Les mesures incitatives pour encourager les énergies renouvelables font défaut en Algérie. C'est le reproche qu'on fait aux pouvoirs publics qui, selon des spécialistes dont des responsables au sein du Centre des énergies renouvelables (CDER), ne font pas assez pour propager l'utilisation de ces énergies nouvelles. L'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue) a, pourtant, un projet dans ce sens. Le projet consiste à distribuer quelque 400 chauffe-eau solaires au profit des particuliers et à installer 1000 mètres carrés au profit de centres tertiaires. Le but de l'opération c'est justement d'inculquer la culture de l'utilisation des énergies propres chez le citoyen algérien. L'ampleur de l'opération est très limitée étant donné le nombre de chauffe-eau à distribuer, «mais ça reste tout de même une bonne initiative susceptible de se voir renouveler», selon Karima Ait Said, chef de département, de transport et d'énergies renouvelable au sein de l'Aprue. Le programme de distribution débutera en 2009. Pour mettre un plan d'action quant à son application, une journée d'études et de sensibilisation est prévue pour la fin de ce mois de novembre, sinon lors de la première quinzaine du mois de décembre. Cette journée d'études réunira les opérateurs qui s'occuperont de l'installation des chauffe-eau en question, il s'agit d'entreprises spécialisées en électricité ou en énergies renouvelables. Les 400 chauffe-eau utilisés dans l'opération d'Aprue sont importés. «Pourtant, nous disposons de tous les éléments qui nous permettent d'en fabriquer», a expliqué M. Ait Said. Si l'objectif direct tracé pour le programme est de propager l'utilisation des énergies nouvelles, Aprue a un autre objectif indirect. «Cette opération nous permettra de faire connaître le produit aux bénéficiaires et à leur entourage d'une part et, d'une autre part, il nous met en contact avec les installateurs dont des investisseurs potentiels dans la fabrication de ces chauffe-eau » a-t-il avancé. Tout cela, nous permettra dans l'avenir d'établir des projets pour installer l'industrie de ces appareils en Algérie. Il est à noter que ces chauffe-eau importés coûte entre 90.000 à 120.000 dinars. «Pour l'instant, le seul pas qui a été fait sur le volet de l'installation de ces chauffe-eau, c'est la fabrication des cuves» a-t-il indiqué. «Le reste des pièces, notamment les capteurs, sont importées» a-t-il ajouté. Toutefois, les chauffe-eau avec des cuves algériennes coûteront tout de même moins cher. Leurs prix peuvent descendre jusqu'à 60.000 dinars selon M. Ait Said. Pour quand des appareils de ce genre à 100% made in Algéria ? Difficile de répondre. Sur ce volet, la même source a estimé que la fabrication des cuves est déjà un bon pas. «C'est un début, la fabrication des autres pièces ne tardera peut être pas à venir» a-t-il conclu. L. B. Les mesures incitatives pour encourager les énergies renouvelables font défaut en Algérie. C'est le reproche qu'on fait aux pouvoirs publics qui, selon des spécialistes dont des responsables au sein du Centre des énergies renouvelables (CDER), ne font pas assez pour propager l'utilisation de ces énergies nouvelles. L'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue) a, pourtant, un projet dans ce sens. Le projet consiste à distribuer quelque 400 chauffe-eau solaires au profit des particuliers et à installer 1000 mètres carrés au profit de centres tertiaires. Le but de l'opération c'est justement d'inculquer la culture de l'utilisation des énergies propres chez le citoyen algérien. L'ampleur de l'opération est très limitée étant donné le nombre de chauffe-eau à distribuer, «mais ça reste tout de même une bonne initiative susceptible de se voir renouveler», selon Karima Ait Said, chef de département, de transport et d'énergies renouvelable au sein de l'Aprue. Le programme de distribution débutera en 2009. Pour mettre un plan d'action quant à son application, une journée d'études et de sensibilisation est prévue pour la fin de ce mois de novembre, sinon lors de la première quinzaine du mois de décembre. Cette journée d'études réunira les opérateurs qui s'occuperont de l'installation des chauffe-eau en question, il s'agit d'entreprises spécialisées en électricité ou en énergies renouvelables. Les 400 chauffe-eau utilisés dans l'opération d'Aprue sont importés. «Pourtant, nous disposons de tous les éléments qui nous permettent d'en fabriquer», a expliqué M. Ait Said. Si l'objectif direct tracé pour le programme est de propager l'utilisation des énergies nouvelles, Aprue a un autre objectif indirect. «Cette opération nous permettra de faire connaître le produit aux bénéficiaires et à leur entourage d'une part et, d'une autre part, il nous met en contact avec les installateurs dont des investisseurs potentiels dans la fabrication de ces chauffe-eau » a-t-il avancé. Tout cela, nous permettra dans l'avenir d'établir des projets pour installer l'industrie de ces appareils en Algérie. Il est à noter que ces chauffe-eau importés coûte entre 90.000 à 120.000 dinars. «Pour l'instant, le seul pas qui a été fait sur le volet de l'installation de ces chauffe-eau, c'est la fabrication des cuves» a-t-il indiqué. «Le reste des pièces, notamment les capteurs, sont importées» a-t-il ajouté. Toutefois, les chauffe-eau avec des cuves algériennes coûteront tout de même moins cher. Leurs prix peuvent descendre jusqu'à 60.000 dinars selon M. Ait Said. Pour quand des appareils de ce genre à 100% made in Algéria ? Difficile de répondre. Sur ce volet, la même source a estimé que la fabrication des cuves est déjà un bon pas. «C'est un début, la fabrication des autres pièces ne tardera peut être pas à venir» a-t-il conclu. L. B.