Le rôle des APC dans le développement local et la régulation des marchés sont les principaux points abordés, hier lors d'une conférence de presse, par le chargé de la communication et porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulanouar, et le président indépendant de l'APC de Dely Brahim, Brahim Sedrati. S'inspirant des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, concernant la réorganisation et la mise à niveau des marchés, Boulanouar estime qu'il est nécessaire de créer à travers le territoire, un réseau des marchés de distribution aux niveaux national, régional, local et de proximité. Ainsi, les marchés non organisés doivent connaître une mise à niveau avant la fin 2008, tandis que le plan de développement quinquennal 2009-2014 englobe également la modernisation des marchés, tel que préconisé par le chef de l'Etat et qui prévoit la création de 50 marchés de gros, 838 marchés de détail et 1.000 marchés de proximité. Actuellement, il existe 35 marchés de gros et 700 marchés de détail, dont certains ont besoin d'une mise à niveau et d'une réorganisation. «Le dossier de la réorganisation et de la régulation des marchés n'est plus du ressort des APC et des autorités locales, mais c'est le gouvernement qui sera chargé, désormais, de cette mission d'ordonnancement et d'agencement des activités commerciales et économiques. La mise à niveau concerne les marchés vétustes ayant 20 à 30 années d'existence» a-t-il affirmé. Par conséquent, l'UGCAA se réjouit de cette initiative du président visant à organiser et promouvoir les marchés et les activités commerciales. Il convient de rappeler que pas moins de 30.000 sociétés sont dépourvues de siège social alors que 1.250.000 autres exercent sans registre de commerce, donc s'adonnent au commerce informel. Pour sa part, Sedrati a déclaré que «l'APC est prête à participer au développement économique et à la régulation des marchés, mais les moyens financiers, notamment, sont limités et les statistiques lui échappent. Il y a une seule boulangerie à Dely Brahim, une commune de 35.000 habitants, ce n'est pas normal, alors que les magasins de faïence se multiplient». En raison du manque d'assiette foncière pour la réalisation d'un marché, l'APC de Dely Brahim a recours aux marchés de proximité et en plus de cette contrainte, il y a des problèmes sociaux à régler, selon Sedrati. Evoquant le dossier des 100 locaux commerciaux pour chaque quartier, Boulanouar a fait savoir que l'UGCAA n'a pas été sollicitée dans ce programme. Par ailleurs, il dira que son organisation syndicale est lésée par la prolifération du commerce illégal alors que ses adhérents paient les impôts. « Les APC délivrent des autorisations pour l'exercice d'activité commerciale, mais sans savoir si les bénéficiaires possèdent un registre de commerce», a-t-il souligné. Abordant la lancinante et sempiternelle question de la propreté et de l'hygiène dans les quartiers, Sedrati a indiqué que «des défaillances de prélèvement des ordures et des immondices existent, mais l'APC n'est pas responsable du mauvais cadre de vie et de la piètre qualité de l'environnement. C'est Netcom et Asrout qui doivent s'en charger…Une commune de 35.000 habitants ne peut pas être nettoyée sans balayeurs, encore faudra-t-il les rémunérer régulièrement», a-t-il précisé. Faudra-t-il une autre instruction de Bouteflika pour l'embellissement et le nettoyage de nos quartiers et l'amélioration du cadre de vie, sachant que les autorités compétentes éprouvent des difficultés à nettoyer les communes ? Nettoyer c'est bien, mais ne pas salir c'est mieux, dit un vieil adage. Le rôle des APC dans le développement local et la régulation des marchés sont les principaux points abordés, hier lors d'une conférence de presse, par le chargé de la communication et porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulanouar, et le président indépendant de l'APC de Dely Brahim, Brahim Sedrati. S'inspirant des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, concernant la réorganisation et la mise à niveau des marchés, Boulanouar estime qu'il est nécessaire de créer à travers le territoire, un réseau des marchés de distribution aux niveaux national, régional, local et de proximité. Ainsi, les marchés non organisés doivent connaître une mise à niveau avant la fin 2008, tandis que le plan de développement quinquennal 2009-2014 englobe également la modernisation des marchés, tel que préconisé par le chef de l'Etat et qui prévoit la création de 50 marchés de gros, 838 marchés de détail et 1.000 marchés de proximité. Actuellement, il existe 35 marchés de gros et 700 marchés de détail, dont certains ont besoin d'une mise à niveau et d'une réorganisation. «Le dossier de la réorganisation et de la régulation des marchés n'est plus du ressort des APC et des autorités locales, mais c'est le gouvernement qui sera chargé, désormais, de cette mission d'ordonnancement et d'agencement des activités commerciales et économiques. La mise à niveau concerne les marchés vétustes ayant 20 à 30 années d'existence» a-t-il affirmé. Par conséquent, l'UGCAA se réjouit de cette initiative du président visant à organiser et promouvoir les marchés et les activités commerciales. Il convient de rappeler que pas moins de 30.000 sociétés sont dépourvues de siège social alors que 1.250.000 autres exercent sans registre de commerce, donc s'adonnent au commerce informel. Pour sa part, Sedrati a déclaré que «l'APC est prête à participer au développement économique et à la régulation des marchés, mais les moyens financiers, notamment, sont limités et les statistiques lui échappent. Il y a une seule boulangerie à Dely Brahim, une commune de 35.000 habitants, ce n'est pas normal, alors que les magasins de faïence se multiplient». En raison du manque d'assiette foncière pour la réalisation d'un marché, l'APC de Dely Brahim a recours aux marchés de proximité et en plus de cette contrainte, il y a des problèmes sociaux à régler, selon Sedrati. Evoquant le dossier des 100 locaux commerciaux pour chaque quartier, Boulanouar a fait savoir que l'UGCAA n'a pas été sollicitée dans ce programme. Par ailleurs, il dira que son organisation syndicale est lésée par la prolifération du commerce illégal alors que ses adhérents paient les impôts. « Les APC délivrent des autorisations pour l'exercice d'activité commerciale, mais sans savoir si les bénéficiaires possèdent un registre de commerce», a-t-il souligné. Abordant la lancinante et sempiternelle question de la propreté et de l'hygiène dans les quartiers, Sedrati a indiqué que «des défaillances de prélèvement des ordures et des immondices existent, mais l'APC n'est pas responsable du mauvais cadre de vie et de la piètre qualité de l'environnement. C'est Netcom et Asrout qui doivent s'en charger…Une commune de 35.000 habitants ne peut pas être nettoyée sans balayeurs, encore faudra-t-il les rémunérer régulièrement», a-t-il précisé. Faudra-t-il une autre instruction de Bouteflika pour l'embellissement et le nettoyage de nos quartiers et l'amélioration du cadre de vie, sachant que les autorités compétentes éprouvent des difficultés à nettoyer les communes ? Nettoyer c'est bien, mais ne pas salir c'est mieux, dit un vieil adage.