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Des engins de fortune en guise de moyens detransport
BORDJ BOU-ARRERIDJ
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 10 - 2008

En dépit du nombre important de bus de ramassage scolaire mis à la disposition des élèves pour assurer leur assiduité et donc une bonne scolarité, le problème de transport n'est pas pour autant reglé. Ce qui laisse à dire que les resultats des examens de fin d'année sont liés aux absences répétées des élèves à cause du manque ou de la perturbation dans les moyens de transport. Ou encore , à en croire les parents qui rapportent les dires de leurs enfants, les résultats insatisfaisants obtenus dans les regions éloignées sont dus au manque flagrant en enseignants titulaires.Selon le directeur des transports "certes le problème de transport se posait,il y a 3 ou 4 ans,avec acuité. Depuis nous avions pris les choses en main ; les élèves font maintenant la navette confortablement". Il est important de rappeler qu'il y a quelques années le problème de transport faisait couler beaucoup d'encre et même provoquait des émeutes et des effervescences ça et là à travers les quatre coins de la wilaya, pour exterioriser le ras le bol d'une situation qui perdurait. Des protestations qui s'étendaient sur d'autres revendications, telles que le raccordement en gaz , la refection des routes, le logement...Et pour absorber l'effervescence des adolescents, les pouvoirs publics avaient du avoir recourir aux solutions intempestives en aménageant des camions. Mais le cas d'école persistait toujours. Et pour y faire face, plusieurs internats avaient été implantés dans les regions difficillement accessibles surtout en hiver, notamment la partie nord de la wilaya.
Les autres regions, facilement accessibles, ne sont pas en reste. Plusieurs etablissements ont été dotés d'internats pour permettre aux élèves des zones reculées de suivre correctement leur cursus. Or la formule n'a pas enchanté beaucoup d'élèves. Pour eux, il n'est pas question de quitter le «cocon familial ". Du coup ils préfèrent faire la navette. En somme si ces moyens de transport ,flambant neufs,sont mis à la disposition des potaches, c'est grâce à une embellie éphémère. Et donc il faudrait en faire bon usage et surtout en prendre soin. Pour que les futurs collegiens et lycéèns ne soient pas , comme leurs ainés, embarqués dans des engins de fortune et entassés comme des sardines à la verticale. Tant pis si la comparaison n'est pas flatteuse.
M. A.
En dépit du nombre important de bus de ramassage scolaire mis à la disposition des élèves pour assurer leur assiduité et donc une bonne scolarité, le problème de transport n'est pas pour autant reglé. Ce qui laisse à dire que les resultats des examens de fin d'année sont liés aux absences répétées des élèves à cause du manque ou de la perturbation dans les moyens de transport. Ou encore , à en croire les parents qui rapportent les dires de leurs enfants, les résultats insatisfaisants obtenus dans les regions éloignées sont dus au manque flagrant en enseignants titulaires.Selon le directeur des transports "certes le problème de transport se posait,il y a 3 ou 4 ans,avec acuité. Depuis nous avions pris les choses en main ; les élèves font maintenant la navette confortablement". Il est important de rappeler qu'il y a quelques années le problème de transport faisait couler beaucoup d'encre et même provoquait des émeutes et des effervescences ça et là à travers les quatre coins de la wilaya, pour exterioriser le ras le bol d'une situation qui perdurait. Des protestations qui s'étendaient sur d'autres revendications, telles que le raccordement en gaz , la refection des routes, le logement...Et pour absorber l'effervescence des adolescents, les pouvoirs publics avaient du avoir recourir aux solutions intempestives en aménageant des camions. Mais le cas d'école persistait toujours. Et pour y faire face, plusieurs internats avaient été implantés dans les regions difficillement accessibles surtout en hiver, notamment la partie nord de la wilaya.
Les autres regions, facilement accessibles, ne sont pas en reste. Plusieurs etablissements ont été dotés d'internats pour permettre aux élèves des zones reculées de suivre correctement leur cursus. Or la formule n'a pas enchanté beaucoup d'élèves. Pour eux, il n'est pas question de quitter le «cocon familial ". Du coup ils préfèrent faire la navette. En somme si ces moyens de transport ,flambant neufs,sont mis à la disposition des potaches, c'est grâce à une embellie éphémère. Et donc il faudrait en faire bon usage et surtout en prendre soin. Pour que les futurs collegiens et lycéèns ne soient pas , comme leurs ainés, embarqués dans des engins de fortune et entassés comme des sardines à la verticale. Tant pis si la comparaison n'est pas flatteuse.
M. A.


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