La pénurie de sable qui dure depuis juillet dernier suite, notamment, à la brutale fermeture de la seule et unique carrière de sable productive dans la région Annaba-El Tarf, commence à peser sérieusement sur le cours des chantiers des projets immobiliers. De nombreux promoteurs, privés comme publics, inquiets par cette situation de blocage des travaux ont, via leur corporation, saisi les chefs de l'exécutif d'El Taraf et de Annaba afin de les sensibiliser, a indiqué hier à la presse Nabil Chaat, l'un des représentants de l'organisation des promoteurs privés à Annaba, sur la conséquence néfaste de cette crise quant au sort des programmes de construction des logements sociaux en particulier. «Des chantiers sont quasiment à l'arrêt», confirme un autre entrepreneur à El Taraf. Les prix de ce matériau, devenu une denrée rare sur le marché, continuent à flamber. «Ils ont presque quadruplé» nous confie le même interlocuteur. Tenus par le respect d'un cahier des charges strict, certains promoteurs, ceux engagés surtout dans la formule LSP (qui ont donc touché des avances auprès des futurs bénéficiaires), vont jusqu'à Skikda pour s'approvisionner auprès de la sablière de Bakhouch Lakhdar. Même de grosses cylindrées comme le groupe japonais COJAAL, chargé de la réalisation de la partie est du méga-projet de l'autoroute Est-Ouest éprouve des difficultés monstres pour alimenter ses sites en sable, la convention avec la SARL El Righia étant devenue, par la force des choses, caduque. Après la décision du Conseil d'administration de l'Agence nationale de géologie et du contrôle minier, de fermer pour une durée indéterminée la sablière en question à Annaba et qui vient de bénéficier d'un quota de 22.000 logements type LSP, on se pose, d'orès et déjà, des questions sur cette problématique de la disponibilité des matériaux de base comme le ciment et le sable, et l'on se demande si les autorités, alertées, vont intervenir «pour résoudre ce vrai casse-tête chinois» comme le qualifient de nombreux promoteurs. R. A. La pénurie de sable qui dure depuis juillet dernier suite, notamment, à la brutale fermeture de la seule et unique carrière de sable productive dans la région Annaba-El Tarf, commence à peser sérieusement sur le cours des chantiers des projets immobiliers. De nombreux promoteurs, privés comme publics, inquiets par cette situation de blocage des travaux ont, via leur corporation, saisi les chefs de l'exécutif d'El Taraf et de Annaba afin de les sensibiliser, a indiqué hier à la presse Nabil Chaat, l'un des représentants de l'organisation des promoteurs privés à Annaba, sur la conséquence néfaste de cette crise quant au sort des programmes de construction des logements sociaux en particulier. «Des chantiers sont quasiment à l'arrêt», confirme un autre entrepreneur à El Taraf. Les prix de ce matériau, devenu une denrée rare sur le marché, continuent à flamber. «Ils ont presque quadruplé» nous confie le même interlocuteur. Tenus par le respect d'un cahier des charges strict, certains promoteurs, ceux engagés surtout dans la formule LSP (qui ont donc touché des avances auprès des futurs bénéficiaires), vont jusqu'à Skikda pour s'approvisionner auprès de la sablière de Bakhouch Lakhdar. Même de grosses cylindrées comme le groupe japonais COJAAL, chargé de la réalisation de la partie est du méga-projet de l'autoroute Est-Ouest éprouve des difficultés monstres pour alimenter ses sites en sable, la convention avec la SARL El Righia étant devenue, par la force des choses, caduque. Après la décision du Conseil d'administration de l'Agence nationale de géologie et du contrôle minier, de fermer pour une durée indéterminée la sablière en question à Annaba et qui vient de bénéficier d'un quota de 22.000 logements type LSP, on se pose, d'orès et déjà, des questions sur cette problématique de la disponibilité des matériaux de base comme le ciment et le sable, et l'on se demande si les autorités, alertées, vont intervenir «pour résoudre ce vrai casse-tête chinois» comme le qualifient de nombreux promoteurs. R. A.