Moussa Touati, président du FNA «Il faut un référendum populaire» Le président du FNA (Front national algérien) réitère la position de sa formation politique s'agissant de l'impératif de saisir le peuple par voie référendaire concernant cette question de la révision de la Constitution. « Il n'appartient à personne de priver le président de la République de l'exercice plein et entier de ses prérogatives constitutionnelles, mais ce dernier ne peut, à son tour, délester le pouvoir du peuple dans l'exercice de ses droits et surtout s'il est question des équilibres des institutions constitutionnelles ». Pour Moussa Touati, «l'annulation de la fonction de chef de gouvernement et son remplacement par celle de premier ministre ainsi que l'amendement annulant la limitation du nombre de mandats présidentiels méritent de notre point de vue une consultation populaire qui s'impose dans ce cas précis ». Touati, qui a annoncé sa candidature pour les élections présidentielles, considère que la révision de l'article 74 est une marche-arrière par rapport aux acquis du pluralisme politique. A . S. Mohamed Djemaâ, MSP «Il est temps que la femme joue pleinement son rôle» «La position du MSP (Mouvement de la société pour la paix) a déjà été exprimée par le Madjless Echourra lors de sa session du week end dernier», nous a indiqué Mohomed Djemaâ, membre du bureau national de ce parti chargé de la communication et de l'information. « Globalement, on est favorable aux amendements que compte introduire le président de la République à la Constitution. Car le MSP exprime toute sa satisfaction quant au renforcement du respect des symboles de la Révolution, comme il exprime son soutien à la consolidation des droits politiques des femmes ». Djemaâ a ajouté que «certains ont tendance à tort à imputer aux islamistes de se positionner contre l'émancipation et l'évolution des femmes. Evoquant la réorganisation du Pouvoir exécutif, Djemaâ souligne que «ce genre de réformes n'est en soi ni bon ni mauvais, il faut qu'il y est des garde- fous pour que le Parlement et le pouvoir judiciaire jouissent pleinement de leurs prérogatives constitutionnelles». S. A. Said Bouhadja, FLN «Nous soutenons le Président» Le parti du FLN réitère son soutien au président de la République pour la concrétisation du projet de révision de la Constitution. Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé de l'information, a indiqué que «la position du FLN est connue car nous soutenons le Président dans son initiative et sa démarche de réviser la Constitution». Selon notre interlocuteur, contacté hier, «cette position est amplement justifiée tant ces amendements sont non seulement d'une grande importance mais ils permettent aussi de préserver les grands équilibres entre les differents pouvoirs». Ces amendements, selon Bouhadja, «vont aussi réorganiser le Pouvoir exécutif tout en renforçant son unité». Il considère que la voie parlementaire pour la révision de la Constitution «est amplement suffisante du fait que les amendements sont partiels et limités et ce contrairement à l'avis de certains partis qui crient à qui veut les entendre qu'il fallait passer par le référendum». Moussa Touati, président du FNA «Il faut un référendum populaire» Le président du FNA (Front national algérien) réitère la position de sa formation politique s'agissant de l'impératif de saisir le peuple par voie référendaire concernant cette question de la révision de la Constitution. « Il n'appartient à personne de priver le président de la République de l'exercice plein et entier de ses prérogatives constitutionnelles, mais ce dernier ne peut, à son tour, délester le pouvoir du peuple dans l'exercice de ses droits et surtout s'il est question des équilibres des institutions constitutionnelles ». Pour Moussa Touati, «l'annulation de la fonction de chef de gouvernement et son remplacement par celle de premier ministre ainsi que l'amendement annulant la limitation du nombre de mandats présidentiels méritent de notre point de vue une consultation populaire qui s'impose dans ce cas précis ». Touati, qui a annoncé sa candidature pour les élections présidentielles, considère que la révision de l'article 74 est une marche-arrière par rapport aux acquis du pluralisme politique. A . S. Mohamed Djemaâ, MSP «Il est temps que la femme joue pleinement son rôle» «La position du MSP (Mouvement de la société pour la paix) a déjà été exprimée par le Madjless Echourra lors de sa session du week end dernier», nous a indiqué Mohomed Djemaâ, membre du bureau national de ce parti chargé de la communication et de l'information. « Globalement, on est favorable aux amendements que compte introduire le président de la République à la Constitution. Car le MSP exprime toute sa satisfaction quant au renforcement du respect des symboles de la Révolution, comme il exprime son soutien à la consolidation des droits politiques des femmes ». Djemaâ a ajouté que «certains ont tendance à tort à imputer aux islamistes de se positionner contre l'émancipation et l'évolution des femmes. Evoquant la réorganisation du Pouvoir exécutif, Djemaâ souligne que «ce genre de réformes n'est en soi ni bon ni mauvais, il faut qu'il y est des garde- fous pour que le Parlement et le pouvoir judiciaire jouissent pleinement de leurs prérogatives constitutionnelles». S. A. Said Bouhadja, FLN «Nous soutenons le Président» Le parti du FLN réitère son soutien au président de la République pour la concrétisation du projet de révision de la Constitution. Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé de l'information, a indiqué que «la position du FLN est connue car nous soutenons le Président dans son initiative et sa démarche de réviser la Constitution». Selon notre interlocuteur, contacté hier, «cette position est amplement justifiée tant ces amendements sont non seulement d'une grande importance mais ils permettent aussi de préserver les grands équilibres entre les differents pouvoirs». Ces amendements, selon Bouhadja, «vont aussi réorganiser le Pouvoir exécutif tout en renforçant son unité». Il considère que la voie parlementaire pour la révision de la Constitution «est amplement suffisante du fait que les amendements sont partiels et limités et ce contrairement à l'avis de certains partis qui crient à qui veut les entendre qu'il fallait passer par le référendum».