L'Aid sera célébré dans trois semaines et déjà les moutons apparaissent dans certains quartiers de la périphérie d'Alger. Les éleveurs ont eu la baraka cette année car les précipitations ont bien arrosé les pâturages des Hauts-Plateaux et ils ne sont donc pas pressés de les vendre. Ce sont les pères de famille qui vont en faire les frais et qui vont se saigner à blanc pour ne pas déroger à la tradition du sacrifice. Ils savent pertinemment que cela leur coûtera les yeux de la tête quitte à emprunter ou mettre quelques bijoux au clou. Une bonne aubaine pour les spéculateurs qui se frottent les mains à l'idée des sommes faramineuses qu'ils vont engranger. Mais il n'y a pas que les éleveurs qui font des calculs, même les bouchers ont déjà augmenté le prix du mouton sans parler des abats qui atteindront les pics de 4.000 DA. Mais il restera toujours ceux qui regarderont avec beaucoup d'envie mais aussi d'amertume car pour eux, la marmite sera «hadjala». L'Aid sera célébré dans trois semaines et déjà les moutons apparaissent dans certains quartiers de la périphérie d'Alger. Les éleveurs ont eu la baraka cette année car les précipitations ont bien arrosé les pâturages des Hauts-Plateaux et ils ne sont donc pas pressés de les vendre. Ce sont les pères de famille qui vont en faire les frais et qui vont se saigner à blanc pour ne pas déroger à la tradition du sacrifice. Ils savent pertinemment que cela leur coûtera les yeux de la tête quitte à emprunter ou mettre quelques bijoux au clou. Une bonne aubaine pour les spéculateurs qui se frottent les mains à l'idée des sommes faramineuses qu'ils vont engranger. Mais il n'y a pas que les éleveurs qui font des calculs, même les bouchers ont déjà augmenté le prix du mouton sans parler des abats qui atteindront les pics de 4.000 DA. Mais il restera toujours ceux qui regarderont avec beaucoup d'envie mais aussi d'amertume car pour eux, la marmite sera «hadjala». EL-TARF Les maquignons imposent leur loi A moins de quatre semaines de l'Aïd El-Adha, les premiers relents de la fête se font déjà sentir à El Tarf, Ain-El-Assel ou El-Kala où la vente des moutons a officiellement commencé samedi dernier. Les vendeurs informels, dans plusieurs communes de la wilaya, ont donc donné leur feu vert à l'ouverture des différents sites à la vente du mouton. Celle-ci ayant connu un début timide précédant le jour "J" du rituel. La vente va ainsi atteindre sa vitesse de croisière dans les prochains jours et ce, à travers les différents sites improvisionnés et choisis par les maquignons et les citoyens. Répartis essentiellement à la périphérie de la ville, on citera parmi les sites les plus prisés par les acheteurs ceux du centre ville, de Bouhadjar, de Dréan, de Besbes à l'entrée de Ain El Assel, et sur le bas de la route, à Ben Mhidi et au chef lieu de la wilaya El Tarf. Un lieu a été aussi déterminé au niveau de la commune de Boutheldja à la sortie de l'agglomération, à proximité du centre sanitaire. A El-Kala, c'est carrément entre les immeubles à la cité FLN et à la cité des martyrs. Cela étant, bon nombre de citoyens préfèrent acquérir leur mouton chez certains éleveurs dont les prix pratiqués s'avèrent souvent plus abordables que ceux pratiqués par les maquignons qui, pour leur part, tiennent la dragée haute aux acheteurs. Ainsi, une «belle bête» achetée à 8.000 DA, à titre d'exemple, dans un petit bourg à quelques kilomètres d'Annaba sur le bord de la route en allant vers Sidi Salem, est cédée par les maquignons à environ 11.000 DA, parfois plus. C'est pour cela que beaucoup de tarfinois n'hésitent pas à partir en zone rurale à la recherche d'un mouton à un prix qu'ils jugent plus ou moins raisonnable en comparaison avec celui concédé par les revendeurs informels. Des pères de familles, avertis en pareille circonstance, se rendent à M'daourouch, Souk Ahras ou Sédrata (Guelma) villes limitrophes de la wilaya où le mouton semble coûter moins cher. Il est vrai que les fortes précipitations enregistrées en ce début du mois de novembre jouent actuellement en faveur des maquignons qui usent à leur guise de l'échelle des prix. Plus le jour de l'Aïd approche, plus les tarifs grimpent. Ce «rituel» est chaque année imposé par les maquignons qui n'obéissent, a priori, à aucune réglementation, à part la leur, mais ils ne sont pas pour autant exempts d'une quelconque sanction. A ce titre, plusieurs présidents d'APC menacent de mettre en fourrière, durant toute la période précédant l'Aid, les moutons de toute personne qui serait tentée de les vendre sur un site clandestin. Au demeurant, les sites ne figurant pas parmi les lieux de ventes permis par les services communaux. Il est à signaler que la fête du sacrifice intervient cette année à un moment où la paupérisation se fait davantage ressentir et où même la prétendue couche moyenne de la population éprouve de grandes difficultés à célébrer la fête de l'Aîd. Lors de son dernier passage à El Tarf, le ministre des Affaires religieuses a réparti l'argent de la Zakat entre presque sept mille famille. M. S. EL-TARF Les maquignons imposent leur loi A moins de quatre semaines de l'Aïd El-Adha, les premiers relents de la fête se font déjà sentir à El Tarf, Ain-El-Assel ou El-Kala où la vente des moutons a officiellement commencé samedi dernier. Les vendeurs informels, dans plusieurs communes de la wilaya, ont donc donné leur feu vert à l'ouverture des différents sites à la vente du mouton. Celle-ci ayant connu un début timide précédant le jour "J" du rituel. La vente va ainsi atteindre sa vitesse de croisière dans les prochains jours et ce, à travers les différents sites improvisionnés et choisis par les maquignons et les citoyens. Répartis essentiellement à la périphérie de la ville, on citera parmi les sites les plus prisés par les acheteurs ceux du centre ville, de Bouhadjar, de Dréan, de Besbes à l'entrée de Ain El Assel, et sur le bas de la route, à Ben Mhidi et au chef lieu de la wilaya El Tarf. Un lieu a été aussi déterminé au niveau de la commune de Boutheldja à la sortie de l'agglomération, à proximité du centre sanitaire. A El-Kala, c'est carrément entre les immeubles à la cité FLN et à la cité des martyrs. Cela étant, bon nombre de citoyens préfèrent acquérir leur mouton chez certains éleveurs dont les prix pratiqués s'avèrent souvent plus abordables que ceux pratiqués par les maquignons qui, pour leur part, tiennent la dragée haute aux acheteurs. Ainsi, une «belle bête» achetée à 8.000 DA, à titre d'exemple, dans un petit bourg à quelques kilomètres d'Annaba sur le bord de la route en allant vers Sidi Salem, est cédée par les maquignons à environ 11.000 DA, parfois plus. C'est pour cela que beaucoup de tarfinois n'hésitent pas à partir en zone rurale à la recherche d'un mouton à un prix qu'ils jugent plus ou moins raisonnable en comparaison avec celui concédé par les revendeurs informels. Des pères de familles, avertis en pareille circonstance, se rendent à M'daourouch, Souk Ahras ou Sédrata (Guelma) villes limitrophes de la wilaya où le mouton semble coûter moins cher. Il est vrai que les fortes précipitations enregistrées en ce début du mois de novembre jouent actuellement en faveur des maquignons qui usent à leur guise de l'échelle des prix. Plus le jour de l'Aïd approche, plus les tarifs grimpent. Ce «rituel» est chaque année imposé par les maquignons qui n'obéissent, a priori, à aucune réglementation, à part la leur, mais ils ne sont pas pour autant exempts d'une quelconque sanction. A ce titre, plusieurs présidents d'APC menacent de mettre en fourrière, durant toute la période précédant l'Aid, les moutons de toute personne qui serait tentée de les vendre sur un site clandestin. Au demeurant, les sites ne figurant pas parmi les lieux de ventes permis par les services communaux. Il est à signaler que la fête du sacrifice intervient cette année à un moment où la paupérisation se fait davantage ressentir et où même la prétendue couche moyenne de la population éprouve de grandes difficultés à célébrer la fête de l'Aîd. Lors de son dernier passage à El Tarf, le ministre des Affaires religieuses a réparti l'argent de la Zakat entre presque sept mille famille. M. S.