La Meida du Ramadhan et la rentrée des classes à un degré moindre ne monopolisent plus l'attention, celle-ci étant désormais captée par les préparatifs des gâteaux et l'achat des habits neufs pour les enfants en prévision de l'Aid-El-Fitr. Pour cela, les choses vont devoir se compliquer davantage pour les petites et moyennes bourses déjà cruellement amenuisées par le couffin et les gourmandises circonstancielles. Et sans l'ombre d'un doute, les petites bourses vont devoir s'endetter une nouvelle fois afin de faire face aux multiples dépenses qu'occasionne l'heureuse circonstance. Car côté prix, il n'y a pas à dire, c'est la flambée. Si pour les enfants concernés par l'école, le problème des vêtements a été résolu à la veille de la rentrée scolaire, pour le reste de la famille et les enfants en bas âge en particulier rien n'est encore acquis. Pour les parents, alors que la fourniture scolaire n'a pas encore dit son dernier mot, le chemin des magasins sera certainement plus dur à emprunter. D'ailleurs, les plus défavorisés ne songent même pas à vêtir leur progéniture pour la circonstance et surtout pas en leur achetant des habits neufs, comme le veut la tradition. En ce Ramadhan 2008, la cherté ne concerne pas seulement les produits de consommation nécessaires et autres fruits et légumes qui trouvent du mal à se stabiliser mais touche également les habits dont les prix excessifs affichés par certains étals donnent inévitablement du tournis aux chefs de famille. Toutefois, force est de remarquer qu'à l'approche de la fête de l'Aïd, la ville de Bouira qui vivait durant toute la première quinzaine du mois de Ramadhan dans une indescriptible platitude semble s'animer de nouveau et connaît ces jours-ci une surprenante dynamique. En effet, après le ftour, les grandes artères et les rues commerçantes du centre-ville connaissent une ambiance jamais connue auparavant. Et afin de servir toutes les catégories et un maximum de clients, tous les magasins qui restaient fermés après la rupture du jeûne sont à présent ouverts et veillent jusque tard dans la nuit. Aux épiceries et boulangeries, d'autres commerces tels que les librairies et les magasins de confection notamment sont maintenant concernés par les veillées commerciales et l'ambiance nocturne. Suivis de leurs enfants, la majorité des parents préfèrent la soirée pour aller s'approvisionner en fourniture scolaire ou faire les magasins des vêtements. «Le jour on est pris par le travail et d'autres contraintes. Alors la soirée reste le moment idéal pour satisfaire les besoins et les goûts de la famille. Franchement après le ftour on est plus lucide et nos yeux voient plus clair», ironisa un père de famille rencontré dans une boutique de prêt-à-porter du boulevard Zirout-Youcef. Effectivement, de nombreuses personnes interrogées à cet effet affirment que durant la soirée la tâche de satisfaire les bambins devient moins pénible. Mais ce qui n'est pas facile à assumer pour les chefs de famille c'est surtout les prix affichés sur les effets vestimentaires. Et là aussi plusieurs familles rencontrées devant ou à l'intérieur des magasins se disent incapables de pouvoir habiller leus enfants comme il se doit « Ce n'est pas possible. Un tailleur pour une fillette de cinq ans à 4.000 DA et un ensemble pour un bébé de trois ans à 1.700 DA. Comment voulez-vous qu'on achète les prix sont inabordables. Les vendeurs font monter les prix pour la seule raison que ce sont des produits étrangers, soi-disant», s'exclama une femme voilée qui était en compagnie de ses quatre filles. Dans les magasins de chaussure, les clients sont unanimes à s'interroger sur le prix élevé des produits pour enfants. Alors comment faire pour échapper aux rets des détenteurs de magasins ? Si pour certains la réponse est toute trouvée, pour la majorité des citoyens il n'est pas évident de s'en sortir et il faudrait par conséquent subir les coups durs des prix ou les jérémiades des chérubins. Pour les premiers, la meilleure façon de casser le diktat des magasins reste sans conteste les étals du marché où les vêtements sont vendus à moindre et parfois à demi prix. Et une fois au marché, le parent aura le choix entre les habits neufs et ceux de friperie qui représentent une véritable aubaine pour les familles qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. A Bouira, les parents devront donc attendre le week-end pour prendre le chemin du marché hebdomadaire jouxtant la gare routière. Sur et entre les étals, on y trouve tout ce qu'on désire, même des manuels scolaires usagers ou encore des chaussures ayant déjà servi et les prix sont souvent attractifs. « Regardez-moi ce survêtement, je l'ai payé à 250 DA, dans un magasin vous ne l'aurez pas à moins de 1.200 DA » Dira un père de famille tout heureux d'exhiber l' « affaire » qu'il vient de réussir. La Meida du Ramadhan et la rentrée des classes à un degré moindre ne monopolisent plus l'attention, celle-ci étant désormais captée par les préparatifs des gâteaux et l'achat des habits neufs pour les enfants en prévision de l'Aid-El-Fitr. Pour cela, les choses vont devoir se compliquer davantage pour les petites et moyennes bourses déjà cruellement amenuisées par le couffin et les gourmandises circonstancielles. Et sans l'ombre d'un doute, les petites bourses vont devoir s'endetter une nouvelle fois afin de faire face aux multiples dépenses qu'occasionne l'heureuse circonstance. Car côté prix, il n'y a pas à dire, c'est la flambée. Si pour les enfants concernés par l'école, le problème des vêtements a été résolu à la veille de la rentrée scolaire, pour le reste de la famille et les enfants en bas âge en particulier rien n'est encore acquis. Pour les parents, alors que la fourniture scolaire n'a pas encore dit son dernier mot, le chemin des magasins sera certainement plus dur à emprunter. D'ailleurs, les plus défavorisés ne songent même pas à vêtir leur progéniture pour la circonstance et surtout pas en leur achetant des habits neufs, comme le veut la tradition. En ce Ramadhan 2008, la cherté ne concerne pas seulement les produits de consommation nécessaires et autres fruits et légumes qui trouvent du mal à se stabiliser mais touche également les habits dont les prix excessifs affichés par certains étals donnent inévitablement du tournis aux chefs de famille. Toutefois, force est de remarquer qu'à l'approche de la fête de l'Aïd, la ville de Bouira qui vivait durant toute la première quinzaine du mois de Ramadhan dans une indescriptible platitude semble s'animer de nouveau et connaît ces jours-ci une surprenante dynamique. En effet, après le ftour, les grandes artères et les rues commerçantes du centre-ville connaissent une ambiance jamais connue auparavant. Et afin de servir toutes les catégories et un maximum de clients, tous les magasins qui restaient fermés après la rupture du jeûne sont à présent ouverts et veillent jusque tard dans la nuit. Aux épiceries et boulangeries, d'autres commerces tels que les librairies et les magasins de confection notamment sont maintenant concernés par les veillées commerciales et l'ambiance nocturne. Suivis de leurs enfants, la majorité des parents préfèrent la soirée pour aller s'approvisionner en fourniture scolaire ou faire les magasins des vêtements. «Le jour on est pris par le travail et d'autres contraintes. Alors la soirée reste le moment idéal pour satisfaire les besoins et les goûts de la famille. Franchement après le ftour on est plus lucide et nos yeux voient plus clair», ironisa un père de famille rencontré dans une boutique de prêt-à-porter du boulevard Zirout-Youcef. Effectivement, de nombreuses personnes interrogées à cet effet affirment que durant la soirée la tâche de satisfaire les bambins devient moins pénible. Mais ce qui n'est pas facile à assumer pour les chefs de famille c'est surtout les prix affichés sur les effets vestimentaires. Et là aussi plusieurs familles rencontrées devant ou à l'intérieur des magasins se disent incapables de pouvoir habiller leus enfants comme il se doit « Ce n'est pas possible. Un tailleur pour une fillette de cinq ans à 4.000 DA et un ensemble pour un bébé de trois ans à 1.700 DA. Comment voulez-vous qu'on achète les prix sont inabordables. Les vendeurs font monter les prix pour la seule raison que ce sont des produits étrangers, soi-disant», s'exclama une femme voilée qui était en compagnie de ses quatre filles. Dans les magasins de chaussure, les clients sont unanimes à s'interroger sur le prix élevé des produits pour enfants. Alors comment faire pour échapper aux rets des détenteurs de magasins ? Si pour certains la réponse est toute trouvée, pour la majorité des citoyens il n'est pas évident de s'en sortir et il faudrait par conséquent subir les coups durs des prix ou les jérémiades des chérubins. Pour les premiers, la meilleure façon de casser le diktat des magasins reste sans conteste les étals du marché où les vêtements sont vendus à moindre et parfois à demi prix. Et une fois au marché, le parent aura le choix entre les habits neufs et ceux de friperie qui représentent une véritable aubaine pour les familles qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. A Bouira, les parents devront donc attendre le week-end pour prendre le chemin du marché hebdomadaire jouxtant la gare routière. Sur et entre les étals, on y trouve tout ce qu'on désire, même des manuels scolaires usagers ou encore des chaussures ayant déjà servi et les prix sont souvent attractifs. « Regardez-moi ce survêtement, je l'ai payé à 250 DA, dans un magasin vous ne l'aurez pas à moins de 1.200 DA » Dira un père de famille tout heureux d'exhiber l' « affaire » qu'il vient de réussir.