Renforcer la coopération entre les secteurs de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle au cœur d'une rencontre entre les deux ministres    Hadj 2025 : les pèlerins accomplissant la Omra appelés au respect des mesures règlementaires décidées par les autorités saoudiennes    Le cinéma algérien connait une "véritable dynamique"    L'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 63e jour consécutif    L'artiste Bilal Boutobba remporte le Prix national "Martyr Mostefa Ben Boulaïd" des arts plastiques    Agression sioniste contre la Cisjordanie: MSF déplore une situation "extrêmement précaire"    Le ministère de la Jeunesse organise une campagne de sensibilisation sur la lutte contre la drogue et les substances psychotropes    L'interdiction de l'entrée de l'aide à Ghaza est "une punition collective" contre la population    Mondial 2026/Algérie-Mozambique: les Verts intensifient leur préparation à Sidi Moussa    Lutte contre le terrorisme: signature d'un protocole de coopération entre l'ONSC et le AUCTC    Sayoud salue le rôle actif des services de l'Office national de la météorologie    Ces Français islamophobes qui ne prennent plus la précaution de marcher sur des œufs    Une accélération des activités israéliennes de colonisation    Manifestations contre le racisme et l'extrême droite    2.940 km en fibre optique posés    Djamel Menad, une autre légende du football algérien s'en va    Boxe : George Foreman, légende des poids lourds, est mort à 76 ans    La CAF interdit les maillots à caractère politique    Une ligne ferroviaire entre Médéa et Blida est le rêve de toute une population    Décès de l'ancien international algérien de football Djamel Menad Condoléances du président de la République    Merad préside le lancement officiel de la plate-forme numérique «Formulaires services de police»    Ouverture du 5e Salon de la femme et de la famille productive    Des réalisations satisfaisantes et des projets en perspectifs    «La critique n'a jamais été interdite en Algérie»    Consommation à Mostaganem La pomme de terre cédée à 120 DA    Le groupe «Djmawi Africa» galvanise le public    Le massacre de 118 civils innocents ou le paroxysme de l'horreur    Islam : Pratique et spiritualité    Intégration de 82.410 enseignants contractuels: Sadaoui salue la décision du président de la République    Le président de la République approuve l'importation d'un million de têtes de bétail en prévision de l'Aïd El-Adha    Le président de la République réaffirme son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie à Sao Tomé-et-Principe    Qualifs/Mondial 2026: les Verts reprennent l'entraînement à Sidi Moussa    CHAN 2024: les Algériens achèvent leur stage à Annaba    Le Chahid du devoir national, le pilote lieutenant-colonel Bekkouche Nasr inhumé au cimetière de Sidi-Youcef    Algérie-France: "le contentieux a été créé de toutes pièces"        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    









La production locale en diffculté
Industrie du prêt-à-porter
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2008

Les Algériens semblent de plus en plus préférer la production locale dans le prê- à-porter. C'est ce qui semble se dégager à la vue de certaines boutiques à Alger qui demeurent ouvertes malgré l'envahissement du marché par les produits « made in
China ». Abordés dans la rue, les citoyens n'hésitent plus à afficher un certain «patriotisme économique», d'autant que l'expérience des vêtements chinois pas chers a édifié plus d'un sur le rapport minimum en matière de qualité et de prix. Cela dit, ce retour du prêt-à-porter national demeure encore trop timide et l'avance prise par les marchandises étrangères est bien difficile à rattraper. Aussi, les boutiques spécialisées dans la production nationale, même si elles donnent l'impression de faire d'assez bonnes affaires ces derniers temps, n'en sont pas moins en voie de disparition.
Le sursaut du Made in Algeria vient donc tardivement, mais il est un fait, c'est qu'il branche de plus en plus de parents qui ont tendance à opter pour la production nationale dans leurs achats pour l'Aïd et autres, Ils seraient en effet, des milliers d'Algériens qui préfèrent le produit algérien, à l'instar des produits provenant de l'étranger. Les raisons sont multiples. Selon les déclarations des consommateurs que nous avons rencontré, la première raison, ce sont les prix des produits étrangers. Un consommateur de production nationale explique : «Le prix d'un pantalon de marque européenne est à 1800 DA, ceux de la production locale sont entre 800 et 1000 DA». «C'est la première raison qui m'amène à préférer la production locale», déclare le consommateur. La contrefaçon est aussi l'une des causes qui poussent les Algériens à choisir la production locale, vu que les prix sont abordables ainsi que la qualité de certains produits qui se sont imposés au même niveau des produits provenant de marchés étrangers notamment ceux. Selon les dernières déclarations de Redha Hamiani, président du FCE, lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires à la Chambre de commerce et de l'industrie de l'Oranie.
« …Nous perdrons, chaque année, 10% de protection sur les produits fabriqués localement. Pour le moment, on n'est pas prêt pour affronter l'importation massive des produits européens». Selon les dires du président du FCE, l'Algérie n'est pas en mesure d'affronter les produits étrangers, ce qui veut dire que la production locale va disparaître. Quelle est la meilleure solution pour protéger les producteurs locaux ? Car ces derniers font face à bien des contraintes.
S. D.
Les Algériens semblent de plus en plus préférer la production locale dans le prê- à-porter. C'est ce qui semble se dégager à la vue de certaines boutiques à Alger qui demeurent ouvertes malgré l'envahissement du marché par les produits « made in
China ». Abordés dans la rue, les citoyens n'hésitent plus à afficher un certain «patriotisme économique», d'autant que l'expérience des vêtements chinois pas chers a édifié plus d'un sur le rapport minimum en matière de qualité et de prix. Cela dit, ce retour du prêt-à-porter national demeure encore trop timide et l'avance prise par les marchandises étrangères est bien difficile à rattraper. Aussi, les boutiques spécialisées dans la production nationale, même si elles donnent l'impression de faire d'assez bonnes affaires ces derniers temps, n'en sont pas moins en voie de disparition.
Le sursaut du Made in Algeria vient donc tardivement, mais il est un fait, c'est qu'il branche de plus en plus de parents qui ont tendance à opter pour la production nationale dans leurs achats pour l'Aïd et autres, Ils seraient en effet, des milliers d'Algériens qui préfèrent le produit algérien, à l'instar des produits provenant de l'étranger. Les raisons sont multiples. Selon les déclarations des consommateurs que nous avons rencontré, la première raison, ce sont les prix des produits étrangers. Un consommateur de production nationale explique : «Le prix d'un pantalon de marque européenne est à 1800 DA, ceux de la production locale sont entre 800 et 1000 DA». «C'est la première raison qui m'amène à préférer la production locale», déclare le consommateur. La contrefaçon est aussi l'une des causes qui poussent les Algériens à choisir la production locale, vu que les prix sont abordables ainsi que la qualité de certains produits qui se sont imposés au même niveau des produits provenant de marchés étrangers notamment ceux. Selon les dernières déclarations de Redha Hamiani, président du FCE, lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires à la Chambre de commerce et de l'industrie de l'Oranie.
« …Nous perdrons, chaque année, 10% de protection sur les produits fabriqués localement. Pour le moment, on n'est pas prêt pour affronter l'importation massive des produits européens». Selon les dires du président du FCE, l'Algérie n'est pas en mesure d'affronter les produits étrangers, ce qui veut dire que la production locale va disparaître. Quelle est la meilleure solution pour protéger les producteurs locaux ? Car ces derniers font face à bien des contraintes.
S. D.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.