Le responsable de Saidal assure que cette usine permettra de réduire la facture de l'importation puisque tous les médicaments anti-cancéreux utilisés dans les hôpitaux sont importés. Le responsable de Saidal assure que cette usine permettra de réduire la facture de l'importation puisque tous les médicaments anti-cancéreux utilisés dans les hôpitaux sont importés. Saidal va réaliser, bientôt, une usine de médicaments anti-cancéreux. C'est ce qu'a annoncé hier le directeur général de Saidal, Rachid Zehouane sur les ondes de la chaîne III. «Saidal va réaliser une unité de production de médicaments anti-cancéreux avec des partenaires arabes. Le programme est déjà tracé et l'infrastructure déjà réalisée», a-t-il affirmé. Le responsable de Saidal assure que cette usine permettra de réduire la facture de l'importation puisque tous les médicaments anti-cancéreux utilisés dans les hôpitaux sont importés. Mais ce qui contribue à alourdir davantage la facture du médicament, selon le DG de Saidal, est que la Caisse nationale d'assurance sociale ( CNAS) rembourse les médicaments importés au prix de l'importateur et non au prix du fabriquant. Mais, dès l'entrée en service de l'usine de Saidal, ce problème sera résolu puisque la CNAS remboursera ces médicaments au prix du fabriquant local et éliminera de facto la marge de l'importateur, assure-t-il. Pour autant, ce responsable estime que l'importation des médicaments est complémentaire à la production nationale. «Nous sommes complémentaires mais pas pour tous les médicaments. Il y a des médicaments qu'on peut ne pas importer comme par exemple les antalgiques ou les anti-tussifs, mais le plus important est de protéger l'industrie nationale». Pour ce faire, le DG de Saidal estime que la protection de l'industrie pharmaceutique locale se décline par l'adoption d'un plan constitué de 3 points : La facilitation des enregistrements, la mise en place de la bio-équivalence et les remboursements des médicaments au prix de la production. Confrontée à une concurrence de l'importation, Saidal avait déjà rencontré des écueils pour écouler sa production d'insuline. A ce sujet, son DG déplore le fait que les capacités de production s'avèrent limitées parce que l'importation occupe une grosse part justement. Ce qui fait subir à Saidal des pertes de production. Ces pertes sont injustifiées parce qu'il y a des opérateurs qui importent des médicaments produits localement. C'est quasiment le même avis soutenu par l'Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP). En effet, lors d'un passage à la radio, le président de l'UNOP, Amar Ziad, avait assuré que la relance de l'industrie du médicament est tributaire de l'arrêt de l'importation de médicaments semblables à ceux produits localement et qui leur font concurrence. Sans quoi la facture du médicament s'alourdirait. Parallèlement, «il faut encourager le générique et laisser agir les opérateurs nationaux», a-t-il recommandé. La facture de l'importation a atteint 1,8 milliard de dollars, sauf qu'elle ne répond pas pour autant aux besoins des citoyens, souligne-t-il. Ce qui prouve en réalité le fait que l'on importe des médicaments «inutiles». M. C. Saidal va réaliser, bientôt, une usine de médicaments anti-cancéreux. C'est ce qu'a annoncé hier le directeur général de Saidal, Rachid Zehouane sur les ondes de la chaîne III. «Saidal va réaliser une unité de production de médicaments anti-cancéreux avec des partenaires arabes. Le programme est déjà tracé et l'infrastructure déjà réalisée», a-t-il affirmé. Le responsable de Saidal assure que cette usine permettra de réduire la facture de l'importation puisque tous les médicaments anti-cancéreux utilisés dans les hôpitaux sont importés. Mais ce qui contribue à alourdir davantage la facture du médicament, selon le DG de Saidal, est que la Caisse nationale d'assurance sociale ( CNAS) rembourse les médicaments importés au prix de l'importateur et non au prix du fabriquant. Mais, dès l'entrée en service de l'usine de Saidal, ce problème sera résolu puisque la CNAS remboursera ces médicaments au prix du fabriquant local et éliminera de facto la marge de l'importateur, assure-t-il. Pour autant, ce responsable estime que l'importation des médicaments est complémentaire à la production nationale. «Nous sommes complémentaires mais pas pour tous les médicaments. Il y a des médicaments qu'on peut ne pas importer comme par exemple les antalgiques ou les anti-tussifs, mais le plus important est de protéger l'industrie nationale». Pour ce faire, le DG de Saidal estime que la protection de l'industrie pharmaceutique locale se décline par l'adoption d'un plan constitué de 3 points : La facilitation des enregistrements, la mise en place de la bio-équivalence et les remboursements des médicaments au prix de la production. Confrontée à une concurrence de l'importation, Saidal avait déjà rencontré des écueils pour écouler sa production d'insuline. A ce sujet, son DG déplore le fait que les capacités de production s'avèrent limitées parce que l'importation occupe une grosse part justement. Ce qui fait subir à Saidal des pertes de production. Ces pertes sont injustifiées parce qu'il y a des opérateurs qui importent des médicaments produits localement. C'est quasiment le même avis soutenu par l'Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP). En effet, lors d'un passage à la radio, le président de l'UNOP, Amar Ziad, avait assuré que la relance de l'industrie du médicament est tributaire de l'arrêt de l'importation de médicaments semblables à ceux produits localement et qui leur font concurrence. Sans quoi la facture du médicament s'alourdirait. Parallèlement, «il faut encourager le générique et laisser agir les opérateurs nationaux», a-t-il recommandé. La facture de l'importation a atteint 1,8 milliard de dollars, sauf qu'elle ne répond pas pour autant aux besoins des citoyens, souligne-t-il. Ce qui prouve en réalité le fait que l'on importe des médicaments «inutiles». M. C.