A l'unanimité des présents, il a été décidé d'observer, à partir, trois jours de deuil. Cette mesure a été vite adoptée par le bureau national du CNES. A l'unanimité des présents, il a été décidé d'observer, à partir, trois jours de deuil. Cette mesure a été vite adoptée par le bureau national du CNES. Quarante-huit heures après le drame qui a secoué l'université de Mostaganem, suite à l'assassinat à coups de poignard du professeur Bebchehida Mohamed par un de ses étudiants, la famille universitaire en général et celle de cette ville de l'Ouest du pays en particulier est encore sous le choc. Les enseignants de cette université ont exprimé hier, au cours d'une assemblée générale extraordinaire, leur indignation et leur consternation devant cette tragédie. A l'unanimité des présents, il a été décidé d'observer, à partir de demain, trois jours de deuil. Cette mesure a été vite adoptée par le bureau national du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), nous a révélé hier son secrétaire général. Abdelmalek Rahmani, qui a assisté à cette assemblée générale, a en effet indiqué que « durant ces trois jours (soit mardi, mercredi et jeudi prochains) toutes les activités pédagogiques seront suspendues ». « C'est une première étape qui va nous permettre de traverser cette période de deuil avant d'initier, à l'avenir, d'autres actions plus pratiques », a-t-il soutenu. Prié d'être plus explicite sur la nature de ces actions, Abdelmalek Rahmani dira qu'«il faudra qu'il y ait des mesures pratiques pour endiguer ce phénomène de violence ». Et à ce titre, le CNES appelle l'ensemble de la famille universitaire, tutelle, travailleurs étudiants et enseignants, « à l'ouverture d'un dialogue, car nous devons tous assumer nos responsabilités pour d'abord endiguer ce phénomène et ensuite œuvrer pour que l'université retrouve son rôle phare dans la société ». Le Syndicat national des enseignants universitaires n'est pas en reste. En effet, mboîtant le pas au CNES, il a condamné cet «odieux crime». Ce syndicat, affilié à l'UGTA, a, dans un communiqué rendu public hier, appelé au bannissement de ces actes et à l'ouverture d'un large débat. Il a fait montre de son total rejet de toutes formes violences qui sont étrangères à l'Université algérienne. Avant-hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a vite rejoint la ville de Mostaganem où il a pris part aux obsèques du professeur Bebchehida, a vivement déploré cet assissinat, le qualifiant d'acte «très dangereux». Pour Rachid Harraoubia, «il est impératif de serrer les rangs pour protéger l'université». Selon le ministre «le regretté était un véritable homme de Science», tout en se demandant "Est-il raisonnable d'agresser le savoir et la science ? Mais les circonstances ont voulu que cela se produise malheureusement à Mostaganem». Harraoubia dira, en outre, s'agissant de l'auteur présumé de ce crime, que «la justice fera son devoir et la loi sera appliquée comme il le fau». Rappelons que le professeur Mohamed Bebchehida, âgé de 58 ans est père de trois enfants, occupait le poste de chef de département d'informatique de l'université de Mostaganem. Il a été assassiné dans son bureau par un de ses étudiants. A. S. Quarante-huit heures après le drame qui a secoué l'université de Mostaganem, suite à l'assassinat à coups de poignard du professeur Bebchehida Mohamed par un de ses étudiants, la famille universitaire en général et celle de cette ville de l'Ouest du pays en particulier est encore sous le choc. Les enseignants de cette université ont exprimé hier, au cours d'une assemblée générale extraordinaire, leur indignation et leur consternation devant cette tragédie. A l'unanimité des présents, il a été décidé d'observer, à partir de demain, trois jours de deuil. Cette mesure a été vite adoptée par le bureau national du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), nous a révélé hier son secrétaire général. Abdelmalek Rahmani, qui a assisté à cette assemblée générale, a en effet indiqué que « durant ces trois jours (soit mardi, mercredi et jeudi prochains) toutes les activités pédagogiques seront suspendues ». « C'est une première étape qui va nous permettre de traverser cette période de deuil avant d'initier, à l'avenir, d'autres actions plus pratiques », a-t-il soutenu. Prié d'être plus explicite sur la nature de ces actions, Abdelmalek Rahmani dira qu'«il faudra qu'il y ait des mesures pratiques pour endiguer ce phénomène de violence ». Et à ce titre, le CNES appelle l'ensemble de la famille universitaire, tutelle, travailleurs étudiants et enseignants, « à l'ouverture d'un dialogue, car nous devons tous assumer nos responsabilités pour d'abord endiguer ce phénomène et ensuite œuvrer pour que l'université retrouve son rôle phare dans la société ». Le Syndicat national des enseignants universitaires n'est pas en reste. En effet, mboîtant le pas au CNES, il a condamné cet «odieux crime». Ce syndicat, affilié à l'UGTA, a, dans un communiqué rendu public hier, appelé au bannissement de ces actes et à l'ouverture d'un large débat. Il a fait montre de son total rejet de toutes formes violences qui sont étrangères à l'Université algérienne. Avant-hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a vite rejoint la ville de Mostaganem où il a pris part aux obsèques du professeur Bebchehida, a vivement déploré cet assissinat, le qualifiant d'acte «très dangereux». Pour Rachid Harraoubia, «il est impératif de serrer les rangs pour protéger l'université». Selon le ministre «le regretté était un véritable homme de Science», tout en se demandant "Est-il raisonnable d'agresser le savoir et la science ? Mais les circonstances ont voulu que cela se produise malheureusement à Mostaganem». Harraoubia dira, en outre, s'agissant de l'auteur présumé de ce crime, que «la justice fera son devoir et la loi sera appliquée comme il le fau». Rappelons que le professeur Mohamed Bebchehida, âgé de 58 ans est père de trois enfants, occupait le poste de chef de département d'informatique de l'université de Mostaganem. Il a été assassiné dans son bureau par un de ses étudiants. A. S.