Les places financières ont positivement réagi aux mesures de soutien annoncées à la suite de l'Eurogroupe, mais aussi en Asie où les gouvernements ont injecté de grandes sommes dans le système financier. Les places financières ont positivement réagi aux mesures de soutien annoncées à la suite de l'Eurogroupe, mais aussi en Asie où les gouvernements ont injecté de grandes sommes dans le système financier. Aux grands maux, les grands remèdes. La banque centrale d'Inde a décidé vendredi d'injecter 600 milliards de roupies (soit 12,5 milliards de dollars) dans le circuit financier du pats, troisième puissance économique d'Asie. Les résultats ne se sont pas fait attendre : l'indice de la bourse de Bombay a rebondi de 7,64 % à la clôture lundi, après une série noire qui aura duré toute une semaine, à l'instar des autres places financières du monde. Les investisseurs indiens ont été rassurés par les mesures annoncées par les autorités monétaires du pays face à la crise financière mondiale. Quant à la bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, elle était lundi en hausse de 8,2 %, en repassant au-dessus du seuil symbolique de 600 points, après avoir touché son plus bas niveau depuis 4 ans. On rappellera que l'Arabie saoudite est le premier exportateur mondial de pétrole, dont elle produit environ 9,5 millions de barils par jour, et dont elle tire l'essentiel de ses revenus. Ce ne sont que quelques exemples, pour montrer la confiance qui revient sur les marchés financiers, après une bourrasque de ces derniers jours. De même en Europe, les marchés ont réagi positivement aux mesures de soutien annoncées, à la suite de la réunion de l'Eurogroupe, qui compte 15 pays européens, auxquels s'est joint la Grande Bretagne qui n'en est pas membre. Après une semaine de débâcle, les Bourses européennes ont enregistré de fortes hausses lundi matin: Londres gagnait 4,69%, Paris 6,08% et Francfort 5,74%. C'est le cas également de celles d'Amsterdam qui gagnait 5,32%, de Bruxelles 7,49%, de Madrid 6,52%, de Vienne 11,76% et la Bourse suisse 7,18%. Les quinze Etats membres de l'Eurogroupe se sont engagés dimanche à garantir les crédits interbancaires jusqu'au 31 décembre 2009 et à empêcher une faillite de leurs banques les plus importantes. Ils devaient commencer lundi à appliquer leurs plans d'action, adoptés dans le cadre d'une réponse mondiale à une crise financière historique. Ainsi en Allemagne, la chancelière Angéla Merkel devait annoncer en début d'après-midi un plan de sauvetage bancaire d'un montant de 470 milliards d'euros. Ce plan prévoit des garanties de 400 milliards d'euros et 70 milliards d'euros pour recapitaliser des établissements en difficulté, ont indiqué des sources gouvernementales à la presse. Et Londres --hors zone euro-- va investir jusqu'à 37 milliards de livres (47 milliards d'euros) dans quatre banques. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi une action concertée de plusieurs instituts d'émission --BCE, Banque d'Angleterre et Banque nationale suisse, auxquelles pourrait s'associer la Banque du Japon-- pour alimenter les marchés en dollars pour des montants illimités. "Les banques pourront emprunter le montant qu'elles veulent au cours de ces opérations" à 7, 28 et 84 jours, a précisé la BCE. Dans le Golfe aussi, les Bourses ont ouvert nettement à la hausse.Cela veut dire que l'heure n'est plus aux théories vaseuses mais au pragmatisme, comme vient de le faire à son tour le gouvernement français en consacrant 360 milliards d'euros d'aide au circuit financier. R. M. Aux grands maux, les grands remèdes. La banque centrale d'Inde a décidé vendredi d'injecter 600 milliards de roupies (soit 12,5 milliards de dollars) dans le circuit financier du pats, troisième puissance économique d'Asie. Les résultats ne se sont pas fait attendre : l'indice de la bourse de Bombay a rebondi de 7,64 % à la clôture lundi, après une série noire qui aura duré toute une semaine, à l'instar des autres places financières du monde. Les investisseurs indiens ont été rassurés par les mesures annoncées par les autorités monétaires du pays face à la crise financière mondiale. Quant à la bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, elle était lundi en hausse de 8,2 %, en repassant au-dessus du seuil symbolique de 600 points, après avoir touché son plus bas niveau depuis 4 ans. On rappellera que l'Arabie saoudite est le premier exportateur mondial de pétrole, dont elle produit environ 9,5 millions de barils par jour, et dont elle tire l'essentiel de ses revenus. Ce ne sont que quelques exemples, pour montrer la confiance qui revient sur les marchés financiers, après une bourrasque de ces derniers jours. De même en Europe, les marchés ont réagi positivement aux mesures de soutien annoncées, à la suite de la réunion de l'Eurogroupe, qui compte 15 pays européens, auxquels s'est joint la Grande Bretagne qui n'en est pas membre. Après une semaine de débâcle, les Bourses européennes ont enregistré de fortes hausses lundi matin: Londres gagnait 4,69%, Paris 6,08% et Francfort 5,74%. C'est le cas également de celles d'Amsterdam qui gagnait 5,32%, de Bruxelles 7,49%, de Madrid 6,52%, de Vienne 11,76% et la Bourse suisse 7,18%. Les quinze Etats membres de l'Eurogroupe se sont engagés dimanche à garantir les crédits interbancaires jusqu'au 31 décembre 2009 et à empêcher une faillite de leurs banques les plus importantes. Ils devaient commencer lundi à appliquer leurs plans d'action, adoptés dans le cadre d'une réponse mondiale à une crise financière historique. Ainsi en Allemagne, la chancelière Angéla Merkel devait annoncer en début d'après-midi un plan de sauvetage bancaire d'un montant de 470 milliards d'euros. Ce plan prévoit des garanties de 400 milliards d'euros et 70 milliards d'euros pour recapitaliser des établissements en difficulté, ont indiqué des sources gouvernementales à la presse. Et Londres --hors zone euro-- va investir jusqu'à 37 milliards de livres (47 milliards d'euros) dans quatre banques. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi une action concertée de plusieurs instituts d'émission --BCE, Banque d'Angleterre et Banque nationale suisse, auxquelles pourrait s'associer la Banque du Japon-- pour alimenter les marchés en dollars pour des montants illimités. "Les banques pourront emprunter le montant qu'elles veulent au cours de ces opérations" à 7, 28 et 84 jours, a précisé la BCE. Dans le Golfe aussi, les Bourses ont ouvert nettement à la hausse.Cela veut dire que l'heure n'est plus aux théories vaseuses mais au pragmatisme, comme vient de le faire à son tour le gouvernement français en consacrant 360 milliards d'euros d'aide au circuit financier. R. M.