L'insécurité qui règne aujourd'hui dans notre société est telle que personne ne se trouve à l'abri d'incidents dramatiques susceptibles de survenir à n'importe quel moment. L'insécurité qui règne aujourd'hui dans notre société est telle que personne ne se trouve à l'abri d'incidents dramatiques susceptibles de survenir à n'importe quel moment. L'histoire de Bouchra, âgée de 25 ans, qui a été kidnappée à bord d'un taxi clandestin, durant le troisième jour de l'Aïd en est une belle illustration. La jeune fille, dans ses déclarations aux services de sécurité de Staoueli, a raconté comment elle a été enlevée alors qu'elle était sortie de chez elle, lors du troisième jour de la fête de l'Aïd El Fitr, en vue de rendre visite à l'une de ses amies. «J'étais en train d'attendre l'arrivée du bus à la station de bus de Staouéli lorsque j'ai fait signe à un chauffeur clandestin de s'arrêter. Je voulais arriver rapidement pour pouvoir revenir à la maison, mais je ne songeais point au drame que j'allais endurer. Une fois à bord du véhicule vert, où se trouvaient le chauffeur, un quadragénaire, et un jeune homme, j'étais soudainement prise de vertiges dont je ne connaissais pas la provenance. J'ai perdu connaissance pour me retrouver après prisonnière d'une pièce exiguë, attachée au lit, mains et pieds ligotés», avait témoigné la victime lors de son dépôt de plainte. Bouchra raconte ensuite comment, pendant plus d'une semaine, elle a été violée et séquestrée par ses deux bourreaux qui s'étaient acharnés contre son corps frêle. «Ligotée, j'étais à la merci de mes bourreaux qui ne me laissaient point en répit. J'étais violée à plusieurs reprises pendant huit jours», raconte-t-elle. La malheureuse victime confie aux éléments de la police judiciaire le récit détaillé de sa mésaventure et comment elle a pu se sauver un jour, alors que son agresseur, épuisé, ait sombré dans un profond sommeil en oubliant de la ligoter. « J'ai couru des heures durant avant d'arriver éreintée au poste de police de Zéralda. Là, j'ai raconté aux policiers ma tragique mésaventure. J'ai été transférée par la suite à l'hôpital où un certificat de médecine légale m'a été délivré», confie-t-elle encore. De leur côté, les services de la sûreté de la wilaya de Staoueli ont entamé une enquête judiciaire qui, quelques jours après, leur a permis de mettre la main sur le violeur, un jeune homme âgé de 27 ans, originaire de Tiaret, exerçant comme aide-maçon. L'homme avoua effrontément son forfait, mais semblait vouloir à tout prix cacher l'identité du deuxième criminel. L'accusé n'a pas manqué par ailleurs de culot en allant même jusqu'à proposer à la victime le mariage pour protéger son honneur, mais à condition qu'elle retire sa plainte. Proposition aliénée émanant d'un criminel insensible et apparemment inconscient des suites de son crime ignoble. Bouchra, quant à elle, a continué à clamer son indignation et exigeait tout simplement justice contre son agresseur immonde. «Je veux que mes agresseurs soient mis sous les verrous et qu'une peine répressive sévère soient prononcée à leur encontre», proclame-t-elle. Ce fait divers, à l'instar de beaucoup d'autres faits similaires, aborde un sujet très délicat. Il s'agit du grand risque que prennent de nombreuses jeunes femmes aujourd'hui en empruntant des taxis clandestins. Ces dernières, manquant aux consignes élémentaires de prudence, s'exposent à un véritable danger en prenant pour chauffeur un clandestin qui risque de se transformer, l'espace d'un voyage, en une bête féroce et acharnée. La prudence est vraiment de mise pour éviter de s'embarquer dans une aventure dont le dénouement risque d'être cauchemardesque. D. S L'histoire de Bouchra, âgée de 25 ans, qui a été kidnappée à bord d'un taxi clandestin, durant le troisième jour de l'Aïd en est une belle illustration. La jeune fille, dans ses déclarations aux services de sécurité de Staoueli, a raconté comment elle a été enlevée alors qu'elle était sortie de chez elle, lors du troisième jour de la fête de l'Aïd El Fitr, en vue de rendre visite à l'une de ses amies. «J'étais en train d'attendre l'arrivée du bus à la station de bus de Staouéli lorsque j'ai fait signe à un chauffeur clandestin de s'arrêter. Je voulais arriver rapidement pour pouvoir revenir à la maison, mais je ne songeais point au drame que j'allais endurer. Une fois à bord du véhicule vert, où se trouvaient le chauffeur, un quadragénaire, et un jeune homme, j'étais soudainement prise de vertiges dont je ne connaissais pas la provenance. J'ai perdu connaissance pour me retrouver après prisonnière d'une pièce exiguë, attachée au lit, mains et pieds ligotés», avait témoigné la victime lors de son dépôt de plainte. Bouchra raconte ensuite comment, pendant plus d'une semaine, elle a été violée et séquestrée par ses deux bourreaux qui s'étaient acharnés contre son corps frêle. «Ligotée, j'étais à la merci de mes bourreaux qui ne me laissaient point en répit. J'étais violée à plusieurs reprises pendant huit jours», raconte-t-elle. La malheureuse victime confie aux éléments de la police judiciaire le récit détaillé de sa mésaventure et comment elle a pu se sauver un jour, alors que son agresseur, épuisé, ait sombré dans un profond sommeil en oubliant de la ligoter. « J'ai couru des heures durant avant d'arriver éreintée au poste de police de Zéralda. Là, j'ai raconté aux policiers ma tragique mésaventure. J'ai été transférée par la suite à l'hôpital où un certificat de médecine légale m'a été délivré», confie-t-elle encore. De leur côté, les services de la sûreté de la wilaya de Staoueli ont entamé une enquête judiciaire qui, quelques jours après, leur a permis de mettre la main sur le violeur, un jeune homme âgé de 27 ans, originaire de Tiaret, exerçant comme aide-maçon. L'homme avoua effrontément son forfait, mais semblait vouloir à tout prix cacher l'identité du deuxième criminel. L'accusé n'a pas manqué par ailleurs de culot en allant même jusqu'à proposer à la victime le mariage pour protéger son honneur, mais à condition qu'elle retire sa plainte. Proposition aliénée émanant d'un criminel insensible et apparemment inconscient des suites de son crime ignoble. Bouchra, quant à elle, a continué à clamer son indignation et exigeait tout simplement justice contre son agresseur immonde. «Je veux que mes agresseurs soient mis sous les verrous et qu'une peine répressive sévère soient prononcée à leur encontre», proclame-t-elle. Ce fait divers, à l'instar de beaucoup d'autres faits similaires, aborde un sujet très délicat. Il s'agit du grand risque que prennent de nombreuses jeunes femmes aujourd'hui en empruntant des taxis clandestins. Ces dernières, manquant aux consignes élémentaires de prudence, s'exposent à un véritable danger en prenant pour chauffeur un clandestin qui risque de se transformer, l'espace d'un voyage, en une bête féroce et acharnée. La prudence est vraiment de mise pour éviter de s'embarquer dans une aventure dont le dénouement risque d'être cauchemardesque. D. S