Cette visite survient à peine quelques jours après la présentation d'un rapport d'une mission du FMI qui a séjourné à Alger du 4 au 15 novembre derniers. Cette visite survient à peine quelques jours après la présentation d'un rapport d'une mission du FMI qui a séjourné à Alger du 4 au 15 novembre derniers. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, est arrivé hier soir à Alger en provenance de Tunis. Au cours de sa première tournée maghrébine, Dominique Strauss-Khan a pu s'entretenir, auparavant, avec Mouammar Kadhafi et le président tunisien Zine Al-Abidine Ben Ali. Alger est donc sa troisième étape après Tripoli et Tunis. Ainsi, le directeur de l'Institution de Bretton Woods a, semble-t-il, entrepris cette tournée pour s'entretenir avec les dirigeants maghrébins sur des questions d'ordre important ou plutôt mondial. Selon plusieurs observateurs du domaine de la finance, le patron du FMI reviendra largement sur les tenants et les aboutissants de la réunion du G20 qui a eu lieu les 14 et 15 novembre derniers à Washington, avec pour thème de débat principal, la crise financière internationale. A ce titre, le directeur général du FMI devra mener des discussions avec les responsables maghrébins autour des principes qui ont été retenus au Sommet de Washington, entre autres, une participation, la plus large possible des pays, pour reprendre la croissance par un rétablissement des équilibres macroéconomiques. Il est donc important, pour le numéro un du FMI, de connaître la préoccupation des maghrébins dans cette conjoncture de crise financière mondiale. D'un autre côté, il faut dire que cette visite survient à peine quelques jours après la présentation d'un rapport d'une mission du FMI qui a séjourné à Alger, du 4 au 15 novembre derniers. Pour rappel, ses membres ont reconnu à l'Algérie son bon management des effets de la crise sur ses finances et ses équilibres macroéconomiques, mais en lui ayant demandé, néanmoins, « de ne pas s'endormir sur ses lauriers » et de se préparer à prendre des mesures conservatoires au cas où la crise financière internationale perdure. Il est clair que de part sa position géographique stratégique et son potentiel humain important, le Maghreb occupe une place de favori sur l'échiquier du FMI. Cette tournée de Dominique Strauss Khan s'inscrit, dès lors, dans l'optique de collecter les divers avis des responsables des pays émergents, pour permettre au pays du G20 de rédiger une feuille de route qui soit plus en adéquation avec les réalités du monde et de l'ensemble des pays, soulignent des experts. Pour d'autres observateurs, il serait aussi question pour Strauss-Kahn de se renseigner sur le rôle que pourraient jouer les pays émergents au sein des institutions multilatérales. Dans ce sens, Joël Toujas Bernaté, le coordonnateur de la récente mission du FMI à Alger, nous a expliqué, qu'il est prévu un rôle plus marqué des pays émergents dans les institutions de Bretton Woods. Il faut savoir que les pays émergents siègent au FMI par groupe dans des postes d'administrateurs. L'Algérie est représentée au FMI dans le groupe de l'Iran dont la quote-part est plus importante. L'on estime ainsi et au titre de la refondation du FMI qu' « il est possible que cette quote-part soit augmentée avec peut-être plus de sièges pour les pays émergents dans le Conseil d'administration et un droit de vote ». Le Français Dominique Strauss-Kahn a certainement inscrit tous ces points dans son agenda maghrébin pour en discuter avec les parties concernées, notamment les banques centrales des différents pays. Reste enfin à savoir si les avis de ces pays seront réellement pris en compte par le FMI. H. M. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, est arrivé hier soir à Alger en provenance de Tunis. Au cours de sa première tournée maghrébine, Dominique Strauss-Khan a pu s'entretenir, auparavant, avec Mouammar Kadhafi et le président tunisien Zine Al-Abidine Ben Ali. Alger est donc sa troisième étape après Tripoli et Tunis. Ainsi, le directeur de l'Institution de Bretton Woods a, semble-t-il, entrepris cette tournée pour s'entretenir avec les dirigeants maghrébins sur des questions d'ordre important ou plutôt mondial. Selon plusieurs observateurs du domaine de la finance, le patron du FMI reviendra largement sur les tenants et les aboutissants de la réunion du G20 qui a eu lieu les 14 et 15 novembre derniers à Washington, avec pour thème de débat principal, la crise financière internationale. A ce titre, le directeur général du FMI devra mener des discussions avec les responsables maghrébins autour des principes qui ont été retenus au Sommet de Washington, entre autres, une participation, la plus large possible des pays, pour reprendre la croissance par un rétablissement des équilibres macroéconomiques. Il est donc important, pour le numéro un du FMI, de connaître la préoccupation des maghrébins dans cette conjoncture de crise financière mondiale. D'un autre côté, il faut dire que cette visite survient à peine quelques jours après la présentation d'un rapport d'une mission du FMI qui a séjourné à Alger, du 4 au 15 novembre derniers. Pour rappel, ses membres ont reconnu à l'Algérie son bon management des effets de la crise sur ses finances et ses équilibres macroéconomiques, mais en lui ayant demandé, néanmoins, « de ne pas s'endormir sur ses lauriers » et de se préparer à prendre des mesures conservatoires au cas où la crise financière internationale perdure. Il est clair que de part sa position géographique stratégique et son potentiel humain important, le Maghreb occupe une place de favori sur l'échiquier du FMI. Cette tournée de Dominique Strauss Khan s'inscrit, dès lors, dans l'optique de collecter les divers avis des responsables des pays émergents, pour permettre au pays du G20 de rédiger une feuille de route qui soit plus en adéquation avec les réalités du monde et de l'ensemble des pays, soulignent des experts. Pour d'autres observateurs, il serait aussi question pour Strauss-Kahn de se renseigner sur le rôle que pourraient jouer les pays émergents au sein des institutions multilatérales. Dans ce sens, Joël Toujas Bernaté, le coordonnateur de la récente mission du FMI à Alger, nous a expliqué, qu'il est prévu un rôle plus marqué des pays émergents dans les institutions de Bretton Woods. Il faut savoir que les pays émergents siègent au FMI par groupe dans des postes d'administrateurs. L'Algérie est représentée au FMI dans le groupe de l'Iran dont la quote-part est plus importante. L'on estime ainsi et au titre de la refondation du FMI qu' « il est possible que cette quote-part soit augmentée avec peut-être plus de sièges pour les pays émergents dans le Conseil d'administration et un droit de vote ». Le Français Dominique Strauss-Kahn a certainement inscrit tous ces points dans son agenda maghrébin pour en discuter avec les parties concernées, notamment les banques centrales des différents pays. Reste enfin à savoir si les avis de ces pays seront réellement pris en compte par le FMI. H. M.