Le président de la République Abdelaziz Bouteflika s'est montré réjoui par l'accueil chaleureux que lui a réservé la population de cette wilaya. Dès son entrée dans la salle il a été accueilli aux cris de «Ouhda Talita». Le président de la République Abdelaziz Bouteflika s'est montré réjoui par l'accueil chaleureux que lui a réservé la population de cette wilaya. Dès son entrée dans la salle il a été accueilli aux cris de «Ouhda Talita». Le président de la République a renoué avec les bains de foule qu'il affectionne d'ailleurs particulièrement. C'était hier à partir de la willaya de Tlemcen, où il a entamé une visite de travail et d'inspection de deux jours. Abdelaziz Bouteflika, qui s'est privé de ce cérémonial depuis de nombreux mois suite à l'attentat de Batna, s'est montré réjoui par l'accueil chaleureux que lui a réservé la population de cette wilaya dont il est, faut-il le rappeler, originaire. Dans la liesse, avec fantasia et chants des troupes folkloriques, une partie seulement de la population a eu le « privilège » d'être au rendez-vous avec le chef de l'Etat, qui effectue pour l'occasion sa troisième visite sur place depuis le renouvellement de son mandat à la tête de l'Etat en 2004. Il faut dire que les servies de sécurité ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité pour se prémunir contre toute éventualité et c'est ce qui explique l'impossibilité pour un plus grand nombre des citoyens d'aller à la rencontre du président. C'est au niveau du boulevard colonel Lotfi, sis au niveau de la cité appelée Bâb Wahrân (la porte d'Oran), qu'Abdelaziz Bouteflika a eu à « jauger » sa popularité en arpentant les quelques 400 mètres menant à la résidence du secrétaire général de la wilaya, où il devait faire une halte avant de poursuivre sa visite. Et comme à son habitude le chef de l'Etat a fait peu cas des mesures de sécurité en allant tantôt à gauche tantôt à droite serrer les mains des citoyens. C'est alors que des slogans, mêlés aux youyous des femmes, s'élevaient pour demander à l'hôte de la wilaya de se représenter pour un troisième mandat présidentiel. Pour les présents il ne fait aucun doute que cette visite, qui intervient à seulement quelques mois des élections présidentielles d'avril 2009, est annonciatrice de l'enclenchement d'un processus pouvant directement mener à l'annonce prochaine par le président de la république de sa volonté de révision de la constitution, et partant, de l'annonce de sa volonté de briguer un troisième mandat d'autant que , outre la multiplication des sollicitations par les uns et les autres , il ne reste pas à vrai dire assez de temps pour concrétiser cette éventualité. Somme toute, hier à Tlemcen, l'ombre du troisième mandat a pesé de toute son empreinte sur les esprits. Une impression qui s'est renforcée dans la salle de conférence de la faculté de médecine de l'université Aboubakr Belkaid, où le président de la république a prononcé un discours et donner le coup d'envoi officiel de l'année universitaire 2008 - 2009. En effet, dès son entrée dans la salle Abdelaziz Bouteflika a été accueilli aux cris de « Ouhda Talita »(troisième mandat). La sale a répété à plusieurs reprises et avec insistance ce slogan, notamment lorsque Bouteflika a terminé son discours. Abdelaziz Bouteflika, qui n'a pas soufflé mot sur la question prolongeant encore le suspense, s'est juste contenté de lever le bras en guise de salut renvoyant sans doute à une autre fois cette annonce sur laquelle est suspendue tout un pays. Quand le fera t-il ? Personne ne le sait, mais chacun y va de sa spéculation. «L'alternative est pour les sciences exactes» Pour le moment, comme il l'a signifié de vive voix hier lors de son discours, l'heure est à la poursuite des reformes engagées depuis de longues années dans l'enseignement supérieur. Abdelaziz Bouteflika, n'a pas fait dans le détour lorsqu'il a de go souligné, que « la seule l'alternative réside maintenant s dans les sciences exactes et la technologie ». Il s'est étonné que 25% seulement des étudiants soient dans les filières scientifiques contre 75% pour les sciences humaines appelant du coup à la nécessité d'inverser cette équation. C'est en évoquant le volet ayant trait à la relation entre formation et emploi que Bouteflika, quittant le texte du discours, a martelé que « l'avenir n'est pas pour les sciences humaines » appelant à l'ouverture de l'université sur la société et la consolidation de son rapport ave son environnement économique notamment. « L'université doit former pour la société de laquelle elle issue et non pour la planète mars » dira le chef de l'Etat d'où, a-t-il ajouté « la nécessité de connaître les besoins de la société » pour pouvoir ajuster les formations et les cursus universitaires en s'y conformant justement à ces besoins. Il reconnaîtra que l'université ne peut former seulement selon les vœux des étudiants mais également selon les besoins du marché. Il dira en outre, en se posant une série de questions , que l'Algérie est presque le seul pays au monde à octroyer encore des bourses à une grande partie des étudiants , a assurer l'hébergement à 50% d'entre eux , de même que le transport sans oublier la restauration donnant dans la foulée l'exemple du ticket du repas que l' étudiant paye 1, 20 DA. Pour le chef de l'Etat si cela a été possible jusqu'à maintenant c'est grâce, d'abord, dira-t-il, « à la générosité du peuple algérien » mais aussi, par conséquent, à la manne pétrolière. Mais Bouteflika, mettant en garde contre les conséquences du tarissement de cette richesse, a appelé à la nécessité de s'y préparer pour pouvoir y faire face. Il a rappelé l'effort consenti par l'Etat dans la promotion du secteur et ce depuis 1999. A ce titre, il a indiqué que l'Algérie dispose désormais de 62 établissements universitaires et 12 universités alors que 13 centres universitaires ont vu le jour et que 7 autres centres ont été promus au rang d'université. L'Algérie aura, à horizon 2010 dira-t-il, 1,5 million d'étudiants. Dans son discours il a mis en exergue les avantages du système LMD, cautionnant par la même le ministre du secteur, tout en appelant à mettre en balance toutes les conditions pour la promotion de ce syteme. A. S. Le président de la République a renoué avec les bains de foule qu'il affectionne d'ailleurs particulièrement. C'était hier à partir de la willaya de Tlemcen, où il a entamé une visite de travail et d'inspection de deux jours. Abdelaziz Bouteflika, qui s'est privé de ce cérémonial depuis de nombreux mois suite à l'attentat de Batna, s'est montré réjoui par l'accueil chaleureux que lui a réservé la population de cette wilaya dont il est, faut-il le rappeler, originaire. Dans la liesse, avec fantasia et chants des troupes folkloriques, une partie seulement de la population a eu le « privilège » d'être au rendez-vous avec le chef de l'Etat, qui effectue pour l'occasion sa troisième visite sur place depuis le renouvellement de son mandat à la tête de l'Etat en 2004. Il faut dire que les servies de sécurité ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité pour se prémunir contre toute éventualité et c'est ce qui explique l'impossibilité pour un plus grand nombre des citoyens d'aller à la rencontre du président. C'est au niveau du boulevard colonel Lotfi, sis au niveau de la cité appelée Bâb Wahrân (la porte d'Oran), qu'Abdelaziz Bouteflika a eu à « jauger » sa popularité en arpentant les quelques 400 mètres menant à la résidence du secrétaire général de la wilaya, où il devait faire une halte avant de poursuivre sa visite. Et comme à son habitude le chef de l'Etat a fait peu cas des mesures de sécurité en allant tantôt à gauche tantôt à droite serrer les mains des citoyens. C'est alors que des slogans, mêlés aux youyous des femmes, s'élevaient pour demander à l'hôte de la wilaya de se représenter pour un troisième mandat présidentiel. Pour les présents il ne fait aucun doute que cette visite, qui intervient à seulement quelques mois des élections présidentielles d'avril 2009, est annonciatrice de l'enclenchement d'un processus pouvant directement mener à l'annonce prochaine par le président de la république de sa volonté de révision de la constitution, et partant, de l'annonce de sa volonté de briguer un troisième mandat d'autant que , outre la multiplication des sollicitations par les uns et les autres , il ne reste pas à vrai dire assez de temps pour concrétiser cette éventualité. Somme toute, hier à Tlemcen, l'ombre du troisième mandat a pesé de toute son empreinte sur les esprits. Une impression qui s'est renforcée dans la salle de conférence de la faculté de médecine de l'université Aboubakr Belkaid, où le président de la république a prononcé un discours et donner le coup d'envoi officiel de l'année universitaire 2008 - 2009. En effet, dès son entrée dans la salle Abdelaziz Bouteflika a été accueilli aux cris de « Ouhda Talita »(troisième mandat). La sale a répété à plusieurs reprises et avec insistance ce slogan, notamment lorsque Bouteflika a terminé son discours. Abdelaziz Bouteflika, qui n'a pas soufflé mot sur la question prolongeant encore le suspense, s'est juste contenté de lever le bras en guise de salut renvoyant sans doute à une autre fois cette annonce sur laquelle est suspendue tout un pays. Quand le fera t-il ? Personne ne le sait, mais chacun y va de sa spéculation. «L'alternative est pour les sciences exactes» Pour le moment, comme il l'a signifié de vive voix hier lors de son discours, l'heure est à la poursuite des reformes engagées depuis de longues années dans l'enseignement supérieur. Abdelaziz Bouteflika, n'a pas fait dans le détour lorsqu'il a de go souligné, que « la seule l'alternative réside maintenant s dans les sciences exactes et la technologie ». Il s'est étonné que 25% seulement des étudiants soient dans les filières scientifiques contre 75% pour les sciences humaines appelant du coup à la nécessité d'inverser cette équation. C'est en évoquant le volet ayant trait à la relation entre formation et emploi que Bouteflika, quittant le texte du discours, a martelé que « l'avenir n'est pas pour les sciences humaines » appelant à l'ouverture de l'université sur la société et la consolidation de son rapport ave son environnement économique notamment. « L'université doit former pour la société de laquelle elle issue et non pour la planète mars » dira le chef de l'Etat d'où, a-t-il ajouté « la nécessité de connaître les besoins de la société » pour pouvoir ajuster les formations et les cursus universitaires en s'y conformant justement à ces besoins. Il reconnaîtra que l'université ne peut former seulement selon les vœux des étudiants mais également selon les besoins du marché. Il dira en outre, en se posant une série de questions , que l'Algérie est presque le seul pays au monde à octroyer encore des bourses à une grande partie des étudiants , a assurer l'hébergement à 50% d'entre eux , de même que le transport sans oublier la restauration donnant dans la foulée l'exemple du ticket du repas que l' étudiant paye 1, 20 DA. Pour le chef de l'Etat si cela a été possible jusqu'à maintenant c'est grâce, d'abord, dira-t-il, « à la générosité du peuple algérien » mais aussi, par conséquent, à la manne pétrolière. Mais Bouteflika, mettant en garde contre les conséquences du tarissement de cette richesse, a appelé à la nécessité de s'y préparer pour pouvoir y faire face. Il a rappelé l'effort consenti par l'Etat dans la promotion du secteur et ce depuis 1999. A ce titre, il a indiqué que l'Algérie dispose désormais de 62 établissements universitaires et 12 universités alors que 13 centres universitaires ont vu le jour et que 7 autres centres ont été promus au rang d'université. L'Algérie aura, à horizon 2010 dira-t-il, 1,5 million d'étudiants. Dans son discours il a mis en exergue les avantages du système LMD, cautionnant par la même le ministre du secteur, tout en appelant à mettre en balance toutes les conditions pour la promotion de ce syteme. A. S.