L'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens) dénonce et stigmatise l'attitude, la passivité et le laxisme des autorités face au marché parallèle qui fait perdre au Trésor public plus de 55 milliards DA par an, tandis que les 1.250.000 commerçants exerçant légalement leur métier, affichent un énorme manque à gagner et réclament des allègements fiscaux. En dépit des récentes instructions du chef de l'Etat, concernant la régulation et l'organisation du marché et des activités commerciales, il n' y a aucun effet positif sur le terrain. Les commerçants se sentent toujours lésés et certains sont contraints de changer carrément d'activité, ou baissent rideau à cause de l'étouffement et du diktat imposés par le commerce parallèle. Prenant l'exemple des pays avancés pour mettre en relief l'impérieuse nécessité d'organiser rapidement le marché algérien, Boulanouar (UGCAA), montre que l'assainissement et l'évolution du commerce passent inéluctablement par l'implication directe et permanente des pouvoirs publics, à savoir les ministères du commerce, des finances et les différentes institutions chargés de l'ordonnancement des activités commerciales. «On ne peut développer un commerce extérieur si la situation du commerce interne est désastreuse», a-t-il souligné. Cette organisation syndicale et professionnelle exige la mise en place d'un ministère délégué dont la mission essentielle consiste à réguler le commerce actuellement gangréné, selon elle, par une nouvelle race de vendeurs érigés en rudes concurrents. L'Algérie est devenue donc un immense bazar où l'on vend et achète des produits importés massivement et, par conséquent, non seulement tuant le commerce légal, mais devenant la cause principale de la fermeture de nombreuses entreprises, par la faute de la concurrence des marchandises made in China… Un commerçant estime que «les vendeurs installés sur les trottoirs possèdent un rapport de force décourageant pour toute intervention des pouvoirs publics, sachant que le commerce illégal s'est consolidé et a squatté des quartiers entiers, acquérant ainsi des droits tacites de pratique illicite de l'activité commerciale». Même le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Reda Hamiani, a maintes fois, mis à la vindicte populaire la pratique frauduleuse des 1,5 millions de vendeurs illégaux, à travers le territoire national, dont l'expansion des espaces occupés a proliféré durant le mois sacré du ramadhan, au grand dam des commerçants légaux. Cette concurrence déloyale engendre un déficit croissant pour le Trésor et déstabilise le marché et la distribution de produits, sachant que bon nombre de magasins, commerces, notamment des boulangeries et des magasins d'alimentation, ont fermé en raison de la multiplication de ces commerçants n'ayant ni registre de commerce, ni autorisation administrative. Le commerce informel a pris une ampleur sans précédent en Algérie, ces dernières années, et engendre un préjudice financier sans cesse croissant à l'Etat. Que fait ce dernier pour enrayer ce phénomène de société, propre aux pays en voie de développement ? A. A L'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens) dénonce et stigmatise l'attitude, la passivité et le laxisme des autorités face au marché parallèle qui fait perdre au Trésor public plus de 55 milliards DA par an, tandis que les 1.250.000 commerçants exerçant légalement leur métier, affichent un énorme manque à gagner et réclament des allègements fiscaux. En dépit des récentes instructions du chef de l'Etat, concernant la régulation et l'organisation du marché et des activités commerciales, il n' y a aucun effet positif sur le terrain. Les commerçants se sentent toujours lésés et certains sont contraints de changer carrément d'activité, ou baissent rideau à cause de l'étouffement et du diktat imposés par le commerce parallèle. Prenant l'exemple des pays avancés pour mettre en relief l'impérieuse nécessité d'organiser rapidement le marché algérien, Boulanouar (UGCAA), montre que l'assainissement et l'évolution du commerce passent inéluctablement par l'implication directe et permanente des pouvoirs publics, à savoir les ministères du commerce, des finances et les différentes institutions chargés de l'ordonnancement des activités commerciales. «On ne peut développer un commerce extérieur si la situation du commerce interne est désastreuse», a-t-il souligné. Cette organisation syndicale et professionnelle exige la mise en place d'un ministère délégué dont la mission essentielle consiste à réguler le commerce actuellement gangréné, selon elle, par une nouvelle race de vendeurs érigés en rudes concurrents. L'Algérie est devenue donc un immense bazar où l'on vend et achète des produits importés massivement et, par conséquent, non seulement tuant le commerce légal, mais devenant la cause principale de la fermeture de nombreuses entreprises, par la faute de la concurrence des marchandises made in China… Un commerçant estime que «les vendeurs installés sur les trottoirs possèdent un rapport de force décourageant pour toute intervention des pouvoirs publics, sachant que le commerce illégal s'est consolidé et a squatté des quartiers entiers, acquérant ainsi des droits tacites de pratique illicite de l'activité commerciale». Même le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Reda Hamiani, a maintes fois, mis à la vindicte populaire la pratique frauduleuse des 1,5 millions de vendeurs illégaux, à travers le territoire national, dont l'expansion des espaces occupés a proliféré durant le mois sacré du ramadhan, au grand dam des commerçants légaux. Cette concurrence déloyale engendre un déficit croissant pour le Trésor et déstabilise le marché et la distribution de produits, sachant que bon nombre de magasins, commerces, notamment des boulangeries et des magasins d'alimentation, ont fermé en raison de la multiplication de ces commerçants n'ayant ni registre de commerce, ni autorisation administrative. Le commerce informel a pris une ampleur sans précédent en Algérie, ces dernières années, et engendre un préjudice financier sans cesse croissant à l'Etat. Que fait ce dernier pour enrayer ce phénomène de société, propre aux pays en voie de développement ? A. A