. Anémique, femme enceinte, au corps chétif, Amina ne s'est pas empêchée, malgré les instructions de son médecin, d'observer le jeûne qui associé à son anémie sévère peut entraîner de graves dommages sur sa grossesse. Seulement, cela ne l'a pas dissuadé pour autant de faire carême. En Algérie, de nombreuses femmes enceintes font le ramadan. Pour elles, il s'agit de suivre avec ferveur la religion musulmane, même si la grossesse rend le jeûne moins facile. Selon le coran, il n'y a aucune contradiction, sauf si la vie de la future mère et de l'enfant sont en danger. Pour les médecins aussi, le jeûne est autorisé tant qu'il ne met pas en danger la vie de la femme enceinte et de son bébé. «Je suis enceinte d'un mois et je fais le ramadan. Mais, avant de commencer, j'ai demandé à mon gynécologue si je pouvais, s'il n'y avait pas de risque, mais elle m'a répandu que pour ma santé et celle de mon bébé, je devais plutôt renoncer au jeûne pendant une période, surtout que je prenais des médicaments», se souvient Werda, enseignante au lycée. En effet, elles sont nombreuses, comme Werda, à faire le ramadan pendant leur grossesse. Selon certains, ce phénomène est notamment dû à un regain de pratique de l'islam. «C'est notre religion et je le ferai tant que je pourrais l'assumer », souligne Fayza, qui attend son deuxième enfant. «De nature, j'aime faire le ramadan. Alors, l'an dernier, je l'ai accompli pendant que j'étais à trois mois de grossesse », ajoute Linda, secrétaire. Si les femmes enceintes font carême malgré les risques sanitaires que cela pout induire, nombreuses ignorent le point de vue de la religion sur la question, ignorance souvent responsable des dangers encourus. Cheikh Abdelhamid, Imam, nous explique que le fait d'observer le jeûne dans le cas de la grossesse de la femme dépend d'une, de sa capacité de résistance et de l'autre de son état de santé durant la grossesse, que seul un médecin pourra considérer. En ce sens, l'Imam affirme que certaines femmes peuvent résister à la faim et la soif, tandis que d'autres pas. D'autres, auront plus tendance à souffrir de problème de tension, d'hypoglycémie, ou n'importe quel risque et sont, de ce fait, dispenser d'accomplir ce devoir religieux. «Quand des femmes enceintes me posent la question, je réponds que lorsqu'il y a un risque pour leur santé ou celle du bébé, elles sont dispensées du jeûne ». Cheikh Abdelhamid continue, sur la même lancée en indiquant, qu'il ne cesse d'insister, en se basant sur le coran, sur l'importance de prendre soin de sa santé et de rompre le jeûne en cas de nécessité. Pour sa part, Dr Ouagenoune affirme que «Pour jeûner, il faut être bien dans sa tête et dans son corps, le ramadan n'est pas là pour alourdir les pathologies». Cependant, beaucoup de femmes ont des difficultés à «Accepter la permission divine de ne pas jeûner» et ce, faute de sensibilisation, ajoute-t-elle. Sur un autre chapitre, la spécialiste ajoute que la sensibilisation passe mieux dans les quartiers favorisés et chez les femmes éduquées que dans les campagnes. Cependant, des femmes qui voudront jeûner coûte que coûte existent partout, mais ne mesurent point la gravité de leur conduite que parfois trop tard. «Lorsque la femme est dans une situation risquée, elle doit accepter la permission divine de ne pas jeûner », précise Dr ouagenoune. Dans ce cas, elles pourront rattraper les jours «perdus » au court des mois qui précèderont le prochain ramadan. Un confort appréciable au vu des complications encourues : malaises, avortement spontané ou accouchement prématuré. Pour celles qui sont en bonne santé, le Dr conseille de faire un bilan standard dans un dispensaire gratuit ou de consulter pour celles qui en ont les moyens. Elle conseille également de respecter une bonne hygiène alimentaire pour pouvoir tenir jusqu'au soir. En Algérie, de nombreuses femmes enceintes font le ramadan. Pour elles, il s'agit de suivre avec ferveur la religion musulmane, même si la grossesse rend le jeûne moins facile. Selon le coran, il n'y a aucune contradiction, sauf si la vie de la future mère et de l'enfant sont en danger. Pour les médecins aussi, le jeûne est autorisé tant qu'il ne met pas en danger la vie de la femme enceinte et de son bébé. «Je suis enceinte d'un mois et je fais le ramadan. Mais, avant de commencer, j'ai demandé à mon gynécologue si je pouvais, s'il n'y avait pas de risque, mais elle m'a répandu que pour ma santé et celle de mon bébé, je devais plutôt renoncer au jeûne pendant une période, surtout que je prenais des médicaments», se souvient Werda, enseignante au lycée. En effet, elles sont nombreuses, comme Werda, à faire le ramadan pendant leur grossesse. Selon certains, ce phénomène est notamment dû à un regain de pratique de l'islam. «C'est notre religion et je le ferai tant que je pourrais l'assumer », souligne Fayza, qui attend son deuxième enfant. «De nature, j'aime faire le ramadan. Alors, l'an dernier, je l'ai accompli pendant que j'étais à trois mois de grossesse », ajoute Linda, secrétaire. Si les femmes enceintes font carême malgré les risques sanitaires que cela pout induire, nombreuses ignorent le point de vue de la religion sur la question, ignorance souvent responsable des dangers encourus. Cheikh Abdelhamid, Imam, nous explique que le fait d'observer le jeûne dans le cas de la grossesse de la femme dépend d'une, de sa capacité de résistance et de l'autre de son état de santé durant la grossesse, que seul un médecin pourra considérer. En ce sens, l'Imam affirme que certaines femmes peuvent résister à la faim et la soif, tandis que d'autres pas. D'autres, auront plus tendance à souffrir de problème de tension, d'hypoglycémie, ou n'importe quel risque et sont, de ce fait, dispenser d'accomplir ce devoir religieux. «Quand des femmes enceintes me posent la question, je réponds que lorsqu'il y a un risque pour leur santé ou celle du bébé, elles sont dispensées du jeûne ». Cheikh Abdelhamid continue, sur la même lancée en indiquant, qu'il ne cesse d'insister, en se basant sur le coran, sur l'importance de prendre soin de sa santé et de rompre le jeûne en cas de nécessité. Pour sa part, Dr Ouagenoune affirme que «Pour jeûner, il faut être bien dans sa tête et dans son corps, le ramadan n'est pas là pour alourdir les pathologies». Cependant, beaucoup de femmes ont des difficultés à «Accepter la permission divine de ne pas jeûner» et ce, faute de sensibilisation, ajoute-t-elle. Sur un autre chapitre, la spécialiste ajoute que la sensibilisation passe mieux dans les quartiers favorisés et chez les femmes éduquées que dans les campagnes. Cependant, des femmes qui voudront jeûner coûte que coûte existent partout, mais ne mesurent point la gravité de leur conduite que parfois trop tard. «Lorsque la femme est dans une situation risquée, elle doit accepter la permission divine de ne pas jeûner », précise Dr ouagenoune. Dans ce cas, elles pourront rattraper les jours «perdus » au court des mois qui précèderont le prochain ramadan. Un confort appréciable au vu des complications encourues : malaises, avortement spontané ou accouchement prématuré. Pour celles qui sont en bonne santé, le Dr conseille de faire un bilan standard dans un dispensaire gratuit ou de consulter pour celles qui en ont les moyens. Elle conseille également de respecter une bonne hygiène alimentaire pour pouvoir tenir jusqu'au soir.