Moussa Touati a animé une conférence de presse au siège au parti. Il réagissait du congrès extraordinaire tenu par le mouvement de redressement. Moussa Touati a animé une conférence de presse au siège au parti. Il réagissait du congrès extraordinaire tenu par le mouvement de redressement. Le président du FNA avait hier une mine qui laissait transparaître beaucoup d'inquiétude. Moussa Touati, qui a animé une conférence de presse au siège du parti, réagissait aux résultats du congrès extraordinaire tenu par le mouvement de redressement, ce week-end, à Hammam- Righa, dans la wilaya de Ain-Defla. Un congrès qui s'est soldé par l'élection de nouvelles instances du parti mais surtout par l'éviction de Touati de la tête du FNA et son remplacement par Djilali Abdelkhalek. Touati a considéré que ce conclave est illégal, car il est antistatutaire. «Selon les statuts du parti, seul le président ou les 2/3 des membres du conseil national sont habilités à convoquer un congrès » a-t-il soutenu devant un parterre de journalistes. Or, a-t-il enchaîné, « ce prétendu congrès extraordinaire a été organisé par des transfuges d'autres partis et quelques adhérents à la CNEC (Coordination nationale des enfants de chouhadas)». Cette inquiétude de Moussa Touati est d'autant plus grande que ce congrès a été autorisé par les services compétents de la wilaya de Ain Defla. Attitude que ne comprend nullement le conférencier qui a déclaré que les services du ministère de l'Intérieur ont tout récemment saisi leurs services au niveau des wilayas pour qu'ils n'accordent aucune autorisation aux animateurs du mouvement de redressement. « Qui a autorisé ce congrès? » s'est-il écrié avant d'ajouter « ou est la loi quand des ordres viennent d'en haut ?». Le conférencier a annoncé que le parti a adressé une correspondance au ministère de l'Intérieur et des Collectivités Locales pour s'enquérir sur cette situation et a aussi introduit une demande d'audience à Nouredine Yazid Zerhouni. « Nous attendons que le ministre étudie ce dossier du point de vue d'un responsable qui veut la stabilité du pays » a -t-il déclaré tout en s'interrogeant sur les motifs qui sont à l'origine de cette autorisation. Il a révélé que les « redresseurs » ont introduit leur demande dans l'après midi du 24 novembre et ont reçu le quitus le lendemain matin, soit le 25 novembre. Selon lui, ceci est vraiment anormal car, a-t-il affirmé, « ceci n'a jamais été le cas pour l'administration, qui n'accorde pas d'autorisation dans les 24 heures qui suivent l'introduction d'une demande. Je suis présent sur la scène nationale depuis des années, d'abord en tant que président de la CNEC et ensuite à la tête du FNA, et jamais l'administration n'a eu une telle attitude ». Mais que faire face à cette situation ? Moussa Touati a déclaré que le parti attendra d'abord la réponse du ministère de l'Intérieur avant d'adopter une position vis-à-vis de cette question. Il s'est par la suite interrogé sur les motifs qui ont guidé la position de certaines parties, qu'il n'a pas nommée? Cela dit, qui veut déstabiliser le FNA. Tout en se montrant prudent quant au probable lien entre cette affaire et l'annonce de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Il révélera seulement que la prise en charge des travaux du congrès ont été assurés par des institutions publiques et donc par le trésor public. Il s'est attaqué avec virulence aux animateurs du mouvement de redressement qui ont été déboutés par la justice et ont introduit un appel au niveau du conseil d'état et l'affaire est toujours pendante. «Djilali Abdelkhalek a démissionné du parti, il y a plus de deux années » a-t-il soutenu alors que les autres opposants ont en été exclus. Rappelons que les événements se sont précipités au FNA depuis que le parti a appelé ses députés à s'abstenir de voter le projet de loi portant révision de la constitution. Une position décriée par 6 députés sur les 15 que comptent le FNA à l'APN et qui ont dit Oui au projet adopté le 12 novembre dernier. K. H. Le président du FNA avait hier une mine qui laissait transparaître beaucoup d'inquiétude. Moussa Touati, qui a animé une conférence de presse au siège du parti, réagissait aux résultats du congrès extraordinaire tenu par le mouvement de redressement, ce week-end, à Hammam- Righa, dans la wilaya de Ain-Defla. Un congrès qui s'est soldé par l'élection de nouvelles instances du parti mais surtout par l'éviction de Touati de la tête du FNA et son remplacement par Djilali Abdelkhalek. Touati a considéré que ce conclave est illégal, car il est antistatutaire. «Selon les statuts du parti, seul le président ou les 2/3 des membres du conseil national sont habilités à convoquer un congrès » a-t-il soutenu devant un parterre de journalistes. Or, a-t-il enchaîné, « ce prétendu congrès extraordinaire a été organisé par des transfuges d'autres partis et quelques adhérents à la CNEC (Coordination nationale des enfants de chouhadas)». Cette inquiétude de Moussa Touati est d'autant plus grande que ce congrès a été autorisé par les services compétents de la wilaya de Ain Defla. Attitude que ne comprend nullement le conférencier qui a déclaré que les services du ministère de l'Intérieur ont tout récemment saisi leurs services au niveau des wilayas pour qu'ils n'accordent aucune autorisation aux animateurs du mouvement de redressement. « Qui a autorisé ce congrès? » s'est-il écrié avant d'ajouter « ou est la loi quand des ordres viennent d'en haut ?». Le conférencier a annoncé que le parti a adressé une correspondance au ministère de l'Intérieur et des Collectivités Locales pour s'enquérir sur cette situation et a aussi introduit une demande d'audience à Nouredine Yazid Zerhouni. « Nous attendons que le ministre étudie ce dossier du point de vue d'un responsable qui veut la stabilité du pays » a -t-il déclaré tout en s'interrogeant sur les motifs qui sont à l'origine de cette autorisation. Il a révélé que les « redresseurs » ont introduit leur demande dans l'après midi du 24 novembre et ont reçu le quitus le lendemain matin, soit le 25 novembre. Selon lui, ceci est vraiment anormal car, a-t-il affirmé, « ceci n'a jamais été le cas pour l'administration, qui n'accorde pas d'autorisation dans les 24 heures qui suivent l'introduction d'une demande. Je suis présent sur la scène nationale depuis des années, d'abord en tant que président de la CNEC et ensuite à la tête du FNA, et jamais l'administration n'a eu une telle attitude ». Mais que faire face à cette situation ? Moussa Touati a déclaré que le parti attendra d'abord la réponse du ministère de l'Intérieur avant d'adopter une position vis-à-vis de cette question. Il s'est par la suite interrogé sur les motifs qui ont guidé la position de certaines parties, qu'il n'a pas nommée? Cela dit, qui veut déstabiliser le FNA. Tout en se montrant prudent quant au probable lien entre cette affaire et l'annonce de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Il révélera seulement que la prise en charge des travaux du congrès ont été assurés par des institutions publiques et donc par le trésor public. Il s'est attaqué avec virulence aux animateurs du mouvement de redressement qui ont été déboutés par la justice et ont introduit un appel au niveau du conseil d'état et l'affaire est toujours pendante. «Djilali Abdelkhalek a démissionné du parti, il y a plus de deux années » a-t-il soutenu alors que les autres opposants ont en été exclus. Rappelons que les événements se sont précipités au FNA depuis que le parti a appelé ses députés à s'abstenir de voter le projet de loi portant révision de la constitution. Une position décriée par 6 députés sur les 15 que comptent le FNA à l'APN et qui ont dit Oui au projet adopté le 12 novembre dernier. K. H.