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Commémoration sur fond de divisions
Ramallah, anniversaire du décès d'Arafat
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 11 - 2008

Des milliers de Palestiniens ont marqué mardi en Cisjordanie le quatrième anniversaire de la mort de leur chef historique Yasser Arafat, symbole de leur unité, alors qu'ils sont plus que jamais divisés.
Des milliers de Palestiniens ont marqué mardi en Cisjordanie le quatrième anniversaire de la mort de leur chef historique Yasser Arafat, symbole de leur unité, alors qu'ils sont plus que jamais divisés.
La foule a afflué à la Mouqataa, le quartier général de l'Autorité palestinienne à Ramallah, pour participer à la commémoration lors de laquelle le président Mahmoud Abbas s'en est pris avec virulence aux islamistes du Hamas qui l'ont violemment délogé du pouvoir à Ghaza. Il a ainsi accusé le Hamas d'avoir délibérément saboté un dialogue interpalestinien qui était censé se tenir dimanche au Caire pour mettre fin aux divisions. «Ils ont raté cette opportunité et je parle là de la direction du Hamas», a-t-il dit. Il a accusé le Hamas d'avoir invoqué «de faux prétextes» pour boycotter le dialogue du Caire, répétant que ses services ne détenaient pas de prisonniers pour leurs opinions politiques comme le mouvement islamiste l'en accuse mais des personnes portant des armes illégalement ou collectant des fonds sans autorisation. Il a également affirmé que le Hamas avait empêché «sous la menace des armes» la tenue de commémorations pour marquer la mort d'Arafat à Ghaza. M. Abbas a rappelé que son Autorité continuait, en dépit du «putsch» du Hamas, de verser les salaires de quelque 77.000 fonctionnaires de Ghaza. «Quant aux autres, ils font venir de l'argent, des armes et des drogues par les tunnels (creusés sous la frontière avec l'Egypte) et en font le commerce», a-t-il ajouté en se référant toujours au Hamas. Mettant au défi le mouvement islamiste d'accepter la tenue d'«élections ou d'un référendum» dans les territoires pour sortir de la crise, il a appelé la Ligue arabe à «désigner clairement la partie qui a entravé le dialogue». Le Hamas a décidé à la dernière minute de boycotter le dialogue parrainé par l'Egypte en accusant M. Abbas de refuser de libérer plus de 500 de ses activistes détenus, selon le mouvement islamiste, par ses services en Cisjordanie. Aucune cérémonie à la mémoire d'Arafat n'a eu lieu à Ghaza. Un comité palestinien qui devait y organiser des célébrations pour marquer l'occasion a accusé lundi le Hamas de l'en avoir empêché. L'année dernière, huit Palestiniens avaient été tués et 130 blessés par la police du Hamas, qui avait ouvert le feu sur des manifestants à Ghaza après un rassemblement monstre à la mémoire d'Arafat. Ce mardi à Ramallah, les milliers de Palestiniens présents, venus de différentes villes de Cisjordanie, ont brandi des drapeaux palestiniens et des bannières du Fatah, le parti fondé par Arafat. M. Abbas a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du chef historique palestinien, dans l'enceinte du QG, au début d'une cérémonie retransmise en direct par la télévision officielle palestinienne. Toute la matinée, cette dernière a diffusé des chants à la gloire d'Arafat. Nayef Harbiyat, 83 ans, avait fait le trajet depuis Dhahiriya, une ville à l'autre bout de la Cisjordanie. «Avec chaque année qui passe, on réalise à quel point cet homme (Arafat) était le protecteur de ce peuple. Quatre ans après sa mort, nous vivons des divisions insurmontables», a-t-il regretté. «La disparition d'Arafat est la principale cause des divisions entre la Cisjordanie et Ghaza. Si Arafat avait été en vie, cela ne se serait jamais produit», a renchéri Maan Ahmad, un lycéen de 16 ans qui a fait l'école buissonnière pour venir de Tulkarem, dans le nord du territoire.Yasser Arafat, décédé le 11 novembre 2004 à l'âge de 75 ans dans un hôpital de la région parisienne, a été enterré dans la cour de la Mouqataa, où se dresse un mémorial qui lui est dédié. Les causes exactes de sa mort demeurent mystérieuses, plusieurs responsables palestiniens ayant accusé Israël de l'avoir empoisonné, ce que l'Etat hébreu dément.
La foule a afflué à la Mouqataa, le quartier général de l'Autorité palestinienne à Ramallah, pour participer à la commémoration lors de laquelle le président Mahmoud Abbas s'en est pris avec virulence aux islamistes du Hamas qui l'ont violemment délogé du pouvoir à Ghaza. Il a ainsi accusé le Hamas d'avoir délibérément saboté un dialogue interpalestinien qui était censé se tenir dimanche au Caire pour mettre fin aux divisions. «Ils ont raté cette opportunité et je parle là de la direction du Hamas», a-t-il dit. Il a accusé le Hamas d'avoir invoqué «de faux prétextes» pour boycotter le dialogue du Caire, répétant que ses services ne détenaient pas de prisonniers pour leurs opinions politiques comme le mouvement islamiste l'en accuse mais des personnes portant des armes illégalement ou collectant des fonds sans autorisation. Il a également affirmé que le Hamas avait empêché «sous la menace des armes» la tenue de commémorations pour marquer la mort d'Arafat à Ghaza. M. Abbas a rappelé que son Autorité continuait, en dépit du «putsch» du Hamas, de verser les salaires de quelque 77.000 fonctionnaires de Ghaza. «Quant aux autres, ils font venir de l'argent, des armes et des drogues par les tunnels (creusés sous la frontière avec l'Egypte) et en font le commerce», a-t-il ajouté en se référant toujours au Hamas. Mettant au défi le mouvement islamiste d'accepter la tenue d'«élections ou d'un référendum» dans les territoires pour sortir de la crise, il a appelé la Ligue arabe à «désigner clairement la partie qui a entravé le dialogue». Le Hamas a décidé à la dernière minute de boycotter le dialogue parrainé par l'Egypte en accusant M. Abbas de refuser de libérer plus de 500 de ses activistes détenus, selon le mouvement islamiste, par ses services en Cisjordanie. Aucune cérémonie à la mémoire d'Arafat n'a eu lieu à Ghaza. Un comité palestinien qui devait y organiser des célébrations pour marquer l'occasion a accusé lundi le Hamas de l'en avoir empêché. L'année dernière, huit Palestiniens avaient été tués et 130 blessés par la police du Hamas, qui avait ouvert le feu sur des manifestants à Ghaza après un rassemblement monstre à la mémoire d'Arafat. Ce mardi à Ramallah, les milliers de Palestiniens présents, venus de différentes villes de Cisjordanie, ont brandi des drapeaux palestiniens et des bannières du Fatah, le parti fondé par Arafat. M. Abbas a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du chef historique palestinien, dans l'enceinte du QG, au début d'une cérémonie retransmise en direct par la télévision officielle palestinienne. Toute la matinée, cette dernière a diffusé des chants à la gloire d'Arafat. Nayef Harbiyat, 83 ans, avait fait le trajet depuis Dhahiriya, une ville à l'autre bout de la Cisjordanie. «Avec chaque année qui passe, on réalise à quel point cet homme (Arafat) était le protecteur de ce peuple. Quatre ans après sa mort, nous vivons des divisions insurmontables», a-t-il regretté. «La disparition d'Arafat est la principale cause des divisions entre la Cisjordanie et Ghaza. Si Arafat avait été en vie, cela ne se serait jamais produit», a renchéri Maan Ahmad, un lycéen de 16 ans qui a fait l'école buissonnière pour venir de Tulkarem, dans le nord du territoire.Yasser Arafat, décédé le 11 novembre 2004 à l'âge de 75 ans dans un hôpital de la région parisienne, a été enterré dans la cour de la Mouqataa, où se dresse un mémorial qui lui est dédié. Les causes exactes de sa mort demeurent mystérieuses, plusieurs responsables palestiniens ayant accusé Israël de l'avoir empoisonné, ce que l'Etat hébreu dément.


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