«L'essentiel pour le pays consiste à réduire la facture alimentaire et à importer moins», a déclaré au Midi Libre le président du groupe de réflexion Filaha Innove, le Dr Amine Bensemmane. «L'essentiel pour le pays consiste à réduire la facture alimentaire et à importer moins», a déclaré au Midi Libre le président du groupe de réflexion Filaha Innove, le Dr Amine Bensemmane. «Il faut absolument stimuler tout le système de coopération entre les producteurs de fruits et légumes et les transformateurs de l'industrie agro-alimentaire, car l'essentiel pour le pays consiste à réduire la facture alimentaire et à importer moins», a déclaré au Midi Libre le président du groupe de réflexion Filaha Innove, le Dr Amine Bensemmane, joint hier par téléphone pour nous expliquer les procédures à suivre pour développer l'agroalimentaire en Algérie. A titre d'exemple, il dira que la filière lait doit être développée en Algérie à travers la production de lait cru afin d'éviter le recours aux importations dont l'enveloppe financière consacrée à la poudre de lait dépasse 2 milliards de dollars par an. Concernant la production de la pomme de terre, «il faut également encourager la production de la semence de ce tubercule localement», a-t-il dit. Au moment où les autorités du pays s'évertuent à mettre en place une stratégie garantissant la sécurité alimentaire, les produits agricoles provenant de l'étranger continuent d'inonder le marché local, sachant qu'avec 8 milliards de dollars d'importation de produits alimentaires par an -alors qu'il y a trois années seulement la facture alimentaire n'était que de 3 milliards de dollars- l'Algérie importe 25 % du volume total du continent africain. Pour Bensemmane, il est inconcevable de continuer à importer massivement tout en visant la sécurité alimentaire. Par conséquent, le président de Filaha Innove recommande d'établir une symbiose et une coopération accrue entre les opérateurs économiques spécialisés dans l'industrie de transformation agroalimentaire et les agriculteurs pour favoriser la production nationale et diminuer la dépendance vis-à-vis de l'étranger. L'utilisation des matières premières produites en Algérie permet notamment de dynamiser certaines cultures existantes, tels les céréales, le blé, l'huile d'olive, sachant par ailleurs, que le pays est un gros producteur d'agrumes et de primeurs qu'il exporte vers les pays de l'Union européenne où ils sont très prisés. «La filière de l'oléiculture est en train de se professionnaliser dans la mesure où elle a fait l'objet d'un étroit rapprochement entre les producteurs et les transformateurs» , a-t-il souligné. En Algérie, il existe plus de 32 millions d'oliviers, mais la production d'huile d'olive se chiffre seulement à 35 000 tonnes d'huile d'olive par an. La récente décision des Emirats arabes unis d'investir 50 milliards de dollars d'ici 2010 vise la réalisation de plusieurs projets dans le secteur de l'agriculture. L'industrie agroalimentaire est la deuxième industrie du pays et le Salon de l'agroalimentaire prévu du 18 au 21 mai au Palais des expositions de la Safex est justement considéré comme un lieu de rencontre privilégié pour les professionnels des pays du Maghreb et d'Afrique saharienne, ainsi que les opérateurs économiques et les entreprises spécialisées dans le secteur de l'agroalimentaire… «Il faut absolument stimuler tout le système de coopération entre les producteurs de fruits et légumes et les transformateurs de l'industrie agro-alimentaire, car l'essentiel pour le pays consiste à réduire la facture alimentaire et à importer moins», a déclaré au Midi Libre le président du groupe de réflexion Filaha Innove, le Dr Amine Bensemmane, joint hier par téléphone pour nous expliquer les procédures à suivre pour développer l'agroalimentaire en Algérie. A titre d'exemple, il dira que la filière lait doit être développée en Algérie à travers la production de lait cru afin d'éviter le recours aux importations dont l'enveloppe financière consacrée à la poudre de lait dépasse 2 milliards de dollars par an. Concernant la production de la pomme de terre, «il faut également encourager la production de la semence de ce tubercule localement», a-t-il dit. Au moment où les autorités du pays s'évertuent à mettre en place une stratégie garantissant la sécurité alimentaire, les produits agricoles provenant de l'étranger continuent d'inonder le marché local, sachant qu'avec 8 milliards de dollars d'importation de produits alimentaires par an -alors qu'il y a trois années seulement la facture alimentaire n'était que de 3 milliards de dollars- l'Algérie importe 25 % du volume total du continent africain. Pour Bensemmane, il est inconcevable de continuer à importer massivement tout en visant la sécurité alimentaire. Par conséquent, le président de Filaha Innove recommande d'établir une symbiose et une coopération accrue entre les opérateurs économiques spécialisés dans l'industrie de transformation agroalimentaire et les agriculteurs pour favoriser la production nationale et diminuer la dépendance vis-à-vis de l'étranger. L'utilisation des matières premières produites en Algérie permet notamment de dynamiser certaines cultures existantes, tels les céréales, le blé, l'huile d'olive, sachant par ailleurs, que le pays est un gros producteur d'agrumes et de primeurs qu'il exporte vers les pays de l'Union européenne où ils sont très prisés. «La filière de l'oléiculture est en train de se professionnaliser dans la mesure où elle a fait l'objet d'un étroit rapprochement entre les producteurs et les transformateurs» , a-t-il souligné. En Algérie, il existe plus de 32 millions d'oliviers, mais la production d'huile d'olive se chiffre seulement à 35 000 tonnes d'huile d'olive par an. La récente décision des Emirats arabes unis d'investir 50 milliards de dollars d'ici 2010 vise la réalisation de plusieurs projets dans le secteur de l'agriculture. L'industrie agroalimentaire est la deuxième industrie du pays et le Salon de l'agroalimentaire prévu du 18 au 21 mai au Palais des expositions de la Safex est justement considéré comme un lieu de rencontre privilégié pour les professionnels des pays du Maghreb et d'Afrique saharienne, ainsi que les opérateurs économiques et les entreprises spécialisées dans le secteur de l'agroalimentaire…