A part le secteur des hydrocarbures, la croissance en Algérie est aléatoire, notamment dans les domaines de la construction et de l'agriculture à l'intérieur du pays. A part le secteur des hydrocarbures, la croissance en Algérie est aléatoire, notamment dans les domaines de la construction et de l'agriculture à l'intérieur du pays. Abordant le thème du financement des projets de développement, à la lumière de la crise financière internationale et de ses conséquences sur l'économie réelle, Abdelatif Benachenhou, conseiller à la présidence de la République et ancien ministre des Finances, a exposé des points importants liés aux finances publiques. Il estime que la crise d'endettement est un problème de solvabilité des banques, au sens où une crise de crédits dissuade l'investissement. «Cette crise est importante et cruciale pour le gouvernement, car, il doit avoir une politique mixte, monétaire et budgétaire, sachant que les capacités des économies internationales à la croissance et la réponse à la récession ne se réalisent pas en quelques années», a-t-il affirmé. Le conférencier dira également que le marché pétrolier ne sera pas déclinant dans le moyen terme alors que dans le court terme, il sera déprimé dans la mesure où les Etats-Unis d'Amérique ont diminué leur demande de 3 millions de barils, alors que la Chine se tasse et que nous nous installons dans un marché d'offreurs sur une période de trois années. Cependant, dans le moyen terme, les choses changeront sur le plan des offres et des investissements des sociétés. Néanmoins, l'incertitude et l'imprévision prédomineront. Les conséquences sur l'économie nationale sont multiples. L'Etat et les sociétés investissent 85 % du volume global annuel sachant que la structure de l'investissement est fondamentalement publique. Même si le Fonds monétaire international a récemment tablé sur un taux de croissance de 3 % en Algérie, celle-ci demeurera molle en 2009 puisqu'en 2006 et 2007 elle était déjà lente. Cela pourrait aboutir à des restrictions de l'épargne nationale par le bais de la baisse de la fiscalité pétrolière et des mesures du trésor public, ainsi que les recettes d'exportation de Sonatrach. Les programmes publics d'équipement et d'investissement sont financés par l'Etat à hauteur de 75 % avec une enveloppe financière de l'ordre de 150 milliards de dollars, tandis que Sonatrach participe avec un apport de 75 milliards de dollars et la Sonelgaz avec 12 milliards de dollars. Benachenhou juge bons les programmes d'équipements, notamment ceux relatis à l'électrification et au dessalement d'eau de mer sollicitant une garantie budgétaire de l'Etat. Toutefois, une discussion doit s'engager concernant l'investissement et le coût nouveau de l'investissement ainsi que le remboursement. A part le secteur des hydrocarbures, la croissance en Algérie est aléatoire, notamment dans les domaines de la construction et de l'agriculture à l'intérieur du pays. Les dépenses dans ces deux secteurs économiques ayant un grand impact social, avec un taux de chômage en augmentation, manquent d'efficacité et sont donc moins souhaitées, selon ce conférencier. Celui-ci se pose la question de savoir si l'argent public est apte à financer les opérateurs économiques voulant accéder à d'autres sources de financement. Une autre action doit être stimulée, à savoir le renforcement de l'attractivité de l'entreprise. Pour sa part, Nour Amel a relaté la politique de financement des projets de Sonelgaz en précisant que les projets de réalisation des centrales électriques se font par la concrétisation de crédits conventionnels et le recours aux emprunts obligataires, mais aussi par le financement de banques locales. Le projet de la centrale électrique de Hadjat Nour ayant nécessité un montant de 57 milliards de DA est un montage financier composé de 70 % de crédits d'un consortium de banques publiques et 30 % d'un apport financier d'actionnaires. Une autre centrale a nécessité une enveloppe financière de 79 milliards de DA, tandis que la centrale électrique de Terga requiert pas moins de 59 milliards de DA. Pour le dessablement d'eau de mer, un projet incombant à la société Algerian Energy Company (AEC) de 2 millions de mètres cube par jour pour l'alimentation en eau potable, prévu en 2010, fait l'objet d'un appel d'offres en vue d'un partenariat avec des opérateurs étrangers. Depuis 2007, Sonatrach assure le financement des projets par des opérations d'autofinancement et d'emprunt extérieur. Mais, elle a recours à une nouvelle forme de financement pour le dessalement d'eau de mer et la pétrochimie. Globalement, elle a un investissement évalué à 65,7 milliards de dollars pour des projets susceptibles d'être réalisés avec des conditions suffisantes. Les projets de pétrochimie se chiffrent à 28,6 milliards de dollars et pourraient atteindre plus de 30 milliards de dollars prochainement. Le développement à l'international est évalué à 2 milliards de dollars, mais pour tout projet, des contraintes règlementaires et opérationnelles peuvent rendre difficiles les conditions de financement. A. A. Abordant le thème du financement des projets de développement, à la lumière de la crise financière internationale et de ses conséquences sur l'économie réelle, Abdelatif Benachenhou, conseiller à la présidence de la République et ancien ministre des Finances, a exposé des points importants liés aux finances publiques. Il estime que la crise d'endettement est un problème de solvabilité des banques, au sens où une crise de crédits dissuade l'investissement. «Cette crise est importante et cruciale pour le gouvernement, car, il doit avoir une politique mixte, monétaire et budgétaire, sachant que les capacités des économies internationales à la croissance et la réponse à la récession ne se réalisent pas en quelques années», a-t-il affirmé. Le conférencier dira également que le marché pétrolier ne sera pas déclinant dans le moyen terme alors que dans le court terme, il sera déprimé dans la mesure où les Etats-Unis d'Amérique ont diminué leur demande de 3 millions de barils, alors que la Chine se tasse et que nous nous installons dans un marché d'offreurs sur une période de trois années. Cependant, dans le moyen terme, les choses changeront sur le plan des offres et des investissements des sociétés. Néanmoins, l'incertitude et l'imprévision prédomineront. Les conséquences sur l'économie nationale sont multiples. L'Etat et les sociétés investissent 85 % du volume global annuel sachant que la structure de l'investissement est fondamentalement publique. Même si le Fonds monétaire international a récemment tablé sur un taux de croissance de 3 % en Algérie, celle-ci demeurera molle en 2009 puisqu'en 2006 et 2007 elle était déjà lente. Cela pourrait aboutir à des restrictions de l'épargne nationale par le bais de la baisse de la fiscalité pétrolière et des mesures du trésor public, ainsi que les recettes d'exportation de Sonatrach. Les programmes publics d'équipement et d'investissement sont financés par l'Etat à hauteur de 75 % avec une enveloppe financière de l'ordre de 150 milliards de dollars, tandis que Sonatrach participe avec un apport de 75 milliards de dollars et la Sonelgaz avec 12 milliards de dollars. Benachenhou juge bons les programmes d'équipements, notamment ceux relatis à l'électrification et au dessalement d'eau de mer sollicitant une garantie budgétaire de l'Etat. Toutefois, une discussion doit s'engager concernant l'investissement et le coût nouveau de l'investissement ainsi que le remboursement. A part le secteur des hydrocarbures, la croissance en Algérie est aléatoire, notamment dans les domaines de la construction et de l'agriculture à l'intérieur du pays. Les dépenses dans ces deux secteurs économiques ayant un grand impact social, avec un taux de chômage en augmentation, manquent d'efficacité et sont donc moins souhaitées, selon ce conférencier. Celui-ci se pose la question de savoir si l'argent public est apte à financer les opérateurs économiques voulant accéder à d'autres sources de financement. Une autre action doit être stimulée, à savoir le renforcement de l'attractivité de l'entreprise. Pour sa part, Nour Amel a relaté la politique de financement des projets de Sonelgaz en précisant que les projets de réalisation des centrales électriques se font par la concrétisation de crédits conventionnels et le recours aux emprunts obligataires, mais aussi par le financement de banques locales. Le projet de la centrale électrique de Hadjat Nour ayant nécessité un montant de 57 milliards de DA est un montage financier composé de 70 % de crédits d'un consortium de banques publiques et 30 % d'un apport financier d'actionnaires. Une autre centrale a nécessité une enveloppe financière de 79 milliards de DA, tandis que la centrale électrique de Terga requiert pas moins de 59 milliards de DA. Pour le dessablement d'eau de mer, un projet incombant à la société Algerian Energy Company (AEC) de 2 millions de mètres cube par jour pour l'alimentation en eau potable, prévu en 2010, fait l'objet d'un appel d'offres en vue d'un partenariat avec des opérateurs étrangers. Depuis 2007, Sonatrach assure le financement des projets par des opérations d'autofinancement et d'emprunt extérieur. Mais, elle a recours à une nouvelle forme de financement pour le dessalement d'eau de mer et la pétrochimie. Globalement, elle a un investissement évalué à 65,7 milliards de dollars pour des projets susceptibles d'être réalisés avec des conditions suffisantes. Les projets de pétrochimie se chiffrent à 28,6 milliards de dollars et pourraient atteindre plus de 30 milliards de dollars prochainement. Le développement à l'international est évalué à 2 milliards de dollars, mais pour tout projet, des contraintes règlementaires et opérationnelles peuvent rendre difficiles les conditions de financement. A. A.