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Un héritage menacé
Palestine, Cinquième anniversaire de la disparition de Yasser arafat
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 11 - 2009

Cinq ans après la mort de Yasser Arafat, dit Abou Ammar, les Palestiniens se sentent toujours orphelins de leur chef historique et charismatique.
Cinq ans après la mort de Yasser Arafat, dit Abou Ammar, les Palestiniens se sentent toujours orphelins de leur chef historique et charismatique.
Selon un récent sondage, 81.9% d'entre eux regrettent sa disparition le 11 novembre 2004 à l'âge de 75 ans à la suite d'un longue maladie.Ces sentiments sont d'autant plus vifs que leur camp est affaibli, divisé, et que les rêves de paix et d'un Etat palestinien indépendant paraissent plus éloignés que jamais. "Abou Ammar était et reste toujours le symbole de notre lutte. C'est lui qui a dirigé le navire palestinien pendant des décennies en dépit des tempêtes", affirme Mohammed Dhaher, 49 ans, un Palestinien de Jéricho. Le mausolée blanc du "raïs" à Ramallah, tout près de son ancien QG de la mouqataa, le siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie, est devenu un lieu de recueillement. Le président Arafat est un symbole de la révolution palestinienne, et je ne peux pas venir à Ramallah sans réciter la Fatiha sur sa tombe", explique Nader Ismail, qui ne manque jamais une occasion de s'y rendre. "Lorsqu'Abou Ammar était là, le monde entier nous respectait, mais à présent, nous sommes très faibles", déplore Sali Abou Nadir, 36 ans, enseignant à Naplouse. "Aujourd'hui, nous sommes comme un ballon de foot dans lequel tout le monde tape", dit-il se lamentant des déchirures du camp palestinien. La rupture entre l'Autorité palestinienne et les islamistes du Hamas a été consommée en juin 2007, lorsque ces derniers ont évincé par la force leur rival du Fatah de la bande de Gaza. Le Hamas est très critique vis-à-vis de M. Mahmoud Abbas, actuel président de l'autorité palestinienne. Ses plus récents reproches concernent la gestion du rapport Goldstone qui accuse Israel de crimes de guerre durant son agression contre Ghaza et finalement soumis à deux instances de l'ONU et adopté. Le "dialogue de réconciliation" engagé sous l'égide du Caire, est pour l'heure sans résultat. Et dans l'attente, l'Autorité palestinnienne ne règne que sur la Cisjordanie et le Hamas continue à régner sur Gaza en état de siège et soumis à un strict blocus israélien. Le Hamas qui ne reconnait plus la légitimité de Mahmoud Abbas a dit interdire le processus électoral à Ghaza au risque d'approfondir la scission. "Si cette division s'était produite sous Arafat, il aurait eu le sentiment de mourir dix fois par heure. Cette sombre discorde est la plus douloureuse des blessures palestiniennes", commente Saëb Erakat, l'un des compagnons de route de Yasser Arafat et prinçipal négoçiateur de paix. Arafat "refusait de faire des concessions sur les principes. Nous avons payé le prix pour cela, mais c'est grâce à ça qu'on a pu préserver notre unité nationale", argue un responsable du mouvement Hamas à Gaza, Ismaïl Abou Radouane.
Il "croyait à l'option de la résistance comme une des options stratégiques pour permettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits, contrairement à Mahmoud Abbas", poursuit le représentant du Hamas. Affaibli sur le plan interne meme si une majorité de Palestiniens continuent à lui faire confiance, M. Abbas, le successeur d'Arafat à la présidence de l'Autorité palestinienne, a décidé de ne pas briguer de nouveau mandat lors des prochaines élections générales palestiniennes, prévues le 24 janvier 2010, en raison du blocage du processus de paix. Il envisagerait même l'option de la démission, excédé par des négoçiations de paix improductives ou seuls les Palestiniens font des concessions et tiennent leurs engagements, les Israéliens refusant un gel complet de la colonisation. Les derniers «dérapages » de Hillary Clinton puis leur minimisation laissent penser que se disputeraient à la Maison-blanche deux attitudes vis-à-vis d'un règlement au Proche-Orient.Mais comme le remarque M. Mohamed Dahlane un haut responsable du Fatah « la grande crise,c'est l'occupation israelienne, pas de savoir si Abbas va démissionner ou pas. Si quelqu'un d'autre devient président Israël le traitera de la même façon. Le slogan d'une solution à deux Etats doit se transformer en décision politique appuyée par les institutions internationales ». L'enlisement du processus de paix et les profondes divisions inter-palestiniennes menacent l'héritage de Yasser Arafat, qui avait réussi à incarner la cause nationale palestinienne. Un grand rassemblement est prévu mercredi en Cisjordanie pour marquer l'anniversaire de son décès, alors que le Hamas a interdit toute commémoration ainsi que les affiches d'Arafat dans la bande de Gaza.
Abbas réclame le démentèlement des colonies israéliennes
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réclamé mercredi le démantèlement de toutes les colonies israéliennes dans les territoires occupés, lors d'un discours commémorant le 5e anniversaire de la mort du leader historique Yasser Arafat. "Il est de notre droit de demander le démantèlement de toutes les colonies car elles sont illégales", a déclaré M. Abbas dans cette allocution à Ramallah (Cisjordanie). Il a exclu toute reprise des négociations de paix sans un arrêt total des implantations en Cisjordanie occupée dont Al-Qods annexée en juin 1967.
Selon un récent sondage, 81.9% d'entre eux regrettent sa disparition le 11 novembre 2004 à l'âge de 75 ans à la suite d'un longue maladie.Ces sentiments sont d'autant plus vifs que leur camp est affaibli, divisé, et que les rêves de paix et d'un Etat palestinien indépendant paraissent plus éloignés que jamais. "Abou Ammar était et reste toujours le symbole de notre lutte. C'est lui qui a dirigé le navire palestinien pendant des décennies en dépit des tempêtes", affirme Mohammed Dhaher, 49 ans, un Palestinien de Jéricho. Le mausolée blanc du "raïs" à Ramallah, tout près de son ancien QG de la mouqataa, le siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie, est devenu un lieu de recueillement. Le président Arafat est un symbole de la révolution palestinienne, et je ne peux pas venir à Ramallah sans réciter la Fatiha sur sa tombe", explique Nader Ismail, qui ne manque jamais une occasion de s'y rendre. "Lorsqu'Abou Ammar était là, le monde entier nous respectait, mais à présent, nous sommes très faibles", déplore Sali Abou Nadir, 36 ans, enseignant à Naplouse. "Aujourd'hui, nous sommes comme un ballon de foot dans lequel tout le monde tape", dit-il se lamentant des déchirures du camp palestinien. La rupture entre l'Autorité palestinienne et les islamistes du Hamas a été consommée en juin 2007, lorsque ces derniers ont évincé par la force leur rival du Fatah de la bande de Gaza. Le Hamas est très critique vis-à-vis de M. Mahmoud Abbas, actuel président de l'autorité palestinienne. Ses plus récents reproches concernent la gestion du rapport Goldstone qui accuse Israel de crimes de guerre durant son agression contre Ghaza et finalement soumis à deux instances de l'ONU et adopté. Le "dialogue de réconciliation" engagé sous l'égide du Caire, est pour l'heure sans résultat. Et dans l'attente, l'Autorité palestinnienne ne règne que sur la Cisjordanie et le Hamas continue à régner sur Gaza en état de siège et soumis à un strict blocus israélien. Le Hamas qui ne reconnait plus la légitimité de Mahmoud Abbas a dit interdire le processus électoral à Ghaza au risque d'approfondir la scission. "Si cette division s'était produite sous Arafat, il aurait eu le sentiment de mourir dix fois par heure. Cette sombre discorde est la plus douloureuse des blessures palestiniennes", commente Saëb Erakat, l'un des compagnons de route de Yasser Arafat et prinçipal négoçiateur de paix. Arafat "refusait de faire des concessions sur les principes. Nous avons payé le prix pour cela, mais c'est grâce à ça qu'on a pu préserver notre unité nationale", argue un responsable du mouvement Hamas à Gaza, Ismaïl Abou Radouane.
Il "croyait à l'option de la résistance comme une des options stratégiques pour permettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits, contrairement à Mahmoud Abbas", poursuit le représentant du Hamas. Affaibli sur le plan interne meme si une majorité de Palestiniens continuent à lui faire confiance, M. Abbas, le successeur d'Arafat à la présidence de l'Autorité palestinienne, a décidé de ne pas briguer de nouveau mandat lors des prochaines élections générales palestiniennes, prévues le 24 janvier 2010, en raison du blocage du processus de paix. Il envisagerait même l'option de la démission, excédé par des négoçiations de paix improductives ou seuls les Palestiniens font des concessions et tiennent leurs engagements, les Israéliens refusant un gel complet de la colonisation. Les derniers «dérapages » de Hillary Clinton puis leur minimisation laissent penser que se disputeraient à la Maison-blanche deux attitudes vis-à-vis d'un règlement au Proche-Orient.Mais comme le remarque M. Mohamed Dahlane un haut responsable du Fatah « la grande crise,c'est l'occupation israelienne, pas de savoir si Abbas va démissionner ou pas. Si quelqu'un d'autre devient président Israël le traitera de la même façon. Le slogan d'une solution à deux Etats doit se transformer en décision politique appuyée par les institutions internationales ». L'enlisement du processus de paix et les profondes divisions inter-palestiniennes menacent l'héritage de Yasser Arafat, qui avait réussi à incarner la cause nationale palestinienne. Un grand rassemblement est prévu mercredi en Cisjordanie pour marquer l'anniversaire de son décès, alors que le Hamas a interdit toute commémoration ainsi que les affiches d'Arafat dans la bande de Gaza.
Abbas réclame le démentèlement des colonies israéliennes
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réclamé mercredi le démantèlement de toutes les colonies israéliennes dans les territoires occupés, lors d'un discours commémorant le 5e anniversaire de la mort du leader historique Yasser Arafat. "Il est de notre droit de demander le démantèlement de toutes les colonies car elles sont illégales", a déclaré M. Abbas dans cette allocution à Ramallah (Cisjordanie). Il a exclu toute reprise des négociations de paix sans un arrêt total des implantations en Cisjordanie occupée dont Al-Qods annexée en juin 1967.


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