Depuis samedi les cinéphiles d'El-Bahia peuvent revoir tous les films du grand cinéaste égyptien, né en janvier 1926 à Alexandrie et mort au Caire en Juillet dernier, à l'âge de 82 ans. C'est dans le cadre d'un hommage posthume organisé par la cinémathèque d'El-Bahia que cette rétrospective de l'œuvre prodigieuse est organisée. Durant deux semaines, les Oranais pourront redécouvrir l'Egypte de Chahine sous toutes ses facettes. Considéré comme le plus grand des cinéastes arabes, Chahine a souvent enflammé les foules et gravi triomphalement les marches des festivals de cinéma les plus prestigieux. Profondément amoureux de sa ville natale Alexandrie, il l'a chanté à travers des films-cultes : «Alexandrie pourquoi?» et «Alexandrie encore et toujours !». Il débute sa carrière à 19 ans par le film «Baba Amin». Puis, il réalise, presque annuellement, une œuvre originale qui touche toujours le cœur du public massif qui l'acclame à travers les années. Après son chef-d'œuvre «Bab el-hadid», il tourne en pleine guerre d'Algérie, un film en hommage à l'héroïne de la guerre de libération, Djamila Bouhired, «Djamila l'Algérienne». «Le retour de l'enfant prodigue», «Le Moineau,» «Alexandrie-New-York», «Le sixième jour», «Le destin» etc, sont autant d'étapes d'un itinéraire artistique des plus critiques et brillants. La manifestation oranaise se poursuivra jusqu'au 27 novembre. K. T. Depuis samedi les cinéphiles d'El-Bahia peuvent revoir tous les films du grand cinéaste égyptien, né en janvier 1926 à Alexandrie et mort au Caire en Juillet dernier, à l'âge de 82 ans. C'est dans le cadre d'un hommage posthume organisé par la cinémathèque d'El-Bahia que cette rétrospective de l'œuvre prodigieuse est organisée. Durant deux semaines, les Oranais pourront redécouvrir l'Egypte de Chahine sous toutes ses facettes. Considéré comme le plus grand des cinéastes arabes, Chahine a souvent enflammé les foules et gravi triomphalement les marches des festivals de cinéma les plus prestigieux. Profondément amoureux de sa ville natale Alexandrie, il l'a chanté à travers des films-cultes : «Alexandrie pourquoi?» et «Alexandrie encore et toujours !». Il débute sa carrière à 19 ans par le film «Baba Amin». Puis, il réalise, presque annuellement, une œuvre originale qui touche toujours le cœur du public massif qui l'acclame à travers les années. Après son chef-d'œuvre «Bab el-hadid», il tourne en pleine guerre d'Algérie, un film en hommage à l'héroïne de la guerre de libération, Djamila Bouhired, «Djamila l'Algérienne». «Le retour de l'enfant prodigue», «Le Moineau,» «Alexandrie-New-York», «Le sixième jour», «Le destin» etc, sont autant d'étapes d'un itinéraire artistique des plus critiques et brillants. La manifestation oranaise se poursuivra jusqu'au 27 novembre. K. T.
