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La production locale en diffculté
Industrie du prêt-à-porter
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2008

Les Algériens semblent de plus en plus préférer la production locale dans le prê- à-porter. C'est ce qui semble se dégager à la vue de certaines boutiques à Alger qui demeurent ouvertes malgré l'envahissement du marché par les produits « made in
China ». Abordés dans la rue, les citoyens n'hésitent plus à afficher un certain «patriotisme économique», d'autant que l'expérience des vêtements chinois pas chers a édifié plus d'un sur le rapport minimum en matière de qualité et de prix. Cela dit, ce retour du prêt-à-porter national demeure encore trop timide et l'avance prise par les marchandises étrangères est bien difficile à rattraper. Aussi, les boutiques spécialisées dans la production nationale, même si elles donnent l'impression de faire d'assez bonnes affaires ces derniers temps, n'en sont pas moins en voie de disparition.
Le sursaut du Made in Algeria vient donc tardivement, mais il est un fait, c'est qu'il branche de plus en plus de parents qui ont tendance à opter pour la production nationale dans leurs achats pour l'Aïd et autres, Ils seraient en effet, des milliers d'Algériens qui préfèrent le produit algérien, à l'instar des produits provenant de l'étranger. Les raisons sont multiples. Selon les déclarations des consommateurs que nous avons rencontré, la première raison, ce sont les prix des produits étrangers. Un consommateur de production nationale explique : «Le prix d'un pantalon de marque européenne est à 1800 DA, ceux de la production locale sont entre 800 et 1000 DA». «C'est la première raison qui m'amène à préférer la production locale», déclare le consommateur. La contrefaçon est aussi l'une des causes qui poussent les Algériens à choisir la production locale, vu que les prix sont abordables ainsi que la qualité de certains produits qui se sont imposés au même niveau des produits provenant de marchés étrangers notamment ceux. Selon les dernières déclarations de Redha Hamiani, président du FCE, lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires à la Chambre de commerce et de l'industrie de l'Oranie.
« …Nous perdrons, chaque année, 10% de protection sur les produits fabriqués localement. Pour le moment, on n'est pas prêt pour affronter l'importation massive des produits européens». Selon les dires du président du FCE, l'Algérie n'est pas en mesure d'affronter les produits étrangers, ce qui veut dire que la production locale va disparaître. Quelle est la meilleure solution pour protéger les producteurs locaux ? Car ces derniers font face à bien des contraintes.
S. D.
Les Algériens semblent de plus en plus préférer la production locale dans le prê- à-porter. C'est ce qui semble se dégager à la vue de certaines boutiques à Alger qui demeurent ouvertes malgré l'envahissement du marché par les produits « made in
China ». Abordés dans la rue, les citoyens n'hésitent plus à afficher un certain «patriotisme économique», d'autant que l'expérience des vêtements chinois pas chers a édifié plus d'un sur le rapport minimum en matière de qualité et de prix. Cela dit, ce retour du prêt-à-porter national demeure encore trop timide et l'avance prise par les marchandises étrangères est bien difficile à rattraper. Aussi, les boutiques spécialisées dans la production nationale, même si elles donnent l'impression de faire d'assez bonnes affaires ces derniers temps, n'en sont pas moins en voie de disparition.
Le sursaut du Made in Algeria vient donc tardivement, mais il est un fait, c'est qu'il branche de plus en plus de parents qui ont tendance à opter pour la production nationale dans leurs achats pour l'Aïd et autres, Ils seraient en effet, des milliers d'Algériens qui préfèrent le produit algérien, à l'instar des produits provenant de l'étranger. Les raisons sont multiples. Selon les déclarations des consommateurs que nous avons rencontré, la première raison, ce sont les prix des produits étrangers. Un consommateur de production nationale explique : «Le prix d'un pantalon de marque européenne est à 1800 DA, ceux de la production locale sont entre 800 et 1000 DA». «C'est la première raison qui m'amène à préférer la production locale», déclare le consommateur. La contrefaçon est aussi l'une des causes qui poussent les Algériens à choisir la production locale, vu que les prix sont abordables ainsi que la qualité de certains produits qui se sont imposés au même niveau des produits provenant de marchés étrangers notamment ceux. Selon les dernières déclarations de Redha Hamiani, président du FCE, lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires à la Chambre de commerce et de l'industrie de l'Oranie.
« …Nous perdrons, chaque année, 10% de protection sur les produits fabriqués localement. Pour le moment, on n'est pas prêt pour affronter l'importation massive des produits européens». Selon les dires du président du FCE, l'Algérie n'est pas en mesure d'affronter les produits étrangers, ce qui veut dire que la production locale va disparaître. Quelle est la meilleure solution pour protéger les producteurs locaux ? Car ces derniers font face à bien des contraintes.
S. D.


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