La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique vient, en effet, de lancer un appel à une grève de trois jours à partir du 9 novembre prochain. La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique vient, en effet, de lancer un appel à une grève de trois jours à partir du 9 novembre prochain. Les syndicats autonomes haussent de nouveau le ton et brandissent la menace de débrayage. La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique vient, en effet, de lancer un appel à une grève de trois jours à partir du 9 novembre prochain. « C'est une première mesure de protestation » relève le communiqué de cette structure syndicale, rendu public hier suite à la réunion extraordinaire tenue mercredi dernier au siège du syndicat des hospitalo-universitaires sis à l'hôpital Mustapha-Bacha. Ceci laisse supposer que cette coordination de plus d'une douzaine de syndicats autonomes, qui s'est déjà distinguée dans le courant de l'année en cours par l'organisation de nombreuses actions de grève, est disposée à radicaliser sa position et ses actions de protestation dans les jours à venir. Les syndicats autonomes reprochent aux pouvoirs publics de faire l'impasse sur leurs doléances. « Le statut particulier de l'éducation promulgué par le Conseil du gouvernement est loin de répondre aux attentes et espoirs des milliers de fonctionnaires de l'éducation » note le communiqué de la coordination signé de la main de Meziane Meriane, son coordinateur national. Ce statut particulier a été par ailleurs dénoncé par l'ensemble des syndicats du secteur, y compris ceux affiliés à l'intersyndicale des syndicats autonomes de la Fonction publique, alors que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, ne cesse de l'encenser. Cette démarche des pouvoirs publics s'est aussi matérialisée par le renvoi aux calendes grecques, sans explication de la tutelle, du statut particulier des fonctionnaires de la santé, mentionne ce communiqué qui considère en outre comme « un leurre le fait que la grille des salaires de la fonction publique soit promulguée avant les statuts particuliers». Selon Meziane Meriane, coordinateur national, joint hier par téléphone, « on n'arrive pas à comprendre pourquoi les calculs de certaines primes se font par rapport aux anciens salaires de base et non par rapport aux nouveaux». Pour notre interlocuteur, cette « grave anomalie » fait perdre à chaque fonctionnaire, selon son ancienneté, entre 5.000 et 9.000 DA. De plus, la coordination des syndicats autonomes s'est aussi élevée contre le blocage du dossier du régime indemnitaire, ce dernier étant assujetti au préalable à la promulgation de tous les statuts particuliers des fonctionnaires qui sont au nombre de 44. Pour l'heure, le gouvernement n'en a adopté qu'une douzaine. C'est dire que le nouveau régime indemnitaire, par le biais duquel les syndicats comptent rattraper les insuffisances de la dernière augmentation des salaires telle qu'énoncée dans le nouveau statut général de la Fonction publique, n'est pas près de voir le jour cette année, encore moins peut être dans la première moitié de la prochaine année. C'est pour toutes ces considérations qui viennent se conjuguer à la marginalisation des syndicats autonomes, à la chute vertigineuse du pouvoir d'achat des fonctionnaires, à l'injustice et à l'inégalité sociale imposée par une augmentation astronomique de certains fonctionnaires et élus et le refus des pouvoirs publics d'ouvrir le dialogue avec les vrais représentants des fonctionnaires, que la coordination est revenue à la charge à travers cette action de protestation qui, sans nul doute, ne sera pas la dernière en date. Ce d'autant que l'intersyndicale des syndicats autonomes, qui regroupe quant à elle quelque 8 syndicats, est sur le point d'emboîter le pas à la coordination et d'appeler ses troupes à un mouvement de débrayage. A.S. Les syndicats autonomes haussent de nouveau le ton et brandissent la menace de débrayage. La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique vient, en effet, de lancer un appel à une grève de trois jours à partir du 9 novembre prochain. « C'est une première mesure de protestation » relève le communiqué de cette structure syndicale, rendu public hier suite à la réunion extraordinaire tenue mercredi dernier au siège du syndicat des hospitalo-universitaires sis à l'hôpital Mustapha-Bacha. Ceci laisse supposer que cette coordination de plus d'une douzaine de syndicats autonomes, qui s'est déjà distinguée dans le courant de l'année en cours par l'organisation de nombreuses actions de grève, est disposée à radicaliser sa position et ses actions de protestation dans les jours à venir. Les syndicats autonomes reprochent aux pouvoirs publics de faire l'impasse sur leurs doléances. « Le statut particulier de l'éducation promulgué par le Conseil du gouvernement est loin de répondre aux attentes et espoirs des milliers de fonctionnaires de l'éducation » note le communiqué de la coordination signé de la main de Meziane Meriane, son coordinateur national. Ce statut particulier a été par ailleurs dénoncé par l'ensemble des syndicats du secteur, y compris ceux affiliés à l'intersyndicale des syndicats autonomes de la Fonction publique, alors que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, ne cesse de l'encenser. Cette démarche des pouvoirs publics s'est aussi matérialisée par le renvoi aux calendes grecques, sans explication de la tutelle, du statut particulier des fonctionnaires de la santé, mentionne ce communiqué qui considère en outre comme « un leurre le fait que la grille des salaires de la fonction publique soit promulguée avant les statuts particuliers». Selon Meziane Meriane, coordinateur national, joint hier par téléphone, « on n'arrive pas à comprendre pourquoi les calculs de certaines primes se font par rapport aux anciens salaires de base et non par rapport aux nouveaux». Pour notre interlocuteur, cette « grave anomalie » fait perdre à chaque fonctionnaire, selon son ancienneté, entre 5.000 et 9.000 DA. De plus, la coordination des syndicats autonomes s'est aussi élevée contre le blocage du dossier du régime indemnitaire, ce dernier étant assujetti au préalable à la promulgation de tous les statuts particuliers des fonctionnaires qui sont au nombre de 44. Pour l'heure, le gouvernement n'en a adopté qu'une douzaine. C'est dire que le nouveau régime indemnitaire, par le biais duquel les syndicats comptent rattraper les insuffisances de la dernière augmentation des salaires telle qu'énoncée dans le nouveau statut général de la Fonction publique, n'est pas près de voir le jour cette année, encore moins peut être dans la première moitié de la prochaine année. C'est pour toutes ces considérations qui viennent se conjuguer à la marginalisation des syndicats autonomes, à la chute vertigineuse du pouvoir d'achat des fonctionnaires, à l'injustice et à l'inégalité sociale imposée par une augmentation astronomique de certains fonctionnaires et élus et le refus des pouvoirs publics d'ouvrir le dialogue avec les vrais représentants des fonctionnaires, que la coordination est revenue à la charge à travers cette action de protestation qui, sans nul doute, ne sera pas la dernière en date. Ce d'autant que l'intersyndicale des syndicats autonomes, qui regroupe quant à elle quelque 8 syndicats, est sur le point d'emboîter le pas à la coordination et d'appeler ses troupes à un mouvement de débrayage. A.S.