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Un plan pour protéger le continent
Commission africaine des changements climatiques
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 11 - 2008

Même si l'Afrique n'émet qu'un faible taux de CO2, les conséquences sur le continent, induites par les changements climatiques, sont très prononcées.
Même si l'Afrique n'émet qu'un faible taux de CO2, les conséquences sur le continent, induites par les changements climatiques, sont très prononcées.
Le continent africain émet le taux le plus faible de gaz carbonique (CO2). Pourtant il est touché au même titre que les pays industrialisés par les changements climatiques qui résultent de ce gaz. Pour y faire face, la commission africaine des changements climatique semble déterminer à redresser ce déséquilibre, du moins en indemnisant la partie altérée. « Actuellement l'emmagasinement d'une tonne de gaz carbonique équivaut à 50 dollars selon le protocole de Kyoto », c'est ce qu'a annoncé hier Mustapha Kara, directeur de l'Agence nationale des changements climatiques (ANCC) lors d'une conférence organisée au centre de presse El Moudjahid. La norme fixée par le protocole en question est de 2%. Ainsi le continent africain doit être indemnisé sur les 1,1% de différence. Les observateurs estiment que cette indemnisation, si elle est accordée, ne pourra se faire que par le biais d'aides économiques, en matière de nouvelles technologies notamment.
Il convient, à cet effet, de mentionner que l'Afrique émet un taux de 0,9 % de CO2, ce qui représente le taux le plus faible au monde
Il est à noter que la commission préparatoire pour le sommet africain a eu lieu hier. Le sommet, lui-même, est prévu pour les 19 et 20 de ce mois. Il réunira les ministres des pays africains pour débattre des résolutions à entreprendre pour « sensibiliser » les pays industrialisés pour diminuer l'émission de ce gaz. Le sommet sera précédé par 3 journées d'études qui réuniront les experts des pays africains pour le préparer.
Même si l'Afrique n'émet qu'un faible taux de CO2, les conséquences sur le continent, induites par les changements climatiques, sont très prononcés à croire les propos de M. Kara. « C'est une contradiction flagrante le continent africain : c'est la zone la plus riche en ressources hydriques et celle qui émet le moins de CO2, mais c'est le continent qui souffrent le plus de sécheresse et des changements climatiques » a-t-il expliqué. Le continent africain est considéré comme le réservoir d'eau le plus important dans le monde. Malgré cela ses populations souffrent de la sécheresse. Cette dernière n'est, cependant, pas la seule manifestation des changements climatiques en Afrique. A elle, s'ajoutent, les inondations et le réchauffement du climat. Ceci risque encore d'avoir un impact plus néfaste sur les économies des pays africain. La crise alimentaire dans ce continent risque ainsi d'être aggravée puisque le calendrier agricole peut sérieusement être affecté par ces changements. L'Algérie n'est donc pas plus épargnée puisqù elle est exposée aux changements climatiques. « la catastrophe de Gardaia en est la plus grande preuve» selon M. kara.
L. B.
Le continent africain émet le taux le plus faible de gaz carbonique (CO2). Pourtant il est touché au même titre que les pays industrialisés par les changements climatiques qui résultent de ce gaz. Pour y faire face, la commission africaine des changements climatique semble déterminer à redresser ce déséquilibre, du moins en indemnisant la partie altérée. « Actuellement l'emmagasinement d'une tonne de gaz carbonique équivaut à 50 dollars selon le protocole de Kyoto », c'est ce qu'a annoncé hier Mustapha Kara, directeur de l'Agence nationale des changements climatiques (ANCC) lors d'une conférence organisée au centre de presse El Moudjahid. La norme fixée par le protocole en question est de 2%. Ainsi le continent africain doit être indemnisé sur les 1,1% de différence. Les observateurs estiment que cette indemnisation, si elle est accordée, ne pourra se faire que par le biais d'aides économiques, en matière de nouvelles technologies notamment.
Il convient, à cet effet, de mentionner que l'Afrique émet un taux de 0,9 % de CO2, ce qui représente le taux le plus faible au monde
Il est à noter que la commission préparatoire pour le sommet africain a eu lieu hier. Le sommet, lui-même, est prévu pour les 19 et 20 de ce mois. Il réunira les ministres des pays africains pour débattre des résolutions à entreprendre pour « sensibiliser » les pays industrialisés pour diminuer l'émission de ce gaz. Le sommet sera précédé par 3 journées d'études qui réuniront les experts des pays africains pour le préparer.
Même si l'Afrique n'émet qu'un faible taux de CO2, les conséquences sur le continent, induites par les changements climatiques, sont très prononcés à croire les propos de M. Kara. « C'est une contradiction flagrante le continent africain : c'est la zone la plus riche en ressources hydriques et celle qui émet le moins de CO2, mais c'est le continent qui souffrent le plus de sécheresse et des changements climatiques » a-t-il expliqué. Le continent africain est considéré comme le réservoir d'eau le plus important dans le monde. Malgré cela ses populations souffrent de la sécheresse. Cette dernière n'est, cependant, pas la seule manifestation des changements climatiques en Afrique. A elle, s'ajoutent, les inondations et le réchauffement du climat. Ceci risque encore d'avoir un impact plus néfaste sur les économies des pays africain. La crise alimentaire dans ce continent risque ainsi d'être aggravée puisque le calendrier agricole peut sérieusement être affecté par ces changements. L'Algérie n'est donc pas plus épargnée puisqù elle est exposée aux changements climatiques. « la catastrophe de Gardaia en est la plus grande preuve» selon M. kara.
L. B.


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