Des études scientifiques ont démontré que le lavage soigné des mains avec du savon peut réduire les décès des enfants de 50 %. Les spécialistes s'entendent pour dire que cette action est un moyen simple, pas coûteux, mais pourtant tellement efficace pour améliorer l'hygiène dans de nombreux pays en voie de développement. Des études scientifiques ont démontré que le lavage soigné des mains avec du savon peut réduire les décès des enfants de 50 %. Les spécialistes s'entendent pour dire que cette action est un moyen simple, pas coûteux, mais pourtant tellement efficace pour améliorer l'hygiène dans de nombreux pays en voie de développement. Ce geste simple pourrait sauver de nombreuses vies en particulier celles des enfants âgés de moins de cinq ans, plus fragiles à contracter des maladies infectieuses dus aux germes bactériens qui se trouvent au niveau des mains. Aujourd'hui, une question capitale se pose. Comment transformer l'action de se laver les mains en un réflexe automatique et une conduite civique de base inhérente à la vie quotidienne ? «Si les enfants se lavent les mains avec de l'eau et du savon, après être allés aux toilettes, nous pourrons réduire de 50% le nombre d'enfants qui meurent chaque année avant l'âge de 5 ans. C'est quelque chose de très, très important», a souligné Mme Ouagenoune, médecin généraliste. La spécialiste, questionnée sur la nécessité du lavage des mains et la procédure permettant d'inculquer cette dimension importante dans l'éducation des chérubins, n'a pas manqué de dire que le lavage des mains reste un comportement civique essentiel censé être spontané et régulier. «Il est même recommandé que le lavage des mains s'effectue cinq fois par jour afin de se prémunir contre toute forme de maladie infectieuse», dira-t-elle. Mme Ouagenoune déplore, par ailleurs le fait que cette action bien que simple ne figure pas dans les habitudes saines de nombreuses personnes, malheureusement inconscientes des dangers encourus. «Les mains sont la source de nombreux microbes à l'origine d'inflammations et de pathologies graves dont le Choléra, les intoxications alimentaire, les diarrhées et autres troubles, d'où la nécessité de les laver fréquemment», insiste-t-elle. De leur côté, certains citoyens bien que conscients des risques encourus en manquant à cette règle d'hygiène et de prévention indispensable, prétextent la non-disponibilité de l'eau dans les établissements où ils travaillent ou dans les fast-food où ils prennent leur petit déjeuner. En effet, qui prend aujourd'hui la peine, avant de se mettre à table, de se rendre aux toilettes pour se laver les mains ? Même les parents, les éducateurs et les enseignants, censés être l'exemple des enfants, négligent parfois cet aspect. Mme Ouagenoune ajoute également que «la moitié des décès peuvent être évités si les enfants prennent l'habitude de se laver les mains avec du savon, avant les repas et après être passés aux toilettes». Elle affirme, par ailleurs, que la première journée mondiale du lavage des mains qui a coïncidé avec le 15 octobre dernier représente une véritable bataille planétaire pour l'hygiène dont les protagonistes seront les enfants eux-mêmes. «Ils sont ceux qui, une fois à la maison, dans leur famille et leur communauté vont faire entrer dans leur entourage un geste simple qui sauve des vies", continue-t-elle. Enfin, la spécialiste insiste sur le rôle éducatif important des parents et des éducateurs qui sont appelés à respecter cette règle civique et l'inculquer aux gosses et ce, afin de prévenir les maladies. Œuvrer à la promotion de cette pratique d'hygiène contribuera, de manière significative, aux efforts visant à diminuer significativement le taux de mortalité chez les jeunes enfants. D. S. Ce geste simple pourrait sauver de nombreuses vies en particulier celles des enfants âgés de moins de cinq ans, plus fragiles à contracter des maladies infectieuses dus aux germes bactériens qui se trouvent au niveau des mains. Aujourd'hui, une question capitale se pose. Comment transformer l'action de se laver les mains en un réflexe automatique et une conduite civique de base inhérente à la vie quotidienne ? «Si les enfants se lavent les mains avec de l'eau et du savon, après être allés aux toilettes, nous pourrons réduire de 50% le nombre d'enfants qui meurent chaque année avant l'âge de 5 ans. C'est quelque chose de très, très important», a souligné Mme Ouagenoune, médecin généraliste. La spécialiste, questionnée sur la nécessité du lavage des mains et la procédure permettant d'inculquer cette dimension importante dans l'éducation des chérubins, n'a pas manqué de dire que le lavage des mains reste un comportement civique essentiel censé être spontané et régulier. «Il est même recommandé que le lavage des mains s'effectue cinq fois par jour afin de se prémunir contre toute forme de maladie infectieuse», dira-t-elle. Mme Ouagenoune déplore, par ailleurs le fait que cette action bien que simple ne figure pas dans les habitudes saines de nombreuses personnes, malheureusement inconscientes des dangers encourus. «Les mains sont la source de nombreux microbes à l'origine d'inflammations et de pathologies graves dont le Choléra, les intoxications alimentaire, les diarrhées et autres troubles, d'où la nécessité de les laver fréquemment», insiste-t-elle. De leur côté, certains citoyens bien que conscients des risques encourus en manquant à cette règle d'hygiène et de prévention indispensable, prétextent la non-disponibilité de l'eau dans les établissements où ils travaillent ou dans les fast-food où ils prennent leur petit déjeuner. En effet, qui prend aujourd'hui la peine, avant de se mettre à table, de se rendre aux toilettes pour se laver les mains ? Même les parents, les éducateurs et les enseignants, censés être l'exemple des enfants, négligent parfois cet aspect. Mme Ouagenoune ajoute également que «la moitié des décès peuvent être évités si les enfants prennent l'habitude de se laver les mains avec du savon, avant les repas et après être passés aux toilettes». Elle affirme, par ailleurs, que la première journée mondiale du lavage des mains qui a coïncidé avec le 15 octobre dernier représente une véritable bataille planétaire pour l'hygiène dont les protagonistes seront les enfants eux-mêmes. «Ils sont ceux qui, une fois à la maison, dans leur famille et leur communauté vont faire entrer dans leur entourage un geste simple qui sauve des vies", continue-t-elle. Enfin, la spécialiste insiste sur le rôle éducatif important des parents et des éducateurs qui sont appelés à respecter cette règle civique et l'inculquer aux gosses et ce, afin de prévenir les maladies. Œuvrer à la promotion de cette pratique d'hygiène contribuera, de manière significative, aux efforts visant à diminuer significativement le taux de mortalité chez les jeunes enfants. D. S.
