La secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune s'est évertuée, hier lors de la présentation du rapport de clôture de la rencontre des élus qui s'est tenue à Zéralda, à mettre des points sur les i sur bon nombre de question qui intéresse la politique menée par sa formation politique. A ceux qui ont vu un virage dans la politique du parti, à travers le vote favorable à la révision de la constitution, la première responsable du PT rétorque que « le PT est un parti socialiste souverain qui n'est pas au service des renseignements américains », expliquant que « dans tout projet de loi présenté au Parlement, c'est le contenu, au service des intérêts du pays, qui prime sur toute autre considération ». Revenant sur l'amendement constitutionnel de 1996, notamment sur l'art 74 qui limite le nombre de mandat présidentiel à deux mandats maximum, Louisa Hanoune affirme, se plaçant dans le contexte de cette période, que « c'était un gage volontaire pour l'étranger ». Pour elle, l'alternance au pouvoir, « c'est le changement de politique et la prise en compte des préoccupations du peuple », citant en exemple la France et les Etats-Unis où l'alternance au pouvoir entre la droite et la gauche et démocrates et républicains, reconduit la même politique. La limitation du mandat présidentiel, a-t-elle dit, « n'est pas une revendication populaire, ou partisane, c'est le libre choix du peuple qui doit prévaloir », soulignant que le PT, « milite pour un changement en vue de la sauvegarde des intérêts de l'Algérie et la rupture avec les politiques qui nous ont menées à cette impasse ». Notre politique et nos positions sont claires, s'est-elle exclamée, expliquant que le PT se bat pour la défense de la souverainété nationale et la protection de l'économie nationale, ce qui vaut pour elle, « la construction de l'avenir ». Pour elle, la panacée pour résoudre cette problématique reste et passe par une élection d'une Assemblée Constituante, déplorant le fait que les élus de son parti fassent l'objet de pressions politiques de certaines parties, notamment du FLN et à un degré moindre du RND, pour entrer en campagne pour un 3ème mandat d'un candidat à l'élection présidentielle. Elle saisit cette occasion pour avouer que des militants et sympathisant ont émis le souhait de la voir présenter sa candidature pour les prochaines élections présidentielles. « Nous le ferons savoir en temps opportun », a-t-elle laissé entendre en réitérant ses craintes sur une « menace qui pèse sur le pays ». Cette menace va, selon elle, « crescendo » avec l'approche des élections présidentielles. Pour preuve, avance-t-elle « les écrits, de certains journalistes qui ont visé son parti, parus ces derniers jours », qu'elle qualifie de « procès de Moscou » et d'«une opération politique commanditée par ceux qui habitent l'ambassade américaine ». Ils veulent nous faire aligner sur leurs positions, a-t-elle déclaré, affirmant son refus de se voir imposer « un Karzaï » (président de l'Afghanistan), réaffirmant que « la révision de la Constitution est une affaire de souveraineté nationale » et que « ceux qui ont des problèmes avec Bouteflika, qu'ils les règlent tous seuls ». Elle se déclare satisfaite qu'il n'y ait pas eu nomination de vice /président en se référant aux troubles survenus dans certains pays africains pour le partage du pouvoir, regrettant par ailleurs, le bicéphalisme qui existe toujours au sommet de l'Etat et qui reproduit les mêmes contradictions sur le plan économique. Elle revendique la renationalisation du complexe d'El-Hadjar et s'interroge sur les parts octroyés, (50%), aux Ports de Dubaï dans la gestion du port d'Alger qui génère une rentrée de 12 milliards de cts/jour. Enfin concernant le rapport des élus, Louisa Hanoune se déclare satisfaite des résultats obtenus par les édiles de son parti, tout en déplorant la mise en veilleuse de la loi sur les APC et APW, qualifiant la rémunération des P/APC de « honte » qui encourage, « la corruption ». S. B. La secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune s'est évertuée, hier lors de la présentation du rapport de clôture de la rencontre des élus qui s'est tenue à Zéralda, à mettre des points sur les i sur bon nombre de question qui intéresse la politique menée par sa formation politique. A ceux qui ont vu un virage dans la politique du parti, à travers le vote favorable à la révision de la constitution, la première responsable du PT rétorque que « le PT est un parti socialiste souverain qui n'est pas au service des renseignements américains », expliquant que « dans tout projet de loi présenté au Parlement, c'est le contenu, au service des intérêts du pays, qui prime sur toute autre considération ». Revenant sur l'amendement constitutionnel de 1996, notamment sur l'art 74 qui limite le nombre de mandat présidentiel à deux mandats maximum, Louisa Hanoune affirme, se plaçant dans le contexte de cette période, que « c'était un gage volontaire pour l'étranger ». Pour elle, l'alternance au pouvoir, « c'est le changement de politique et la prise en compte des préoccupations du peuple », citant en exemple la France et les Etats-Unis où l'alternance au pouvoir entre la droite et la gauche et démocrates et républicains, reconduit la même politique. La limitation du mandat présidentiel, a-t-elle dit, « n'est pas une revendication populaire, ou partisane, c'est le libre choix du peuple qui doit prévaloir », soulignant que le PT, « milite pour un changement en vue de la sauvegarde des intérêts de l'Algérie et la rupture avec les politiques qui nous ont menées à cette impasse ». Notre politique et nos positions sont claires, s'est-elle exclamée, expliquant que le PT se bat pour la défense de la souverainété nationale et la protection de l'économie nationale, ce qui vaut pour elle, « la construction de l'avenir ». Pour elle, la panacée pour résoudre cette problématique reste et passe par une élection d'une Assemblée Constituante, déplorant le fait que les élus de son parti fassent l'objet de pressions politiques de certaines parties, notamment du FLN et à un degré moindre du RND, pour entrer en campagne pour un 3ème mandat d'un candidat à l'élection présidentielle. Elle saisit cette occasion pour avouer que des militants et sympathisant ont émis le souhait de la voir présenter sa candidature pour les prochaines élections présidentielles. « Nous le ferons savoir en temps opportun », a-t-elle laissé entendre en réitérant ses craintes sur une « menace qui pèse sur le pays ». Cette menace va, selon elle, « crescendo » avec l'approche des élections présidentielles. Pour preuve, avance-t-elle « les écrits, de certains journalistes qui ont visé son parti, parus ces derniers jours », qu'elle qualifie de « procès de Moscou » et d'«une opération politique commanditée par ceux qui habitent l'ambassade américaine ». Ils veulent nous faire aligner sur leurs positions, a-t-elle déclaré, affirmant son refus de se voir imposer « un Karzaï » (président de l'Afghanistan), réaffirmant que « la révision de la Constitution est une affaire de souveraineté nationale » et que « ceux qui ont des problèmes avec Bouteflika, qu'ils les règlent tous seuls ». Elle se déclare satisfaite qu'il n'y ait pas eu nomination de vice /président en se référant aux troubles survenus dans certains pays africains pour le partage du pouvoir, regrettant par ailleurs, le bicéphalisme qui existe toujours au sommet de l'Etat et qui reproduit les mêmes contradictions sur le plan économique. Elle revendique la renationalisation du complexe d'El-Hadjar et s'interroge sur les parts octroyés, (50%), aux Ports de Dubaï dans la gestion du port d'Alger qui génère une rentrée de 12 milliards de cts/jour. Enfin concernant le rapport des élus, Louisa Hanoune se déclare satisfaite des résultats obtenus par les édiles de son parti, tout en déplorant la mise en veilleuse de la loi sur les APC et APW, qualifiant la rémunération des P/APC de « honte » qui encourage, « la corruption ». S. B.