Chakib Khelil, ministre de l'Energie et néanmoins président en exercice de l'OPEP a déclaré, ce samedi, que le cartel optera pour une baisse importante du niveau de production de brut lors de sa prochaine réunion extraordinaire le 24 octobre à Vienne. En cela, Khelil a été affirmatif. « Il y aura une baisse et il faut qu'elle soit importante pour établir l'équilibre entre l'offre et la demande », a-t-il expliqué. Plus explicite, le président de l'OPEP a précisé que les pays producteurs peuvent aller jusqu'à une baisse de 2 millions de barils si cela est nécessaire. « Si c'est 1 million de barils ce sera 1 million, si c'est 1,5 millions de barils ce sera 1,5 million et si c'est 2 millions de barils ce sera 2 millions de barils », a-t-il déclaré lors d'un point de presse animé à l'issue de sa visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset. L'OPEP fixera le niveau de la baisse en fonction des données fournies par le marché pétrolier sur les niveaux des stocks de brut et la demande durant le premier et le deuxième trimestre 2009, a-t-il ajouté. Rappellons que les pays de l'OPEP ont décidé, au regard de la spectaculaire dégringolade des prix du pétrole enregistrée ces derniers jours, de tenir une réunion d'urgence vendredi prochain alors qu'elle était initialement prévue pour le 18 novembre. Après avoir chuté jusqu'à un niveau historique de 67 dollars ce jeudi sous l'effet de la récession économique, le prix du baril s'est raffermi pour atteindre les 70 dollars hier. Il sied aussi de relever que cette baisse des prix est motivée par une baisse de la demande mondiale qui représente quelque trois millions de barils par jour. Un chiffre d'autant plus significatif qu'il impose des mesures à la hauteur de la crise économique. Il faut dire par ailleurs que cette baisse se justifie aussi par le fait d'anticiper une éventuelle chute du dollar doublée d'une baisse de la demande mondiale de brut. Une hypothèse qui s'avère catastrophique pour les producteurs de l'OPEP. « L'Opep va prendre la décision propice pour que les cours restent stables sur le marché », a-t- il indiqué. Ainsi, pour Khelil, un prix stable tournerait autour de 70 à 90 dollars le baril. « Nous voulons un prix de baril stable, ni trop élevé ni trop bas, entre 70 et 90 dollars », a estimé M. Khelil avant d'expliquer que ce niveau convient aux pays de l'Opep puisqu'il représente une moyenne entre ceux qui revendiquent un niveau des prix autour de 50 dollars et les autres membres de l'organisation qui veulent un baril à 100 dollars. En septembre dernier à Vienne, l'Opep avait décidé de réduire de 520.000 barils par jour sa production afin de soutenir les cours de brut. Le cartel assure quelque 40% de la production mondiale de brut. M. C. Chakib Khelil, ministre de l'Energie et néanmoins président en exercice de l'OPEP a déclaré, ce samedi, que le cartel optera pour une baisse importante du niveau de production de brut lors de sa prochaine réunion extraordinaire le 24 octobre à Vienne. En cela, Khelil a été affirmatif. « Il y aura une baisse et il faut qu'elle soit importante pour établir l'équilibre entre l'offre et la demande », a-t-il expliqué. Plus explicite, le président de l'OPEP a précisé que les pays producteurs peuvent aller jusqu'à une baisse de 2 millions de barils si cela est nécessaire. « Si c'est 1 million de barils ce sera 1 million, si c'est 1,5 millions de barils ce sera 1,5 million et si c'est 2 millions de barils ce sera 2 millions de barils », a-t-il déclaré lors d'un point de presse animé à l'issue de sa visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset. L'OPEP fixera le niveau de la baisse en fonction des données fournies par le marché pétrolier sur les niveaux des stocks de brut et la demande durant le premier et le deuxième trimestre 2009, a-t-il ajouté. Rappellons que les pays de l'OPEP ont décidé, au regard de la spectaculaire dégringolade des prix du pétrole enregistrée ces derniers jours, de tenir une réunion d'urgence vendredi prochain alors qu'elle était initialement prévue pour le 18 novembre. Après avoir chuté jusqu'à un niveau historique de 67 dollars ce jeudi sous l'effet de la récession économique, le prix du baril s'est raffermi pour atteindre les 70 dollars hier. Il sied aussi de relever que cette baisse des prix est motivée par une baisse de la demande mondiale qui représente quelque trois millions de barils par jour. Un chiffre d'autant plus significatif qu'il impose des mesures à la hauteur de la crise économique. Il faut dire par ailleurs que cette baisse se justifie aussi par le fait d'anticiper une éventuelle chute du dollar doublée d'une baisse de la demande mondiale de brut. Une hypothèse qui s'avère catastrophique pour les producteurs de l'OPEP. « L'Opep va prendre la décision propice pour que les cours restent stables sur le marché », a-t- il indiqué. Ainsi, pour Khelil, un prix stable tournerait autour de 70 à 90 dollars le baril. « Nous voulons un prix de baril stable, ni trop élevé ni trop bas, entre 70 et 90 dollars », a estimé M. Khelil avant d'expliquer que ce niveau convient aux pays de l'Opep puisqu'il représente une moyenne entre ceux qui revendiquent un niveau des prix autour de 50 dollars et les autres membres de l'organisation qui veulent un baril à 100 dollars. En septembre dernier à Vienne, l'Opep avait décidé de réduire de 520.000 barils par jour sa production afin de soutenir les cours de brut. Le cartel assure quelque 40% de la production mondiale de brut. M. C.