World économique forum's global competitiveness rapport a établi un rapport, basé sur les opinions de cadres de banques, attribuant une note comprise entre 1 et 7 aux banques du monde entier. Il a à cette occasion, donné une mauvaise note à l'Algérie et à son système bancaire, en la classant à la 134e place avec (3,9) soit juste au dessous de la Libye (4,00). Il est reproché aux banques algériennes leur système archaïque et leurs services très en retard par rapport aux autres pays. Malgré une bonne réputation de leurs cadres et de leurs compétences techniques, la gestion des comptes et des crédits est remise en cause. Un cadre financier de la banque d'Algérie nous explique que «les raisons de ce classement du système bancaire algérien provient des comportements issus d'une longue période traversée par une économie administrée et une planification centralisée». Plus explicite, il releve que "le système bancaire algérien dispose d'un système de paiement et de communication reposant sur des procédés et des techniques obsolètes, une lourdeur dans la procédure d'évaluation des crédits, un déficit de management, des délais longs de traitement des demandes de financement ainsi que des de financement décisions fondées beaucoup plus sur des garanties que sur l'analyse des risques de projet, une faiblesse des crédits à moyen et long terme malgré la présence d'une forte liquidité due à l'embellie financière au niveau macroéconomique et à la mise en œuvre du plan de relance, une médiocre qualité des services de base accompagnée d'un accueil mal apprécié par la clientèle et des délais de traitement des chèques et des transferts de fonds interbancaires considérés comme trop longs». Le secteur bancaire algérien bénéficie de certains atouts dont, un réseau bancaire important, des ressources humaines plus ou moins formées et expérimentées mais, selon le cadre bancaire, «le système ne leur permet pas la prise de décision, et même après des formations longues et coûteuses, ces cadres regagnent les mêmes postes et de ce fait, la banque ne profite pas de leurs compétences, le plus important pour une banque est un employé formé et un système performant, mais le système bancaire algérien n'est pas adapté aux normes internationales, et même quand il y a des tentatives pour acquérir de nouveaux systèmes, ils sont voué à l'échec pour la simple raisons qu'ils sont mal appliqués». Pour conclure le financier rajoute «il y a un problème de conjoncture. Il faut changer les méthodes, et ne pas marginaliser les compétences que la banque algérienne a la chance d'avoir». De ce fait, le mauvais classement du système bancaire algérien résulte du fait que les bonnes personnes ne sont pas aux bonnes places en plus de l'inadaptation de ce système à l'ouverture du pays sur l'économie de marché. N. H. World économique forum's global competitiveness rapport a établi un rapport, basé sur les opinions de cadres de banques, attribuant une note comprise entre 1 et 7 aux banques du monde entier. Il a à cette occasion, donné une mauvaise note à l'Algérie et à son système bancaire, en la classant à la 134e place avec (3,9) soit juste au dessous de la Libye (4,00). Il est reproché aux banques algériennes leur système archaïque et leurs services très en retard par rapport aux autres pays. Malgré une bonne réputation de leurs cadres et de leurs compétences techniques, la gestion des comptes et des crédits est remise en cause. Un cadre financier de la banque d'Algérie nous explique que «les raisons de ce classement du système bancaire algérien provient des comportements issus d'une longue période traversée par une économie administrée et une planification centralisée». Plus explicite, il releve que "le système bancaire algérien dispose d'un système de paiement et de communication reposant sur des procédés et des techniques obsolètes, une lourdeur dans la procédure d'évaluation des crédits, un déficit de management, des délais longs de traitement des demandes de financement ainsi que des de financement décisions fondées beaucoup plus sur des garanties que sur l'analyse des risques de projet, une faiblesse des crédits à moyen et long terme malgré la présence d'une forte liquidité due à l'embellie financière au niveau macroéconomique et à la mise en œuvre du plan de relance, une médiocre qualité des services de base accompagnée d'un accueil mal apprécié par la clientèle et des délais de traitement des chèques et des transferts de fonds interbancaires considérés comme trop longs». Le secteur bancaire algérien bénéficie de certains atouts dont, un réseau bancaire important, des ressources humaines plus ou moins formées et expérimentées mais, selon le cadre bancaire, «le système ne leur permet pas la prise de décision, et même après des formations longues et coûteuses, ces cadres regagnent les mêmes postes et de ce fait, la banque ne profite pas de leurs compétences, le plus important pour une banque est un employé formé et un système performant, mais le système bancaire algérien n'est pas adapté aux normes internationales, et même quand il y a des tentatives pour acquérir de nouveaux systèmes, ils sont voué à l'échec pour la simple raisons qu'ils sont mal appliqués». Pour conclure le financier rajoute «il y a un problème de conjoncture. Il faut changer les méthodes, et ne pas marginaliser les compétences que la banque algérienne a la chance d'avoir». De ce fait, le mauvais classement du système bancaire algérien résulte du fait que les bonnes personnes ne sont pas aux bonnes places en plus de l'inadaptation de ce système à l'ouverture du pays sur l'économie de marché. N. H.