La Chine mais surtout la Russie sont particulièrement opposées à une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU à l'encontre de l'Iran. Dans ces conditions, et droit de veto oblige, on voit mal qui pourrait arrêter Téhéran dans sa volonté de poursuivre son programme nucléaire. La Chine mais surtout la Russie sont particulièrement opposées à une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU à l'encontre de l'Iran. Dans ces conditions, et droit de veto oblige, on voit mal qui pourrait arrêter Téhéran dans sa volonté de poursuivre son programme nucléaire. Les «six» se sont de nouveau réunis vendredi après midi pour étudier la possibilité de nouvelles sanctions à l'encontre de la république islamique d'Iran à la suite du double refus de cette dernière, d'une part d'apporter une réponse claire au panel de propositions qui lui ont été transmises par l'émissaire officiel des «six», Javier Solana à Téhéran même, en juillet passé, et d'autre part, suite aux refus réitérés de l'Iran, notamment du président Ahmadinejad de ne jamais renoncer à ce qu'elle considère comme un droit fondamental : l'enrichissement d'uranium. Vendredi, Moscou s'est de nouveau opposée au principe d'un train supplémentaire de mesures coercitives. Pour le ministère russe des affaires étrangères qui s'exprimait, peu après cette réunion, sur le sujet : «la Russie est contre l'élaboration au stade actuel de mesures supplémentaires au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.» Le communiqué post réunion des «six», explique lui que : «la Russie a insisté sur la nécessité de promouvoir tous les efforts pour engager Téhéran dans un processus de dialogue constructif dans le but de lancer les négociations à venir.» Une autre voix émanant de la diplomatie russe affirme elle que : «les participants à cette rencontre ont réaffirmé leur attachement au règlement politique et diplomatique sur la base de la nouvelles mouture de propositions transmises pat Javier Solana.» Pour rappel l'essentiel de la philosophie de ces propositions peut se résumer comme suit : engagement des six» à développer la coopération avec l'Iran dans les domaines politiques, économiques, des nouvelles technologie et même du nucléaire civil, en échange de l'engagement de l'Iran a renoncer définitivement à son programme d'enrichissement d'uranium. Ce dont, bien entendu, Téhéran ne veut pas entendre parler. Par ailleurs, on apprenait dans la journée d'hier que Moscou appelle Téhéran à appliquer les mesures édictées par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ainsi que les trois résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Le ministère russe des affaires étrangères affirme ainsi que : «il est nécessaire que l'Iran applique toutes ces mesures et dispositions.» Si pour l'heure, la Chine se tient en retrait, il est par contre fort peu probable, estiment les observateurs, qu'elles rejoignent le camp occidental qui réclament des mesures immédiates de la part du Conseil de sécurité de l'ONU ; Dans ces conditions, et sachant qu'un seul véto émis par l'un des cinq pays membres du Conseil de sécurité est suffisant pour annuler ou reporter la mesure ou la sanction envisagée, on voit mal comment amener Téhéran à obtempérer aux menaces occidentales. Autrement dit, l'Iran a toutes les chances de mener à terme son programme d'enrichissement d'uranium jusque là assuré à usage strictement civil. Mais pas plus les Etats-Unis que les pays européens ne font confiance à l'Iran sur ce point là. La question étant : de quels moyens disposent-ils pour convaincre l'Iran de mettre un terme à ce programme ? D'autant que la Corée du nord vient d'annoncer sa décision de réactiver le réacteur de Pyong Yang qu'elle avait pourtant commencé à démanteler il y a une année de cela. Les «six» se sont de nouveau réunis vendredi après midi pour étudier la possibilité de nouvelles sanctions à l'encontre de la république islamique d'Iran à la suite du double refus de cette dernière, d'une part d'apporter une réponse claire au panel de propositions qui lui ont été transmises par l'émissaire officiel des «six», Javier Solana à Téhéran même, en juillet passé, et d'autre part, suite aux refus réitérés de l'Iran, notamment du président Ahmadinejad de ne jamais renoncer à ce qu'elle considère comme un droit fondamental : l'enrichissement d'uranium. Vendredi, Moscou s'est de nouveau opposée au principe d'un train supplémentaire de mesures coercitives. Pour le ministère russe des affaires étrangères qui s'exprimait, peu après cette réunion, sur le sujet : «la Russie est contre l'élaboration au stade actuel de mesures supplémentaires au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.» Le communiqué post réunion des «six», explique lui que : «la Russie a insisté sur la nécessité de promouvoir tous les efforts pour engager Téhéran dans un processus de dialogue constructif dans le but de lancer les négociations à venir.» Une autre voix émanant de la diplomatie russe affirme elle que : «les participants à cette rencontre ont réaffirmé leur attachement au règlement politique et diplomatique sur la base de la nouvelles mouture de propositions transmises pat Javier Solana.» Pour rappel l'essentiel de la philosophie de ces propositions peut se résumer comme suit : engagement des six» à développer la coopération avec l'Iran dans les domaines politiques, économiques, des nouvelles technologie et même du nucléaire civil, en échange de l'engagement de l'Iran a renoncer définitivement à son programme d'enrichissement d'uranium. Ce dont, bien entendu, Téhéran ne veut pas entendre parler. Par ailleurs, on apprenait dans la journée d'hier que Moscou appelle Téhéran à appliquer les mesures édictées par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ainsi que les trois résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Le ministère russe des affaires étrangères affirme ainsi que : «il est nécessaire que l'Iran applique toutes ces mesures et dispositions.» Si pour l'heure, la Chine se tient en retrait, il est par contre fort peu probable, estiment les observateurs, qu'elles rejoignent le camp occidental qui réclament des mesures immédiates de la part du Conseil de sécurité de l'ONU ; Dans ces conditions, et sachant qu'un seul véto émis par l'un des cinq pays membres du Conseil de sécurité est suffisant pour annuler ou reporter la mesure ou la sanction envisagée, on voit mal comment amener Téhéran à obtempérer aux menaces occidentales. Autrement dit, l'Iran a toutes les chances de mener à terme son programme d'enrichissement d'uranium jusque là assuré à usage strictement civil. Mais pas plus les Etats-Unis que les pays européens ne font confiance à l'Iran sur ce point là. La question étant : de quels moyens disposent-ils pour convaincre l'Iran de mettre un terme à ce programme ? D'autant que la Corée du nord vient d'annoncer sa décision de réactiver le réacteur de Pyong Yang qu'elle avait pourtant commencé à démanteler il y a une année de cela.