Le président du Forum des chefs d'entreprises, Reda Hamiani rencontrera la presse, mercredi prochain, afin de donner des éclaircissements et des détails sur la rencontre qu'il a eue récemment avec le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. Il sera surtout question des investissements nationaux et étrangers et des réformes économiques engendrées par les gouvernements successifs et qui sont toujours au ralenti. Le patron du FCE a certainement abordé la problématique des investissements avec Ouyahia, mais également la lancinante question du foncier industriel qui entrave les projets d'investissements de bon nombre d'investisseurs nationaux privés. Concernant les investissements directs étrangers (IDE), Hamiani attend beaucoup de résultats, sachant qu'il a déjà sévèrement critiqué la politique nationale en matière d'investissements internationaux, en affirmant que «ceux-ci n'ont pas apporté grand-chose à l'Algérie, tandis que le gouvernement a durci sa politique relative aux investissements». Hamiani cherche notamment à connaître les intentions des pouvoirs publics concernant les modifications et les allègements jurisprudentiels apportés aux lois sur les investissements et l'accès au foncier. Par ailleurs, il a sensibilisé le gouvernement sur la nécessité d'associer le patronat au processus de prise de décisions. Car, il estime que les barons du commerce informel fourvoient l'économie nationale, alors que les entreprises privées ne sont plus en mesure de résister au flux des biens et produits importés. Elles sont même menacées de disparition si elles continuent à fonctionner à côté du commerce illégal. Cependant, il souligne la frilosité des investissements étrangers en Algérie, sans toutefois omettre d'évoquer quelques chiffres, en rappelant que le stock des IDE passe de 3,5 milliards de dollars en 2000 à 8,3 milliards en 2005, selon des statistiques de l'OCDE. Il avance quelques raisons de cette frilosité des IDE en précisant que la désarticulation du marché ne va pas de pair avec les principes de l'économie de marché, car le marché parallèle et la contrefaçon freinent la concurrence et la croissance, tandis que la loi de l'offre et de la demande est dénaturée au profit du commerce informel. Ceci intervient au moment où des allègements fiscaux (réduction de la TVA) sont sollicités pour permettre aux entreprises de fonctionner sans grandes pertes financières. Hamiani estime que la réduction des charges fiscales des entreprises, notamment les PME/PMI, est une excellente façon de réformer l'économie. Aussi, le système financier demeure inadéquat aux réalités économiques alors que la bureaucratie ralentit les investissements.Enfin, l'offre foncière ne prend pas en considération les besoins des grandes villes industrielles du pays. Le responsable du FCE a toujours estimé que les changements économiques et le manque de communication avec les investisseurs étrangers ne sont pas de nature à attirer les hommes d'affaires et les opérateurs internationaux. Pour lui, les IDE productifs doivent nécessairement se substituer au commerce et à l'importation de produits. Mercredi prochain, le FCE annoncera également les nouvelles bases de l'organisation patronale, la publication de la revue et le nouveau site du forum des chefs d'entreprises. Le président du Forum des chefs d'entreprises, Reda Hamiani rencontrera la presse, mercredi prochain, afin de donner des éclaircissements et des détails sur la rencontre qu'il a eue récemment avec le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. Il sera surtout question des investissements nationaux et étrangers et des réformes économiques engendrées par les gouvernements successifs et qui sont toujours au ralenti. Le patron du FCE a certainement abordé la problématique des investissements avec Ouyahia, mais également la lancinante question du foncier industriel qui entrave les projets d'investissements de bon nombre d'investisseurs nationaux privés. Concernant les investissements directs étrangers (IDE), Hamiani attend beaucoup de résultats, sachant qu'il a déjà sévèrement critiqué la politique nationale en matière d'investissements internationaux, en affirmant que «ceux-ci n'ont pas apporté grand-chose à l'Algérie, tandis que le gouvernement a durci sa politique relative aux investissements». Hamiani cherche notamment à connaître les intentions des pouvoirs publics concernant les modifications et les allègements jurisprudentiels apportés aux lois sur les investissements et l'accès au foncier. Par ailleurs, il a sensibilisé le gouvernement sur la nécessité d'associer le patronat au processus de prise de décisions. Car, il estime que les barons du commerce informel fourvoient l'économie nationale, alors que les entreprises privées ne sont plus en mesure de résister au flux des biens et produits importés. Elles sont même menacées de disparition si elles continuent à fonctionner à côté du commerce illégal. Cependant, il souligne la frilosité des investissements étrangers en Algérie, sans toutefois omettre d'évoquer quelques chiffres, en rappelant que le stock des IDE passe de 3,5 milliards de dollars en 2000 à 8,3 milliards en 2005, selon des statistiques de l'OCDE. Il avance quelques raisons de cette frilosité des IDE en précisant que la désarticulation du marché ne va pas de pair avec les principes de l'économie de marché, car le marché parallèle et la contrefaçon freinent la concurrence et la croissance, tandis que la loi de l'offre et de la demande est dénaturée au profit du commerce informel. Ceci intervient au moment où des allègements fiscaux (réduction de la TVA) sont sollicités pour permettre aux entreprises de fonctionner sans grandes pertes financières. Hamiani estime que la réduction des charges fiscales des entreprises, notamment les PME/PMI, est une excellente façon de réformer l'économie. Aussi, le système financier demeure inadéquat aux réalités économiques alors que la bureaucratie ralentit les investissements.Enfin, l'offre foncière ne prend pas en considération les besoins des grandes villes industrielles du pays. Le responsable du FCE a toujours estimé que les changements économiques et le manque de communication avec les investisseurs étrangers ne sont pas de nature à attirer les hommes d'affaires et les opérateurs internationaux. Pour lui, les IDE productifs doivent nécessairement se substituer au commerce et à l'importation de produits. Mercredi prochain, le FCE annoncera également les nouvelles bases de l'organisation patronale, la publication de la revue et le nouveau site du forum des chefs d'entreprises.