Rien n'a changé en l'espace de 20 ans. Les nombreux citoyens interrogés, hier, ont été unanimes à le constater, et ce, à l'occasion du 20e anniversaire des évènements du 5 Octobre 1988. Un jeune chômeur, M. A., estime que «l'avenir des jeunes est compromis en Algérie, les horizons sont bouchés alors que la classe aisée continue de s'enrichir sans être contrôlée, ni inquiétée par quiconque. La plupart des jeunes végètent tandis que des aristocrates et des barons de la finance gaspillent 15 ou 20 millions par jour dans les discothèques et les lieux de luxure. Au temps de Boumediene, tout signe de richesse extérieur extravagant expose la personne à un contrôle par les autorités compétentes pour déterminer l'origine de sa fortune. Il ne reste plus aux générations actuelles que de partir en harragas afin de s'extirper au calvaire et aux affres de la vie dure». Il ajoute : «Je suis célibataire et je ne projette pas de me marier, et ce, afin d'éviter tout problème et pouvoir m'évader, un jour, vers d'autres cieux». Un autre jeune, lycéen, dira que «l'Algérie n'offre aucune perspective aux jeunes, diplômés et aux recalés de l'école. Mon seul souhait c'est de quitter, en harga, le pays et m'installer dans un pays européen ». La vie devient insupportable et intenable, aujourd'hui, chez nous. Une étudiante en sciences économiques affirme, pour sa part, que «beaucoup de choses devaient changer en Algérie depuis 20 années, mais avec toutes les potentialités et les ressources financières que possède le pays, on n'a pas connu le changement escompté. Au contraire, la situation politique et sociale du pays a empiré et continue de se dégrader au fil des jours. La crainte de l'absence de débouchés, une fois le diplôme en poche, nous hante et nous rend perplexes, désorientés et timorés». Un autre jeune, chauffeur, qualifie la situation actuelle de «catastrophique avec l'apparition des harragas et des kamikazes, des catégories sociales qui n'existaient pas avant le 5 Octobre 1988». A. A. Rien n'a changé en l'espace de 20 ans. Les nombreux citoyens interrogés, hier, ont été unanimes à le constater, et ce, à l'occasion du 20e anniversaire des évènements du 5 Octobre 1988. Un jeune chômeur, M. A., estime que «l'avenir des jeunes est compromis en Algérie, les horizons sont bouchés alors que la classe aisée continue de s'enrichir sans être contrôlée, ni inquiétée par quiconque. La plupart des jeunes végètent tandis que des aristocrates et des barons de la finance gaspillent 15 ou 20 millions par jour dans les discothèques et les lieux de luxure. Au temps de Boumediene, tout signe de richesse extérieur extravagant expose la personne à un contrôle par les autorités compétentes pour déterminer l'origine de sa fortune. Il ne reste plus aux générations actuelles que de partir en harragas afin de s'extirper au calvaire et aux affres de la vie dure». Il ajoute : «Je suis célibataire et je ne projette pas de me marier, et ce, afin d'éviter tout problème et pouvoir m'évader, un jour, vers d'autres cieux». Un autre jeune, lycéen, dira que «l'Algérie n'offre aucune perspective aux jeunes, diplômés et aux recalés de l'école. Mon seul souhait c'est de quitter, en harga, le pays et m'installer dans un pays européen ». La vie devient insupportable et intenable, aujourd'hui, chez nous. Une étudiante en sciences économiques affirme, pour sa part, que «beaucoup de choses devaient changer en Algérie depuis 20 années, mais avec toutes les potentialités et les ressources financières que possède le pays, on n'a pas connu le changement escompté. Au contraire, la situation politique et sociale du pays a empiré et continue de se dégrader au fil des jours. La crainte de l'absence de débouchés, une fois le diplôme en poche, nous hante et nous rend perplexes, désorientés et timorés». Un autre jeune, chauffeur, qualifie la situation actuelle de «catastrophique avec l'apparition des harragas et des kamikazes, des catégories sociales qui n'existaient pas avant le 5 Octobre 1988». A. A.