A partir des années 2000, les rues d'Alger, à l'image des autres wilayas d'ailleurs, les filles non voilées se font rares par rapport à celles qui portent le hidjab. Le hidjab qu'on voyait au début était plus au mois proche des exigences de la «chariaâ». Quelques années après, ce symbole religieux se transforma en «une simple vogue». Une bonne partie des jeunes filles se sont mises à porter un «hidjab moderne». Des hidjab très attrayants qui mettent en valeur visage et silhouette. Ce nouveau code vestimentaire a suscité beaucoup de controverse. Les jeunes musulmanes «modernistes» se retrouvent entre le marteau et l'enclume. Elles sont critiquées de part et d'autre. Les islamistes trouvent leurs tenues trop loin de ce qu'exige l'Islam. Pire encore, les salafites les excluent du rang des «mouhadjabate». Evincées des rangs des islamistes, les «hidjabistes» ne trouvent pas non plus leur place parmi les modernistes. Nabila, une jeunes diplômée en sciences commerciales a confié «que c'était une concession de laisser tomber le hidjab conforme aux règles de l'Islam pour un plus moderne». Elle a expliqué qu'aucun employeur n'acceptera de la faire travailler avec de longs habits aux couleurs sombres, notamment dans le domaine commercial. «Ça m'est déjà difficilement de décrocher un travail avec mon jeans et mes petites tuniques colorées», s'est-elle inquiétée. Au fond je voudrais bien porter un hidjab comme il se doit, mais je ne peux pas à cause des exigence professionnelles» ajoute-t-elle. Selon elle, il faut faire un choix entre la conformité totale aux règles de l'Islam (notamment le voile) et la vie moderne. «Il est clair qu'on ne peut avoir les deux à la fois», comente-t-elle. Tout le monde n'est pas dans le même cas de Nabila. Souad, une étudiante en faculté de médecine, a révélé qu'après une longue hésitation, elle a fini par porter le hidjab et ce, après le séisme qui a ébranlé Boumerdes et Alger en 2003. Un jean moulant et une chemise très courte avec un foulard cachant tant bien que mal ses cheveux noirs luisant constituent le hidjab de Souad. «A cette époque, j'étais convaincue du hidjab, par la suite j'ai regretté mon choix», a-t-elle confié à mi- voix. «Je continue à le porter parce que je n'ai pas le choix», avoue-t-elle. «Je continue à m'habiller comme je veux sans enlever complètement le hidjab, et ainsi éviter les problème avec mon entourage». Dans le cas de cette étudiante, le port du hidjab n'est pas une conviction religieuse, sinon un fait de société. A partir des années 2000, les rues d'Alger, à l'image des autres wilayas d'ailleurs, les filles non voilées se font rares par rapport à celles qui portent le hidjab. Le hidjab qu'on voyait au début était plus au mois proche des exigences de la «chariaâ». Quelques années après, ce symbole religieux se transforma en «une simple vogue». Une bonne partie des jeunes filles se sont mises à porter un «hidjab moderne». Des hidjab très attrayants qui mettent en valeur visage et silhouette. Ce nouveau code vestimentaire a suscité beaucoup de controverse. Les jeunes musulmanes «modernistes» se retrouvent entre le marteau et l'enclume. Elles sont critiquées de part et d'autre. Les islamistes trouvent leurs tenues trop loin de ce qu'exige l'Islam. Pire encore, les salafites les excluent du rang des «mouhadjabate». Evincées des rangs des islamistes, les «hidjabistes» ne trouvent pas non plus leur place parmi les modernistes. Nabila, une jeunes diplômée en sciences commerciales a confié «que c'était une concession de laisser tomber le hidjab conforme aux règles de l'Islam pour un plus moderne». Elle a expliqué qu'aucun employeur n'acceptera de la faire travailler avec de longs habits aux couleurs sombres, notamment dans le domaine commercial. «Ça m'est déjà difficilement de décrocher un travail avec mon jeans et mes petites tuniques colorées», s'est-elle inquiétée. Au fond je voudrais bien porter un hidjab comme il se doit, mais je ne peux pas à cause des exigence professionnelles» ajoute-t-elle. Selon elle, il faut faire un choix entre la conformité totale aux règles de l'Islam (notamment le voile) et la vie moderne. «Il est clair qu'on ne peut avoir les deux à la fois», comente-t-elle. Tout le monde n'est pas dans le même cas de Nabila. Souad, une étudiante en faculté de médecine, a révélé qu'après une longue hésitation, elle a fini par porter le hidjab et ce, après le séisme qui a ébranlé Boumerdes et Alger en 2003. Un jean moulant et une chemise très courte avec un foulard cachant tant bien que mal ses cheveux noirs luisant constituent le hidjab de Souad. «A cette époque, j'étais convaincue du hidjab, par la suite j'ai regretté mon choix», a-t-elle confié à mi- voix. «Je continue à le porter parce que je n'ai pas le choix», avoue-t-elle. «Je continue à m'habiller comme je veux sans enlever complètement le hidjab, et ainsi éviter les problème avec mon entourage». Dans le cas de cette étudiante, le port du hidjab n'est pas une conviction religieuse, sinon un fait de société.