Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a souhaité hier à Moscou une plus grande coopération russo-libyenne dans le domaine économique, notamment le pétrole et le gaz, dont les deux pays sont producteurs. "Malheureusement, par le passé, nos contacts se sont surtout développés dans les domaines militaire et politique. Il n'y avait pas de coopération dans les domaines civils", a déclaré M. Kadhafi au début d'une rencontre avec le président russe Dmitri Medvedev au Grand Palais du Kremlin. "Maintant la porte est ouverte pour développer la coopération dans ce domaine. Les compagnies russes ont commencé à être présentes dans les secteurs civils de l'économie libyenne", a-t-il noté. "La coopération dans le domaine pétro-gazier est d'actualité. Nous avons des approches communes concernant la politique gazière et pétrolière", a poursuivi M. Kadhafi, dont le pays est membre de l'Opep. "Nous allons parler des questions économiques et de la coordination dans le domaine de la politique extérieure, c'est-à-dire des questions qui sont importantes et d'actualité", a renchéri M. Medvedev. "Je suis sûr que ces discussions donneront un nouveau coup de pouce à nos relations amicales", a-t-il ajouté. Les relations entre Moscou et Tripoli, alliés à l'époque soviétique mais distants après la chute de l'URSS, se sont réchauffées lors de la visite de Vladimir Poutine, alors président, en Libye en avril. Le géant gazier russe Gazprom, qui dispose de plusieurs licences d'exploration et d'exploitation en Libye, et la Compagnie pétrolière nationale libyenne ont notamment signé en avril un accord de coopération dans ce pays et dans d'autres pays d'Afrique. Lors d'une rencontre vendredi à Moscou, les patrons des deux compagnies, Alexeï Miller et Choukri Ghanem, ont convenu de discussions en novembre avec le groupe italien Eni sur des projets communs, selon un communiqué de Gazprom. La Russie réfléchit aussi à la création d'un Opep du gaz auquel la Libye pourrait être associée. Tripoli a toutefois déçu Moscou en prenant ses distances avec ce projet, selon le quotidien russe Kommersant. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a souhaité hier à Moscou une plus grande coopération russo-libyenne dans le domaine économique, notamment le pétrole et le gaz, dont les deux pays sont producteurs. "Malheureusement, par le passé, nos contacts se sont surtout développés dans les domaines militaire et politique. Il n'y avait pas de coopération dans les domaines civils", a déclaré M. Kadhafi au début d'une rencontre avec le président russe Dmitri Medvedev au Grand Palais du Kremlin. "Maintant la porte est ouverte pour développer la coopération dans ce domaine. Les compagnies russes ont commencé à être présentes dans les secteurs civils de l'économie libyenne", a-t-il noté. "La coopération dans le domaine pétro-gazier est d'actualité. Nous avons des approches communes concernant la politique gazière et pétrolière", a poursuivi M. Kadhafi, dont le pays est membre de l'Opep. "Nous allons parler des questions économiques et de la coordination dans le domaine de la politique extérieure, c'est-à-dire des questions qui sont importantes et d'actualité", a renchéri M. Medvedev. "Je suis sûr que ces discussions donneront un nouveau coup de pouce à nos relations amicales", a-t-il ajouté. Les relations entre Moscou et Tripoli, alliés à l'époque soviétique mais distants après la chute de l'URSS, se sont réchauffées lors de la visite de Vladimir Poutine, alors président, en Libye en avril. Le géant gazier russe Gazprom, qui dispose de plusieurs licences d'exploration et d'exploitation en Libye, et la Compagnie pétrolière nationale libyenne ont notamment signé en avril un accord de coopération dans ce pays et dans d'autres pays d'Afrique. Lors d'une rencontre vendredi à Moscou, les patrons des deux compagnies, Alexeï Miller et Choukri Ghanem, ont convenu de discussions en novembre avec le groupe italien Eni sur des projets communs, selon un communiqué de Gazprom. La Russie réfléchit aussi à la création d'un Opep du gaz auquel la Libye pourrait être associée. Tripoli a toutefois déçu Moscou en prenant ses distances avec ce projet, selon le quotidien russe Kommersant.