Les récents chiffres de la police algérienne font état d'une augmentation significative de la criminalité chez les femmes algériennes. Le phénomène de la criminalité féminine qui représente, de l'avis de nombreux observateurs avertis, une véritable menace pour l'équilibre social doit faire l'objet de minutieuses enquêtes afin de comprendre les causes de la déchéance de la gent féminine. Les récents chiffres de la police algérienne font état d'une augmentation significative de la criminalité chez les femmes algériennes. Le phénomène de la criminalité féminine qui représente, de l'avis de nombreux observateurs avertis, une véritable menace pour l'équilibre social doit faire l'objet de minutieuses enquêtes afin de comprendre les causes de la déchéance de la gent féminine. Plusieurs femmes algériennes sont aujourd'hui impliquées dans des affaires d'immigration clandestine, de trafic, de cambriolage, de prostitution et bien d'autres délits. Les chiffres des éléments de l'ordre appuient le constat révélé par les interminables affaires de criminalité dans lesquelles les femmes sont mêlées. En effet, les dernières statistiques des éléments de l'ordre révèlent que 49 femmes sont impliquées dans des opérations d'immigration clandestine, 46 femmes impliquées dans le trafic de marchandises, tandis que plusieurs autres femmes sont mêlées à des réseaux de prostitution en Algérie. Par ailleurs, les faits divers relatant l'implication des femmes dans des crimes figurent dans plus d'un titre national. Les tribunaux algériens à leur tour ne désemplissent points. Des affaires de vol, au homicides volontaires, au procès portant sur le démantèlement d'un réseau de prostituions dans lesquels sont impliquées les femmes donnent froids dans le dos et nous pousse à poser la question sur ce qui favorise la déchéance de la gent féminine. Les femmes : de la fragilité au banditisme A ce propos, une récente affaire traitée au niveau du tribunal de Sidi M'hamed dévoile comment une jeune fille a pénétré dans le monde dangereux de la criminalité. Accusée pour avoir montée une bande de malfaiteurs, la jeunette en question, algéroise, la vingtaine dépassée, encourait une lourde peine. Comment opérait-elle ? Elle usait de ses charmes pour draguer des hommes véhiculés. Une fois à bord du véhicule, elle droguait le conducteur avant de délester da victime de tous objets de valeurs. Sa dernière victime en date est un jeune algérois délesté d'une somme d'argent de 30 millions de centimes. La séduisante voleuse a été condamnée, à l'insu du procès, à trois ans de prison fermes. Un autre cas. Celui d'une femme, condamnée aujourd'hui à cinq ans de prison ferme, propriétaire d'une agence immobilière, qui n'a pas manqué d'escroquer ses victimes en leur vendant des logements fictifs avant de disparaître dans la nature emportant avec elle de faramineuses sommes d'argent. Même les vieilles femmes ont aujourd'hui investit le monde de la criminalité. A ce sujet, une vieille femme âgée de 70 ans, a avoué avoir été membre actif dans un réseau de trafic de drogue à l'est de la capitale pendant des années. Condamnée à 10 ans de prison ferme, l'accusée a avoué avoir transporté plusieurs fois la drogue dans ses sous-vêtements. Ce qu'en pensent les sociologues Ce sont là quelques cas de femmes ayant investit le monde de la criminalité. Cependant, la question qui mérite d'être posé ici est : qu'est ce qui favorise le passage à l'acte de ces femmes ? Comment les sociologues analysent-t-ils ce phénomène et qu'elles seraient les procédés de lutte contre l'amplification de ce fléau dévastateur ? Il n'existe malheureusement pas de recherches sociologiques sur le phénomène. Néanmoins, Mme Selmi, sociologue, contacté par nos soins, estime que l'entrée des femmes dans le monde de la criminalité est liée en premier lieu au développement des sociétés modernes, aux mutations sociales, aux conditions socioéconomiques déplorables ainsi qu'à la dégradation familiale. «La femme a été introduite dans le monde du crime suite aux transformations des sociétés traditionnelles à des sociétés moderne où tout est permis», poursuit notre interlocutrice. La spécialiste explique que les conditions économiques difficiles ont également poussé les femmes à dévier de sa fonction naturelle. Sur un autre chapitre, la "dégradation familiale", ou la violence que subissent les femmes dans leur famille où auprès de leur mari, est l'une des causes profondes de ce fait sociétal. Elle explique que les femmes soumises à des actes de violence de la part de membres de leurs familles gèrent cette situation en recourant elles-mêmes à la violence. Elle indique d'ailleurs qu'une femme lui a une fois confié qu'elle n'hésiterait pas à tuer son mari, qui la battait brutalement, si l'occasion s'en présentait. «Une autre a carrément brûlé son mari en versant sur lui, dans son sommeil, de l'eau bouillante en signe de protestation après l'avoir tabassé et brutalement violée, la nuit même. Elle a été acquitté après que son mari ait retirer sa plainte, lui demandant des excuses et jurant ne plus jamais la violenter», raconte-t-elle. D. S. Plusieurs femmes algériennes sont aujourd'hui impliquées dans des affaires d'immigration clandestine, de trafic, de cambriolage, de prostitution et bien d'autres délits. Les chiffres des éléments de l'ordre appuient le constat révélé par les interminables affaires de criminalité dans lesquelles les femmes sont mêlées. En effet, les dernières statistiques des éléments de l'ordre révèlent que 49 femmes sont impliquées dans des opérations d'immigration clandestine, 46 femmes impliquées dans le trafic de marchandises, tandis que plusieurs autres femmes sont mêlées à des réseaux de prostitution en Algérie. Par ailleurs, les faits divers relatant l'implication des femmes dans des crimes figurent dans plus d'un titre national. Les tribunaux algériens à leur tour ne désemplissent points. Des affaires de vol, au homicides volontaires, au procès portant sur le démantèlement d'un réseau de prostituions dans lesquels sont impliquées les femmes donnent froids dans le dos et nous pousse à poser la question sur ce qui favorise la déchéance de la gent féminine. Les femmes : de la fragilité au banditisme A ce propos, une récente affaire traitée au niveau du tribunal de Sidi M'hamed dévoile comment une jeune fille a pénétré dans le monde dangereux de la criminalité. Accusée pour avoir montée une bande de malfaiteurs, la jeunette en question, algéroise, la vingtaine dépassée, encourait une lourde peine. Comment opérait-elle ? Elle usait de ses charmes pour draguer des hommes véhiculés. Une fois à bord du véhicule, elle droguait le conducteur avant de délester da victime de tous objets de valeurs. Sa dernière victime en date est un jeune algérois délesté d'une somme d'argent de 30 millions de centimes. La séduisante voleuse a été condamnée, à l'insu du procès, à trois ans de prison fermes. Un autre cas. Celui d'une femme, condamnée aujourd'hui à cinq ans de prison ferme, propriétaire d'une agence immobilière, qui n'a pas manqué d'escroquer ses victimes en leur vendant des logements fictifs avant de disparaître dans la nature emportant avec elle de faramineuses sommes d'argent. Même les vieilles femmes ont aujourd'hui investit le monde de la criminalité. A ce sujet, une vieille femme âgée de 70 ans, a avoué avoir été membre actif dans un réseau de trafic de drogue à l'est de la capitale pendant des années. Condamnée à 10 ans de prison ferme, l'accusée a avoué avoir transporté plusieurs fois la drogue dans ses sous-vêtements. Ce qu'en pensent les sociologues Ce sont là quelques cas de femmes ayant investit le monde de la criminalité. Cependant, la question qui mérite d'être posé ici est : qu'est ce qui favorise le passage à l'acte de ces femmes ? Comment les sociologues analysent-t-ils ce phénomène et qu'elles seraient les procédés de lutte contre l'amplification de ce fléau dévastateur ? Il n'existe malheureusement pas de recherches sociologiques sur le phénomène. Néanmoins, Mme Selmi, sociologue, contacté par nos soins, estime que l'entrée des femmes dans le monde de la criminalité est liée en premier lieu au développement des sociétés modernes, aux mutations sociales, aux conditions socioéconomiques déplorables ainsi qu'à la dégradation familiale. «La femme a été introduite dans le monde du crime suite aux transformations des sociétés traditionnelles à des sociétés moderne où tout est permis», poursuit notre interlocutrice. La spécialiste explique que les conditions économiques difficiles ont également poussé les femmes à dévier de sa fonction naturelle. Sur un autre chapitre, la "dégradation familiale", ou la violence que subissent les femmes dans leur famille où auprès de leur mari, est l'une des causes profondes de ce fait sociétal. Elle explique que les femmes soumises à des actes de violence de la part de membres de leurs familles gèrent cette situation en recourant elles-mêmes à la violence. Elle indique d'ailleurs qu'une femme lui a une fois confié qu'elle n'hésiterait pas à tuer son mari, qui la battait brutalement, si l'occasion s'en présentait. «Une autre a carrément brûlé son mari en versant sur lui, dans son sommeil, de l'eau bouillante en signe de protestation après l'avoir tabassé et brutalement violée, la nuit même. Elle a été acquitté après que son mari ait retirer sa plainte, lui demandant des excuses et jurant ne plus jamais la violenter», raconte-t-elle. D. S.