«Les ressources financières de l'Algérie doivent être gérées d'une manière prudente pour se protéger de la crise financière mondiale », a estimé jeudi Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) lors d'un débat au forum intellectuel du parti. Les participants au forum avaient débattu « les causes et les retombées de la crise financière internationale » qui continue à ébranler l'économie de plusieurs pays depuis quelque temps. « Grâce à une gestion prudente de nos épargnes, notre pays sera à l'abri des conséquences de cette crise », a estimé M. Belkhadem. Ce même responsable a confirmé des déclarations émises par les spécialistes, jugeant que l'Algérie est moins exposée aux dangers de cette crise. Le secrétaire général du FLN a expliqué cette situation par le fait que l'Algérie « ne soit pas liée directement aux marchés financiers ». De plus, selon le même responsable, le remboursement de la dette extérieure a joué un rôle favorable. Il a ajouté à ce propos que « ceci est plutôt encourageant et réconfortant ». « L'Algérie est, jusqu'à présent, à l'abri de cette crise, mais la prudence est recommandée dans la gestion de ses épargnes », a insisté M. Belkhadem. La gestion prudente des ressources et des épargnes urge encore plus, sachant que le baril de pétrole a chuté jusqu'à 67 dollars. Il convient de rappeler l'appel du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l'adresse des dirigeants du pays il y a quelques mois pour « une gestion rationnelle des biens de l'Etat ». S'étendant sur les répercussions de cette crise, Fouad Hakiki, spécialiste dans les affaires financières et les banques à l'université d'Alger précisé que cette crise constitue un tournant important s'agissant du rôle que jouent les Etats dans les économies capitalistes. «L'Etat intervient aujourd'hui directement en injectant des sommes faramineuses dans les capitaux des banques privées, à l'instar de ce qui s'est passé aux Etats-unis et dans de nombreux pays de l'UE, voire la nationalisation des banques comme c'est le cas en Islande qui a franchi ce pas pour garantir les épargnes de ses citoyens» a-t-il expliqué. Concernant la spécificité de la crise actuelle par rapport aux précédentes, notamment celle de 1929, Abderrahmane Benkhalfa a précisé que la crise actuelle est caractérisée par son envergure de par sa propagation. De plus, elle touche les pays les plus développés et riches. Ce sont les pays les plus industrialisés (G8) qui en sont la première victime. L. B. «Les ressources financières de l'Algérie doivent être gérées d'une manière prudente pour se protéger de la crise financière mondiale », a estimé jeudi Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) lors d'un débat au forum intellectuel du parti. Les participants au forum avaient débattu « les causes et les retombées de la crise financière internationale » qui continue à ébranler l'économie de plusieurs pays depuis quelque temps. « Grâce à une gestion prudente de nos épargnes, notre pays sera à l'abri des conséquences de cette crise », a estimé M. Belkhadem. Ce même responsable a confirmé des déclarations émises par les spécialistes, jugeant que l'Algérie est moins exposée aux dangers de cette crise. Le secrétaire général du FLN a expliqué cette situation par le fait que l'Algérie « ne soit pas liée directement aux marchés financiers ». De plus, selon le même responsable, le remboursement de la dette extérieure a joué un rôle favorable. Il a ajouté à ce propos que « ceci est plutôt encourageant et réconfortant ». « L'Algérie est, jusqu'à présent, à l'abri de cette crise, mais la prudence est recommandée dans la gestion de ses épargnes », a insisté M. Belkhadem. La gestion prudente des ressources et des épargnes urge encore plus, sachant que le baril de pétrole a chuté jusqu'à 67 dollars. Il convient de rappeler l'appel du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l'adresse des dirigeants du pays il y a quelques mois pour « une gestion rationnelle des biens de l'Etat ». S'étendant sur les répercussions de cette crise, Fouad Hakiki, spécialiste dans les affaires financières et les banques à l'université d'Alger précisé que cette crise constitue un tournant important s'agissant du rôle que jouent les Etats dans les économies capitalistes. «L'Etat intervient aujourd'hui directement en injectant des sommes faramineuses dans les capitaux des banques privées, à l'instar de ce qui s'est passé aux Etats-unis et dans de nombreux pays de l'UE, voire la nationalisation des banques comme c'est le cas en Islande qui a franchi ce pas pour garantir les épargnes de ses citoyens» a-t-il expliqué. Concernant la spécificité de la crise actuelle par rapport aux précédentes, notamment celle de 1929, Abderrahmane Benkhalfa a précisé que la crise actuelle est caractérisée par son envergure de par sa propagation. De plus, elle touche les pays les plus développés et riches. Ce sont les pays les plus industrialisés (G8) qui en sont la première victime. L. B.