Travailler à Alger et trouver un logement, ce n'est pas une tâche facile pour les travailleurs qui viennent des régions intérieures et même avoisinantes du pays. En effet, ceux qui viennent tenter leur chance dans la capitale se heurtent à cet épineux problème de toit. Ceux qui ne sont pas logés par les entreprises pour lesquelles ils travaillent, souffrent le martyre à cause de ça. Ils seraient des milliers de personnes. Des journalistes, des commerçants, des archivistes et bien d'autres catégories de personnes. Hakim, Samir, Amar…sont tous venus pour se sauver, sauver leur famille d'un mal-être certain vécu dans leur région d'origine. Par ailleurs, beaucoup d'entre eux sont des étudiants à l'université d'Alger qui, leurs études, terminées restent sur Alger. Ceux-là se rabattent pour la plupart dans les cités universitaires pour échapper aux frais de loyer qui sont, faut-t-il le signaler, faramineux. Ceux qui optent pour le loyer, préfèrent se constituer en groupe pour réduire un tant soit peu le prix de la location en le partageant. Hakim, journaliste de son état, nous a indiqué qu'il a loué, avec sept de ses amis, un appartement F2 au Champ de manœuvres pour 5.000 dinars chacun par mois. Ce qui fait que cet appartement est cédé à la location pour quatre millions de centimes/mois. Ce foyer difficilement trouvé selon lui, comprend un salon, une douche, des toilettes, et une cuisine. D'autres, qui sont mariés éprouvent toutes les peines du monde pour en trouver un. Amar, commerçant et venant de Tizi-Ouzou est passé par tous les chemins avant qu'un intermédiaire ne lui trouve un logement à Dergana. «J'ai loué parceque je n'avais pas où me loger. Et puis, j'étais obligé de quitter ma région car je n'avais rien à faire là-bas. Le prix de la location me revient à 10.000 (sans compter l'électricité, le gaz et l'eau) dinars par mois. C'est un F2 dont l'état et le lieu d'implantation laissent à désirer», a souligné notre interlocuteur. Il a précisé que son intermédiaire est une agence immobilière qui a fermé les yeux sur cette transaction frauduleuse. «Généralement, ça ce passe comme ça. Ils sont des particuliers qui louent leurs appartements au noir pour échapper au payement de l'enregistrement et des impôts. Ce qui nous relie est une sorte de contrat moral. D'ailleurs, j'ai du payer d'avance 23 mois avant la réception des clés», a-t-il ajouté. Rabie, lui également père de famille que des conditions précaires ont amené à Alger, est un autre cas. Il n'a trouvé un logement pour sa petite famille qu'après sept mois de recherche. «C'est vraiment difficile de trouver un foyer dont le loyer correspond au salaire qu'on touche», a-t-il souligné. Son logement est un Studio de fortune à Belcourt qui ne suffit même pas à une seule personne. Il le paye à 6.000 dinars le mois. «Que voulez-vous que je fasse. C'est mon salaire qui me l'exige et c'est vraiment inaccessible pour un salarié», a-t-il encore noté. A souligner que, selon nombre de nos interlocuteurs, les locataires n'ont plus recours aux agences immobilières car, expliquent-ils s'ils procédaient ainsi, les prix de location revienent plus chèrs. Ils recourent de ce fait à des intermédiaires et des connaissances et leur contrat avec eux n'est que moral. A noter enfin, que bon nombre de ces personnes venus travailler à Alger et parce que le salaire qu'ils touchent le permet, réservent leurs chambres dans les hôtels au prix fort, et qui varie d'un hôtel à un autre, allant de 6.000 à 12.000 dinars le mois. A. K. Travailler à Alger et trouver un logement, ce n'est pas une tâche facile pour les travailleurs qui viennent des régions intérieures et même avoisinantes du pays. En effet, ceux qui viennent tenter leur chance dans la capitale se heurtent à cet épineux problème de toit. Ceux qui ne sont pas logés par les entreprises pour lesquelles ils travaillent, souffrent le martyre à cause de ça. Ils seraient des milliers de personnes. Des journalistes, des commerçants, des archivistes et bien d'autres catégories de personnes. Hakim, Samir, Amar…sont tous venus pour se sauver, sauver leur famille d'un mal-être certain vécu dans leur région d'origine. Par ailleurs, beaucoup d'entre eux sont des étudiants à l'université d'Alger qui, leurs études, terminées restent sur Alger. Ceux-là se rabattent pour la plupart dans les cités universitaires pour échapper aux frais de loyer qui sont, faut-t-il le signaler, faramineux. Ceux qui optent pour le loyer, préfèrent se constituer en groupe pour réduire un tant soit peu le prix de la location en le partageant. Hakim, journaliste de son état, nous a indiqué qu'il a loué, avec sept de ses amis, un appartement F2 au Champ de manœuvres pour 5.000 dinars chacun par mois. Ce qui fait que cet appartement est cédé à la location pour quatre millions de centimes/mois. Ce foyer difficilement trouvé selon lui, comprend un salon, une douche, des toilettes, et une cuisine. D'autres, qui sont mariés éprouvent toutes les peines du monde pour en trouver un. Amar, commerçant et venant de Tizi-Ouzou est passé par tous les chemins avant qu'un intermédiaire ne lui trouve un logement à Dergana. «J'ai loué parceque je n'avais pas où me loger. Et puis, j'étais obligé de quitter ma région car je n'avais rien à faire là-bas. Le prix de la location me revient à 10.000 (sans compter l'électricité, le gaz et l'eau) dinars par mois. C'est un F2 dont l'état et le lieu d'implantation laissent à désirer», a souligné notre interlocuteur. Il a précisé que son intermédiaire est une agence immobilière qui a fermé les yeux sur cette transaction frauduleuse. «Généralement, ça ce passe comme ça. Ils sont des particuliers qui louent leurs appartements au noir pour échapper au payement de l'enregistrement et des impôts. Ce qui nous relie est une sorte de contrat moral. D'ailleurs, j'ai du payer d'avance 23 mois avant la réception des clés», a-t-il ajouté. Rabie, lui également père de famille que des conditions précaires ont amené à Alger, est un autre cas. Il n'a trouvé un logement pour sa petite famille qu'après sept mois de recherche. «C'est vraiment difficile de trouver un foyer dont le loyer correspond au salaire qu'on touche», a-t-il souligné. Son logement est un Studio de fortune à Belcourt qui ne suffit même pas à une seule personne. Il le paye à 6.000 dinars le mois. «Que voulez-vous que je fasse. C'est mon salaire qui me l'exige et c'est vraiment inaccessible pour un salarié», a-t-il encore noté. A souligner que, selon nombre de nos interlocuteurs, les locataires n'ont plus recours aux agences immobilières car, expliquent-ils s'ils procédaient ainsi, les prix de location revienent plus chèrs. Ils recourent de ce fait à des intermédiaires et des connaissances et leur contrat avec eux n'est que moral. A noter enfin, que bon nombre de ces personnes venus travailler à Alger et parce que le salaire qu'ils touchent le permet, réservent leurs chambres dans les hôtels au prix fort, et qui varie d'un hôtel à un autre, allant de 6.000 à 12.000 dinars le mois. A. K.