A peine vient-elle d'être accusée par George Bush d'être avec l'Iran un soutien au terrorisme international que la Syrie est victime d'un attentat à la voiture piégée qui a fait 17 morts et 14 blessés. Si la piste terroriste semble être privilégiée, le ministres yrien de l'Intérieur préfère attendre les conclusions de l'enquête ouverte par l'unité spéciale de lutte antiterroriste. La communauté internationale condamne unanimement ce lâche attentat. A peine vient-elle d'être accusée par George Bush d'être avec l'Iran un soutien au terrorisme international que la Syrie est victime d'un attentat à la voiture piégée qui a fait 17 morts et 14 blessés. Si la piste terroriste semble être privilégiée, le ministres yrien de l'Intérieur préfère attendre les conclusions de l'enquête ouverte par l'unité spéciale de lutte antiterroriste. La communauté internationale condamne unanimement ce lâche attentat. Un attentat à la voiture piégée a secoué la capitale syrienne dans les premières heures de la matinée d'hier. L'attentat a causé la mort de dix-sept personnes, toutes des civils, et en a blessé quatorze autres. Non revendiqué, l'attentat est pourtant attribué à la mouvance terroriste par le ministre syrien de l'intérieur. Le véhicule, précise-t-on était bourré de plus de deux cents kilogrammes d'explosifs et a explosé à un carrefour menant à un sanctuaire chiite, lieu de pèlerinage qui attire des dizaines de milliers de personnes. Pour l'heure, la seule réaction officielle enregistrée est celle du ministre de l'Intérieur qui a notamment tenu à expliquer que : «nous ne pouvons pas montrer du doigt une partie responsable de cet attentat mais l'enquête dirigée par l'unité spéciale de lutte antiterroriste nous mènera jusqu'aux véritables responsables.» Pour rappel, ce n'est pas la première fois que la Syrie fait face à ce genre de violences. Les observateurs tiennent à rappeler qu'en août passé, un haut responsable de l'armée syrienne a été assassiné en plein Damas, et qu'il y a tout juste quelques semaines, l'armée a dûintervenir pour réprimer durement une sédition dans une prison réputée pour contenir de nombreux islamistes . Lors de la dernière Assemblée générale de l'ONU, le président américain. George Bush avait de nouveau accusé la Syrie et l'Iran de soutenir le terrorisme. Ces propos ont été d'autant plus remarqués qu'ils tranchent avec tous les efforts entrepris par le président français et président tournant de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy, qui multiplie les initiatives depuis le 13 juillet passé, date des assises de l'Union pour la Méditerranée, en vue de normaliser les relations de son pays et de l'Union européenne avec Damas. On se souvient que dans la foulée des engagements pris par le président syrien Bachar Al Assad, les relations diplomatiques entre Damas et Beyrouth ont été établies pour la première fois depuis soixante ans. En recevant le président Sarkozy à Damas, il y a trois semaines, le président syrien avait explicitement insisté pour que les Etats Unis soient associés à cette normalisation avec la Syrie. Les propos tenus par Bush et rappelés plus haut ne sont assurément pas de nature à aller dans le sens attendu par l'Etat syrien. Quoi qu'il en soit, l'attentat de Damas a été unanimement condamné par la communauté internationale. M. B. Un attentat à la voiture piégée a secoué la capitale syrienne dans les premières heures de la matinée d'hier. L'attentat a causé la mort de dix-sept personnes, toutes des civils, et en a blessé quatorze autres. Non revendiqué, l'attentat est pourtant attribué à la mouvance terroriste par le ministre syrien de l'intérieur. Le véhicule, précise-t-on était bourré de plus de deux cents kilogrammes d'explosifs et a explosé à un carrefour menant à un sanctuaire chiite, lieu de pèlerinage qui attire des dizaines de milliers de personnes. Pour l'heure, la seule réaction officielle enregistrée est celle du ministre de l'Intérieur qui a notamment tenu à expliquer que : «nous ne pouvons pas montrer du doigt une partie responsable de cet attentat mais l'enquête dirigée par l'unité spéciale de lutte antiterroriste nous mènera jusqu'aux véritables responsables.» Pour rappel, ce n'est pas la première fois que la Syrie fait face à ce genre de violences. Les observateurs tiennent à rappeler qu'en août passé, un haut responsable de l'armée syrienne a été assassiné en plein Damas, et qu'il y a tout juste quelques semaines, l'armée a dûintervenir pour réprimer durement une sédition dans une prison réputée pour contenir de nombreux islamistes . Lors de la dernière Assemblée générale de l'ONU, le président américain. George Bush avait de nouveau accusé la Syrie et l'Iran de soutenir le terrorisme. Ces propos ont été d'autant plus remarqués qu'ils tranchent avec tous les efforts entrepris par le président français et président tournant de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy, qui multiplie les initiatives depuis le 13 juillet passé, date des assises de l'Union pour la Méditerranée, en vue de normaliser les relations de son pays et de l'Union européenne avec Damas. On se souvient que dans la foulée des engagements pris par le président syrien Bachar Al Assad, les relations diplomatiques entre Damas et Beyrouth ont été établies pour la première fois depuis soixante ans. En recevant le président Sarkozy à Damas, il y a trois semaines, le président syrien avait explicitement insisté pour que les Etats Unis soient associés à cette normalisation avec la Syrie. Les propos tenus par Bush et rappelés plus haut ne sont assurément pas de nature à aller dans le sens attendu par l'Etat syrien. Quoi qu'il en soit, l'attentat de Damas a été unanimement condamné par la communauté internationale. M. B.