«Nakhoil, le nouveau carburant vert qui nourrit le monde », est le thème abordé hier par Brahim Zitouni, président d'Oasis LTD, dans une conférence de presse tenue à LTD et axée principalement sur la production du bioéthanol à partir de sucre de datte. L'excès de la production de datte dans notre pays est important, selon l'orateur, donc le projet se veut une manière de mieux le valoriser. Il ne consiste pas en la consommation de cet excès, mais en sa transformation. Cette production ne sera pas aussi coûteuse que celle faite à partir de la betterave ou des céréales. « Car, explique l'orateur, les frais de production sont moins importants. Avec le palmier, on peut réduire la facture d'eau et aussi la facture de transport. Contrairement à la betterave, la datte ne perd pas 65% de sucre. Nous n'avons principalement pour dépenses que la couverture des besoins en énergie de transformation ». A en croire l'initiateur du projet, une tonne de datte donne 280 litres de bioéthanol, 6.300 litres par hectare, alors que l'hectare peut contenir 150 palmiers. Selon les propos du conférencier, le projet implique sans doute l'extension de l'activité dans le Sud algérien. Par ricochet, la région va connaître plus de dynamisme. Aussi, la création d'un barrage vert va être doublement bénéfique. C'est un moyen de lutte contre la désertification de même qu'elle permettra la création d'un nombre important d'emplois, sans oublier que l' oxygénation issue des palmeraies va réduire la pollution de 30%. Dans un horizon plus lointain, la société prévoit la transformation des dattes en d'autres produits de consommation, à savoir le café, les fibres, le vinaigre … Avec l'extension des surfaces plantées de palmiers, il y aura plus d'aliment pour le bétail et donc des terres destinées à produire des céréales pour bétail seront libérées pour répondre aux besoins alimentaires de l'homme. Ainsi l'Algérie ne sera plus indépendante alimentairement. Répondant à une question concernant le prix de l'essence oxygéné avec le bioéthanol des palmeraies, le conférencier explique que le bioéthanol n'est pas un carburant, mais juste un oxygénant, donc il ne mène pas à une baisse dans le prix. Il est à rappeler enfin que le projet, qui est lancé dans d'autres pays comme les Emirats arabes unis, a pour objectifs principaux la production de bioéthanol à partir des dattes, la lutte contre la désertification et assurer la sécurité alimentaire. M. A. «Nakhoil, le nouveau carburant vert qui nourrit le monde », est le thème abordé hier par Brahim Zitouni, président d'Oasis LTD, dans une conférence de presse tenue à LTD et axée principalement sur la production du bioéthanol à partir de sucre de datte. L'excès de la production de datte dans notre pays est important, selon l'orateur, donc le projet se veut une manière de mieux le valoriser. Il ne consiste pas en la consommation de cet excès, mais en sa transformation. Cette production ne sera pas aussi coûteuse que celle faite à partir de la betterave ou des céréales. « Car, explique l'orateur, les frais de production sont moins importants. Avec le palmier, on peut réduire la facture d'eau et aussi la facture de transport. Contrairement à la betterave, la datte ne perd pas 65% de sucre. Nous n'avons principalement pour dépenses que la couverture des besoins en énergie de transformation ». A en croire l'initiateur du projet, une tonne de datte donne 280 litres de bioéthanol, 6.300 litres par hectare, alors que l'hectare peut contenir 150 palmiers. Selon les propos du conférencier, le projet implique sans doute l'extension de l'activité dans le Sud algérien. Par ricochet, la région va connaître plus de dynamisme. Aussi, la création d'un barrage vert va être doublement bénéfique. C'est un moyen de lutte contre la désertification de même qu'elle permettra la création d'un nombre important d'emplois, sans oublier que l' oxygénation issue des palmeraies va réduire la pollution de 30%. Dans un horizon plus lointain, la société prévoit la transformation des dattes en d'autres produits de consommation, à savoir le café, les fibres, le vinaigre … Avec l'extension des surfaces plantées de palmiers, il y aura plus d'aliment pour le bétail et donc des terres destinées à produire des céréales pour bétail seront libérées pour répondre aux besoins alimentaires de l'homme. Ainsi l'Algérie ne sera plus indépendante alimentairement. Répondant à une question concernant le prix de l'essence oxygéné avec le bioéthanol des palmeraies, le conférencier explique que le bioéthanol n'est pas un carburant, mais juste un oxygénant, donc il ne mène pas à une baisse dans le prix. Il est à rappeler enfin que le projet, qui est lancé dans d'autres pays comme les Emirats arabes unis, a pour objectifs principaux la production de bioéthanol à partir des dattes, la lutte contre la désertification et assurer la sécurité alimentaire. M. A.