«D'une manière ou d'une autre, le Parti des travailleurs, PT, participera à la prochaine présidentielle. Le PT pèsera de tout son poids lors de cette échéance et on ne laissera aucun moyen d'expression qui nous sera ouvert nous échapper », c'est avec ces termes qu'a répondu, hier, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, à une question relative à sa candidature à la prochaine présidentielle, lors d'une conférence de presse tenue au siège de son parti sis à Belfort, Alger. Concernant le projet de la révision de la Constitution, Mme Hanoune a indiqué que son parti ne peut s'exprimer sur la question avant que le projet ne soit présenté à l'opinion. Par ailleurs, cette conférence était une occasion pour Mme Hanoune d'exposer les conclusions du PT suite à l'adoption, jeudi dernier, de la loi de finances 2009, par l'Assemblée populaire nationale. Expliquant la position de son parti qui, faut t-il le rappeler, s'est abstenu lors du vote de cette loi, la conférencière a noté que cette position était rendue possible suite au refus, d'un côté, de tous les amendements proposés et introduits par le PT et d'autre part suite à l'analyse et l'étude de tous les amendements introduits et qui ont été proposés au vote. Ainsi, le secrétaire générale du PT a exposé, devant un parterre de journalistes, les amendements introduits par le PT et refusés par l'assemblée. Il s'agit de 61 propositions toutes refusées. On peut citer l'amendement concernant la création de 13.000 postes budgétaires pour le secteur de l'Education nationale pour combler le déficit enregistré dans tous les niveaux (directeurs, enseignants…). L'autre amendement qui mérite d'être cité est celui relatif au SNMG qui doit passer, selon la proposition refusée, de 12.000 dinars actuellement à 35.000 dinars. Précisant que cette loi contient beaucoup d'insuffisances et de contradictions, Hanoune estime que cette dernière profite plus aux riches qu'aux pauvres. Qualifiant le jour de l'adoption de cette loi de terrible, elle a indiqué que «ce qui restait de crédibilité à l'APN, elle l'a perdue par le vote dogmatique de la loi de finances 2009 jeudi dernier ». Cela s'explique, selon elle, par le vote des députés de l'Alliance présidentielle contre la loi interdisant l'importation des médicaments produits localement, pourtant décidée par le Conseil des ministres et avalisée par le président de la République. Cette décision « ardue et positive », marque, selon Hanoune, une rupture avec le rapace étranger et la maffia locale et l'économie de bazar. «La majorité parlementaire qui a voté contre cette loi a fait preuve d'une cécité politique. Les lobbys et laboratoires étrangers qui veulent spolier le marché des médicaments algériens ont l'appui à l'intérieur de l'assemblée », a-t-elle déploré. Une assemblée qui doit d'ailleurs être dissoute ca, en plus qu'elle n'est pas représentative, « elle constitue un danger pour la nation ». Sur un autre chapitre et concernant le débat sur les faux moudjahidine qui survient à l'approche des dates symboles de la nation, la conférencière a nié toute relation entre ce débat et l'avènement du Premier Novembre. Selon elle, cette question qui est entourée de beaucoup d'amalgames doit être confiée aux historiens. Ce qui est part contre sûr, c'est que cette question n'est pas inscrite dans le programme politique du PT, a précisé Louiza Hanoune. A. K. «D'une manière ou d'une autre, le Parti des travailleurs, PT, participera à la prochaine présidentielle. Le PT pèsera de tout son poids lors de cette échéance et on ne laissera aucun moyen d'expression qui nous sera ouvert nous échapper », c'est avec ces termes qu'a répondu, hier, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, à une question relative à sa candidature à la prochaine présidentielle, lors d'une conférence de presse tenue au siège de son parti sis à Belfort, Alger. Concernant le projet de la révision de la Constitution, Mme Hanoune a indiqué que son parti ne peut s'exprimer sur la question avant que le projet ne soit présenté à l'opinion. Par ailleurs, cette conférence était une occasion pour Mme Hanoune d'exposer les conclusions du PT suite à l'adoption, jeudi dernier, de la loi de finances 2009, par l'Assemblée populaire nationale. Expliquant la position de son parti qui, faut t-il le rappeler, s'est abstenu lors du vote de cette loi, la conférencière a noté que cette position était rendue possible suite au refus, d'un côté, de tous les amendements proposés et introduits par le PT et d'autre part suite à l'analyse et l'étude de tous les amendements introduits et qui ont été proposés au vote. Ainsi, le secrétaire générale du PT a exposé, devant un parterre de journalistes, les amendements introduits par le PT et refusés par l'assemblée. Il s'agit de 61 propositions toutes refusées. On peut citer l'amendement concernant la création de 13.000 postes budgétaires pour le secteur de l'Education nationale pour combler le déficit enregistré dans tous les niveaux (directeurs, enseignants…). L'autre amendement qui mérite d'être cité est celui relatif au SNMG qui doit passer, selon la proposition refusée, de 12.000 dinars actuellement à 35.000 dinars. Précisant que cette loi contient beaucoup d'insuffisances et de contradictions, Hanoune estime que cette dernière profite plus aux riches qu'aux pauvres. Qualifiant le jour de l'adoption de cette loi de terrible, elle a indiqué que «ce qui restait de crédibilité à l'APN, elle l'a perdue par le vote dogmatique de la loi de finances 2009 jeudi dernier ». Cela s'explique, selon elle, par le vote des députés de l'Alliance présidentielle contre la loi interdisant l'importation des médicaments produits localement, pourtant décidée par le Conseil des ministres et avalisée par le président de la République. Cette décision « ardue et positive », marque, selon Hanoune, une rupture avec le rapace étranger et la maffia locale et l'économie de bazar. «La majorité parlementaire qui a voté contre cette loi a fait preuve d'une cécité politique. Les lobbys et laboratoires étrangers qui veulent spolier le marché des médicaments algériens ont l'appui à l'intérieur de l'assemblée », a-t-elle déploré. Une assemblée qui doit d'ailleurs être dissoute ca, en plus qu'elle n'est pas représentative, « elle constitue un danger pour la nation ». Sur un autre chapitre et concernant le débat sur les faux moudjahidine qui survient à l'approche des dates symboles de la nation, la conférencière a nié toute relation entre ce débat et l'avènement du Premier Novembre. Selon elle, cette question qui est entourée de beaucoup d'amalgames doit être confiée aux historiens. Ce qui est part contre sûr, c'est que cette question n'est pas inscrite dans le programme politique du PT, a précisé Louiza Hanoune. A. K.