La mévente des produits du complexe moteurs tracteurs (CMT) de Oued Hamimime à Constantine, a provoqué un manque à gagner estimé à plus de un milliard de dinars, a affirmé mercredi M. Mohamed Kamel Djamaa, le PDG de cette entreprise publique économique. La situation se dégrade au fil des jours et remet en cause toutes les prévisions établies, laissant le conseil d'administration de l'entreprise envisager, la mise en œuvre de mesures à même d'atténuer le déficit prévu et permettre à l'entreprise de faire face à ses engagements dont, principalement, le paiement des salaires des travailleurs au nombre de 1.045. Pour illustrer cette situation, en constante dégradation de l'entreprise et particulièrement sa trésorerie qui risque d'être totalement bloquée au cours de ce mois, le déficit financier qui menace la pérennité même de l'entreprise, résulte notamment de la mévente de plus de 700 tracteurs et d'un vieux stock de 300 moteurs de trois cylindres destinés à être exploités dans le secteur de l'hydraulique a indiqué M. Djamaa, afin d'éviter le spectre de la fermeture du CMT. Selon la même source, la mesure envisagée suggère la réduction du temps de travail de moitié, ce qui implique la réduction à hauteur de 50 pour cent des salaires, et il a expliqué que le recours au temps partiel permettra de diminuer les frais du personnel de 85 millions de dinars pour les quatre derniers mois de l'exercice en cours, ce qui réduira le découvert bancaire à 14 millions de dinars au lieu de 100 millions actuellement. Un point de situation sera établi à la fin de l'année 2008, pour évaluer la situation qui résultera de l'application de cette mesure, a ajouté M. Djamaa qui ne cache cependant pas son optimisme quant au sauvetage du CMT surtout, si l'Etat mettait en application les mesures arrêtées au cours d'un conseil interministériel, tenu en août 2006 sous la présidence du chef du gouvernement pour soutenir l'agriculture et aider à l'écoulement des matériels agricoles de fabrication locale. Au cours de ce conseil interministériel, rappelle-t-on, il avait été notamment décidé la mise en place d'une bonification des matériels agricoles (entre 25 et 35 pour cent pour les tracteurs) au moyen d'une participation de l'Etat, l'octroi de crédit par le système du leasing (crédit-bail) via la Salem (Société algérienne de leasing mobilier) avec un taux de 2% sur 5 ans et une assurance à taux réduit des matériels. La mévente des produits du complexe moteurs tracteurs (CMT) de Oued Hamimime à Constantine, a provoqué un manque à gagner estimé à plus de un milliard de dinars, a affirmé mercredi M. Mohamed Kamel Djamaa, le PDG de cette entreprise publique économique. La situation se dégrade au fil des jours et remet en cause toutes les prévisions établies, laissant le conseil d'administration de l'entreprise envisager, la mise en œuvre de mesures à même d'atténuer le déficit prévu et permettre à l'entreprise de faire face à ses engagements dont, principalement, le paiement des salaires des travailleurs au nombre de 1.045. Pour illustrer cette situation, en constante dégradation de l'entreprise et particulièrement sa trésorerie qui risque d'être totalement bloquée au cours de ce mois, le déficit financier qui menace la pérennité même de l'entreprise, résulte notamment de la mévente de plus de 700 tracteurs et d'un vieux stock de 300 moteurs de trois cylindres destinés à être exploités dans le secteur de l'hydraulique a indiqué M. Djamaa, afin d'éviter le spectre de la fermeture du CMT. Selon la même source, la mesure envisagée suggère la réduction du temps de travail de moitié, ce qui implique la réduction à hauteur de 50 pour cent des salaires, et il a expliqué que le recours au temps partiel permettra de diminuer les frais du personnel de 85 millions de dinars pour les quatre derniers mois de l'exercice en cours, ce qui réduira le découvert bancaire à 14 millions de dinars au lieu de 100 millions actuellement. Un point de situation sera établi à la fin de l'année 2008, pour évaluer la situation qui résultera de l'application de cette mesure, a ajouté M. Djamaa qui ne cache cependant pas son optimisme quant au sauvetage du CMT surtout, si l'Etat mettait en application les mesures arrêtées au cours d'un conseil interministériel, tenu en août 2006 sous la présidence du chef du gouvernement pour soutenir l'agriculture et aider à l'écoulement des matériels agricoles de fabrication locale. Au cours de ce conseil interministériel, rappelle-t-on, il avait été notamment décidé la mise en place d'une bonification des matériels agricoles (entre 25 et 35 pour cent pour les tracteurs) au moyen d'une participation de l'Etat, l'octroi de crédit par le système du leasing (crédit-bail) via la Salem (Société algérienne de leasing mobilier) avec un taux de 2% sur 5 ans et une assurance à taux réduit des matériels.