Le président béninois Boni Yayi a regretté hier que les pays pauvres ne soient pas associés à la gestion de la crise financière internationale par les pays plus aisés qui se réunissent lors d'un sommet du G20 le 15 novembre à Washington. "Cette réunion exclut les pays les plus pauvres alors qu'ils sont en réalité les premières victimes", a déclaré M. Yayi dans son discours d'ouverture d'un forum sur la bonne gouvernance en Afrique qui se déroule ce week-end à Cotonou. "L'imminence de cette réunion nous empêche ici en Afrique de nous réunir pour avoir un point de vue commun (...). Nous partons une fois de plus en rangs dispersés", a-t-il poursuivi. M. Yayi, qui s'adressait à environ un millier de représentants d'une trentaine de pays d'Afrique participant au premier forum extraordinaire du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) de l'Union africaine (UA), a estimé que l'Afrique devait "tirer les leçons" de la crise financière. "La réponse et les sollicitudes que les pays riches se sont donnés au cours de cette crise nous permettent de comprendre (...) qu'à tout problème il peut y avoir des solutions immédiates si et seulement si la volonté politique suit", a-t-il encore remarqué. Le G20 comprend les grands pays industriels membres du G8 (Etats-Unis, Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie), ainsi que onze grands pays émergents, plus l'Union européenne. Les présidents Kgalema Montlanthe (Afrique du Sud), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Faure Gnassingbé (Togo), ainsi que le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, étaient présents samedi à l'ouverture du forum du MAEP. La rencontre est destinée à poursuivre l'examen du rapport d'évaluation du Nigeria et entamer celui du Burkina Faso. La xénophobie, la lutte contre la corruption, ainsi que la gestion et le contrôle des ressources naturelles figurent aussi à l'ordre du jour. Le MAEP a été lancé en 2003 dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). Sa mission est de s'assurer que les politiques et pratiques des Etats africains sont conformes aux principes et aux règles fixés par le Nepad, avec pour objectif fondamental la promotion de la stabilité politique, la croissance économique et l'intégration régionale. Le président béninois Boni Yayi a regretté hier que les pays pauvres ne soient pas associés à la gestion de la crise financière internationale par les pays plus aisés qui se réunissent lors d'un sommet du G20 le 15 novembre à Washington. "Cette réunion exclut les pays les plus pauvres alors qu'ils sont en réalité les premières victimes", a déclaré M. Yayi dans son discours d'ouverture d'un forum sur la bonne gouvernance en Afrique qui se déroule ce week-end à Cotonou. "L'imminence de cette réunion nous empêche ici en Afrique de nous réunir pour avoir un point de vue commun (...). Nous partons une fois de plus en rangs dispersés", a-t-il poursuivi. M. Yayi, qui s'adressait à environ un millier de représentants d'une trentaine de pays d'Afrique participant au premier forum extraordinaire du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) de l'Union africaine (UA), a estimé que l'Afrique devait "tirer les leçons" de la crise financière. "La réponse et les sollicitudes que les pays riches se sont donnés au cours de cette crise nous permettent de comprendre (...) qu'à tout problème il peut y avoir des solutions immédiates si et seulement si la volonté politique suit", a-t-il encore remarqué. Le G20 comprend les grands pays industriels membres du G8 (Etats-Unis, Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie), ainsi que onze grands pays émergents, plus l'Union européenne. Les présidents Kgalema Montlanthe (Afrique du Sud), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Faure Gnassingbé (Togo), ainsi que le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, étaient présents samedi à l'ouverture du forum du MAEP. La rencontre est destinée à poursuivre l'examen du rapport d'évaluation du Nigeria et entamer celui du Burkina Faso. La xénophobie, la lutte contre la corruption, ainsi que la gestion et le contrôle des ressources naturelles figurent aussi à l'ordre du jour. Le MAEP a été lancé en 2003 dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). Sa mission est de s'assurer que les politiques et pratiques des Etats africains sont conformes aux principes et aux règles fixés par le Nepad, avec pour objectif fondamental la promotion de la stabilité politique, la croissance économique et l'intégration régionale.