Les profanateurs de cimetières continuent à faire montre de barbarie en portant atteinte aux tombes. Pour preuve, les éléments de la Gendarmerie Nationale ont récemment ouvert une enquête sur la disparition, le 10 avril dernier, des restes du corps d'un enfant mort en 2004 et enterré au cimetière de Ouled Salah à Aïn El Defla. Cet incident ne semble pas être isolé puisque les services de l'ordre indiquent qu'un autre corps a été retrouvé entouré d'un tissu adans les environs du cimetière de Batna, nous a-t-on précisé. Les profanateurs de cimetières continuent à faire montre de barbarie en portant atteinte aux tombes. Pour preuve, les éléments de la Gendarmerie Nationale ont récemment ouvert une enquête sur la disparition, le 10 avril dernier, des restes du corps d'un enfant mort en 2004 et enterré au cimetière de Ouled Salah à Aïn El Defla. Cet incident ne semble pas être isolé puisque les services de l'ordre indiquent qu'un autre corps a été retrouvé entouré d'un tissu adans les environs du cimetière de Batna, nous a-t-on précisé. Ouvrir des tombes, les souiller, porter atteinte à la dignité des morts est une conduite des plus ignomineuses. Et pourtant, aujourd'hui, ils sont de plus en plus nombreux les cas de profanation de sépultures qui donnent le haut-le-corps et le haut-le-coeur à la fois. A ce propos, les éléments de la gendarmerie ont entamé une enquête afin de mieux cerner le phénomène dont les causes peuvent être diverses. De l'avis de plusieurs observateurs, quand l'acte répréhensible de profanation des sépultures ne relève pas d'un pur vandalisme, il s'agit de personnes aux mœurs macabres qui se servent des squelettes des morts pour des motifs de sorcellerie. Ces personnes y recourent dans le but d'enterrer un quelconque talisman. Il arrive même qu'un agent de sécurité exerçant dans un cimetière fait état d'un va- et-vient douteux de quelques gens qui fréquentent les cimetières la nuit pour des raisons relevant de la sorcellerie. L'on signale à maintes reprises la découverte de grenouilles, de peaux de serpent ou de quelques autres sortilèges enterrés à proximité de la sépulture. Six procès contre les violateurs de tombeaux Il faut souligner dans ce chapitre que les éléments de la Gendarmerie Nationale ont enregistré depuis le début de janvier au mois d'octobre dernier la profanation de 52 tombes sur le territoire national et la destruction de 520 stèles. Même les tombes des saints et des marabouts n'ont pas été épargnées par la destruction. Il est à signaler, selon les mêmes services, que 20 autres stèles ont été détruites au cimetière des martyrs à El Bordj au mois de février dernier, outre la démolition de six sépultures chrétiennes à Sidi Bel Abbès. Les chiffres des éléments de la Gendarmerie signalent également la destruction de 500 autres stèles, sous forme d'étoile et de croissant dans la wilaya de Mostaganem. A ce sujet, le directeur général de l'entreprise publique de conservation et de gestion des cimetières d'Alger, M. Sid-Ahmed Djakhnoune, a déclaré que son entreprise a esté six personnes accusées de profanation de tombes. Le responsable n'a pas manqué d'appeler la société civile à respecter la mémoire des morts, d'organiser les visites aux cimetières et de veiller sur l'hygiène des lieux. Toutefois, M. Djekhnoune, qui tient à mettre l'accent sur la nécessité de mettre hors d'état de nuire les profanateurs, précise que la profanation des sépultures des cimetières de la capitale pour des raisons de sorcellerie a nettement diminué ces derniers mois. Cela est dû, selon notre interlocuteur, au renforcement de la sécurité au sein des cimetières. Des tombes de proches détruites pour motif de sorcellerie Un élément de sécurité au cimetière d'El Allia n'a pas manqué de signaler que nombreux sont les visiteurs de tombes qui, profitant d'un moment d'inattention des éléments de la sécurité, enterrent hâtivement un talisman ou autre objet utilisé dans un acte de sorcellerie, à côté de la tombe de leur proche. Il signale d'ailleurs avoir trouvé à plusieurs reprises des grenouilles, des talismans et des peaux de reptiles enfouis à côté des stèles. Rappelant, à cet effet, le procès de la vieille femme qui a comparu en juin dernier devant le juge du tribunal correctionnel d'El Harrach pour avoir profané une tombe. La vieille en question a plaidé l'innocence justifiant sa conduite par son désir de guérir sa fille souffrant de troubles psychologiques. Condamnée à une année de prison avec sursis, la vielle dame avait été surprise, la nuit, par un agent de sécurité en train de creuser une cavité dans laquelle elle tentait d'enterrer des talismans et autres objets. Les sacrilèges de tombes condamnés par le code pénal Sur le délit de profanation de sépulture et d'atteinte à la mémoire des morts, le code pénal se montre intransigeant. Dans ce sens, l'article 60 du code pénal 09/ 23 décembre 2006) portant pénalisation de tout acte de profanation de sépultures de martyrs, punit de cinq à 10 ans d'emprisonnement assorti d'une amende allant de 20.000 à 100.000 DA tout profanateur de tombe. L'article énonce que toute personne accusée de profanation de tombeaux ordinaires court une peine de 6 mois à une année d'emprisonnement assortie d'une amende d'un à deux millions de centimes. Il n'est pas inutile de signaler enfin que le conseil du gouvernement a récemment débattu d'un projet de loi sur la profanation de tombes de martyrs. D. S. Ouvrir des tombes, les souiller, porter atteinte à la dignité des morts est une conduite des plus ignomineuses. Et pourtant, aujourd'hui, ils sont de plus en plus nombreux les cas de profanation de sépultures qui donnent le haut-le-corps et le haut-le-coeur à la fois. A ce propos, les éléments de la gendarmerie ont entamé une enquête afin de mieux cerner le phénomène dont les causes peuvent être diverses. De l'avis de plusieurs observateurs, quand l'acte répréhensible de profanation des sépultures ne relève pas d'un pur vandalisme, il s'agit de personnes aux mœurs macabres qui se servent des squelettes des morts pour des motifs de sorcellerie. Ces personnes y recourent dans le but d'enterrer un quelconque talisman. Il arrive même qu'un agent de sécurité exerçant dans un cimetière fait état d'un va- et-vient douteux de quelques gens qui fréquentent les cimetières la nuit pour des raisons relevant de la sorcellerie. L'on signale à maintes reprises la découverte de grenouilles, de peaux de serpent ou de quelques autres sortilèges enterrés à proximité de la sépulture. Six procès contre les violateurs de tombeaux Il faut souligner dans ce chapitre que les éléments de la Gendarmerie Nationale ont enregistré depuis le début de janvier au mois d'octobre dernier la profanation de 52 tombes sur le territoire national et la destruction de 520 stèles. Même les tombes des saints et des marabouts n'ont pas été épargnées par la destruction. Il est à signaler, selon les mêmes services, que 20 autres stèles ont été détruites au cimetière des martyrs à El Bordj au mois de février dernier, outre la démolition de six sépultures chrétiennes à Sidi Bel Abbès. Les chiffres des éléments de la Gendarmerie signalent également la destruction de 500 autres stèles, sous forme d'étoile et de croissant dans la wilaya de Mostaganem. A ce sujet, le directeur général de l'entreprise publique de conservation et de gestion des cimetières d'Alger, M. Sid-Ahmed Djakhnoune, a déclaré que son entreprise a esté six personnes accusées de profanation de tombes. Le responsable n'a pas manqué d'appeler la société civile à respecter la mémoire des morts, d'organiser les visites aux cimetières et de veiller sur l'hygiène des lieux. Toutefois, M. Djekhnoune, qui tient à mettre l'accent sur la nécessité de mettre hors d'état de nuire les profanateurs, précise que la profanation des sépultures des cimetières de la capitale pour des raisons de sorcellerie a nettement diminué ces derniers mois. Cela est dû, selon notre interlocuteur, au renforcement de la sécurité au sein des cimetières. Des tombes de proches détruites pour motif de sorcellerie Un élément de sécurité au cimetière d'El Allia n'a pas manqué de signaler que nombreux sont les visiteurs de tombes qui, profitant d'un moment d'inattention des éléments de la sécurité, enterrent hâtivement un talisman ou autre objet utilisé dans un acte de sorcellerie, à côté de la tombe de leur proche. Il signale d'ailleurs avoir trouvé à plusieurs reprises des grenouilles, des talismans et des peaux de reptiles enfouis à côté des stèles. Rappelant, à cet effet, le procès de la vieille femme qui a comparu en juin dernier devant le juge du tribunal correctionnel d'El Harrach pour avoir profané une tombe. La vieille en question a plaidé l'innocence justifiant sa conduite par son désir de guérir sa fille souffrant de troubles psychologiques. Condamnée à une année de prison avec sursis, la vielle dame avait été surprise, la nuit, par un agent de sécurité en train de creuser une cavité dans laquelle elle tentait d'enterrer des talismans et autres objets. Les sacrilèges de tombes condamnés par le code pénal Sur le délit de profanation de sépulture et d'atteinte à la mémoire des morts, le code pénal se montre intransigeant. Dans ce sens, l'article 60 du code pénal 09/ 23 décembre 2006) portant pénalisation de tout acte de profanation de sépultures de martyrs, punit de cinq à 10 ans d'emprisonnement assorti d'une amende allant de 20.000 à 100.000 DA tout profanateur de tombe. L'article énonce que toute personne accusée de profanation de tombeaux ordinaires court une peine de 6 mois à une année d'emprisonnement assortie d'une amende d'un à deux millions de centimes. Il n'est pas inutile de signaler enfin que le conseil du gouvernement a récemment débattu d'un projet de loi sur la profanation de tombes de martyrs. D. S.