L'or noir, poursuivant sa chute entamée lundi après le dépôt de bilan de la banque privée américaine Lehman Brothers, est en train de redescendre sous la barre des 90 dollars. L'or noir, poursuivant sa chute entamée lundi après le dépôt de bilan de la banque privée américaine Lehman Brothers, est en train de redescendre sous la barre des 90 dollars. Depuis deux jours, les cours du pétrole ont reculé d'une manière spectaculaire. Hier encore, en fin d'après midi, une baisse de 3% a été enregistrée sur les différentes places boursières du monde. Ainsi, l'or noir, poursuivant sa chute entamée lundi après le dépôt de bilan de la banque privée américaine Lehman Brothers, qui a attisé les craintes pour la croissance économique et donc la demande d'hydrocarbures, est en train de redescendre sous la barre des 90 dollars. Les cours du pétrole, au plus bas depuis février, affichent un recul de 20% depuis le début du mois. D'autre part, les analystes techniques estiment désormais que le prochain support se situe en dessous de 90 dollars et que le baril pourrait revenir dans la zone de 80 à 85 dollars. Il est clair que cette nouvelle conjoncture morose et déprimante n'épargnera pas l'économie algérienne. Essentiellement rentière, l'économie nationale, fragile et très dépendante des fluctuations des marchés mondiaux, risque d'en pâtir énormément à cause de ces nouvelles données du marché pétrolier. Seul bémol, le retour en grâce du dollar qui permet d'éviter un tant soit peu des pertes considérables au niveau de nos importations dont la valeur est mesurée en euro. Toutefois, nos économistes sont unanimes quant au danger que représente un baril à moins de 80 dollars sur l'équilibre financier de notre pays. Le gouvernement dépense en moyenne 15 milliards de dollars par an pour maintenir la paix sociale en subventionnant les produits alimentaires de base (blé, lait…) et en distribuant des aides aux plus démunis comme la prime de scolarité portée cette année à 3.000 dinars. «Si le pétrole descend à moins de 80 dollars, l'Algérie aura de gros problèmes pour financer seule ses projets et continuer à subventionner massivement les produits alimentaires de grande consommation», avertit un économiste qui explique encore que l'Algérie exporte 1,4 million de barils par jour. Autrement dit, elle gagne 140 millions de dollars par jour sur la base d'un baril à 100 dollars, soit 50 milliards de dollars par an. Or, nos importations vont atteindre 35 milliards de dollars en 2008. Dans ce contexte, une chute des prix du pétrole de 20%, à 80 dollars le baril, va ramener nos recettes en devises constituées à 98% d'hydrocarbures à moins de 40 milliards de dollars. Soit un écart de seulement 5 milliards avec notre volume d'importations, relèvent d'autres experts. Selon le FMI, l'économie algérienne demeurera dépendante des hydrocarbures au moins jusqu'à 2012. Et tant que le pétrole est la source de financement de nos importations et nos grands projets d'infrastructures, les signaux demeureront au rouge. C'est pour cette raison que cette chute des prix du baril fait froid dans le dos. Depuis deux jours, les cours du pétrole ont reculé d'une manière spectaculaire. Hier encore, en fin d'après midi, une baisse de 3% a été enregistrée sur les différentes places boursières du monde. Ainsi, l'or noir, poursuivant sa chute entamée lundi après le dépôt de bilan de la banque privée américaine Lehman Brothers, qui a attisé les craintes pour la croissance économique et donc la demande d'hydrocarbures, est en train de redescendre sous la barre des 90 dollars. Les cours du pétrole, au plus bas depuis février, affichent un recul de 20% depuis le début du mois. D'autre part, les analystes techniques estiment désormais que le prochain support se situe en dessous de 90 dollars et que le baril pourrait revenir dans la zone de 80 à 85 dollars. Il est clair que cette nouvelle conjoncture morose et déprimante n'épargnera pas l'économie algérienne. Essentiellement rentière, l'économie nationale, fragile et très dépendante des fluctuations des marchés mondiaux, risque d'en pâtir énormément à cause de ces nouvelles données du marché pétrolier. Seul bémol, le retour en grâce du dollar qui permet d'éviter un tant soit peu des pertes considérables au niveau de nos importations dont la valeur est mesurée en euro. Toutefois, nos économistes sont unanimes quant au danger que représente un baril à moins de 80 dollars sur l'équilibre financier de notre pays. Le gouvernement dépense en moyenne 15 milliards de dollars par an pour maintenir la paix sociale en subventionnant les produits alimentaires de base (blé, lait…) et en distribuant des aides aux plus démunis comme la prime de scolarité portée cette année à 3.000 dinars. «Si le pétrole descend à moins de 80 dollars, l'Algérie aura de gros problèmes pour financer seule ses projets et continuer à subventionner massivement les produits alimentaires de grande consommation», avertit un économiste qui explique encore que l'Algérie exporte 1,4 million de barils par jour. Autrement dit, elle gagne 140 millions de dollars par jour sur la base d'un baril à 100 dollars, soit 50 milliards de dollars par an. Or, nos importations vont atteindre 35 milliards de dollars en 2008. Dans ce contexte, une chute des prix du pétrole de 20%, à 80 dollars le baril, va ramener nos recettes en devises constituées à 98% d'hydrocarbures à moins de 40 milliards de dollars. Soit un écart de seulement 5 milliards avec notre volume d'importations, relèvent d'autres experts. Selon le FMI, l'économie algérienne demeurera dépendante des hydrocarbures au moins jusqu'à 2012. Et tant que le pétrole est la source de financement de nos importations et nos grands projets d'infrastructures, les signaux demeureront au rouge. C'est pour cette raison que cette chute des prix du baril fait froid dans le dos.