La perspective de présenter un candidat unique à la prochaine élection présidentielle semble de plus en plus envisagée. La perspective de présenter un candidat unique à la prochaine élection présidentielle semble de plus en plus envisagée. A l'approche du scrutin présidentiel, prévu dans quatre mois, la scène politique nationale ne vit désormais qu'au rythme de ce rendez-vous. Les états-major des partis politiques, toutes tendances confondues, sont en effervescence. Et c'est ainsi que le ton donné par les partis de l'alliance présidentielle, qui ont porté leur choix sur la candidature du président de la république, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas laissé indifférent les autres partis, à l'exemple de ceux affiliés à la mouvance islamiste, qui sont en train de multiplier les contacts en vue d'adopter une position commune autour de cette échéance. C'est le cas des mouvements Ennahda et El Islah. Selon des sources concordantes proches de ces deux partis, les responsables de ces derniers sont en effet au stade final des tractations pour initier une action commune lors de ce rendez-vous électoral. « Nous nous acheminons tout simplement vers l'annonce de la promotion de la convention politique de coordination en une d'une alliance entre les deux mouvements », nous a indiqué hier un membre du bureau national du mouvement Ennahda. Les deux partis ne tarderont pas, apprend-on encore, à annoncer cette initiative et tout indique que ce sera fait dans une quinzaine de jours lors d'un rassemblement qui sera organisé à Alger. Il faut dire que les deux partis ont signé le 26 juin dernier par le biais de leurs leaders respectifs, Fateh Rebai pour Ennahda et Djahid Younsi pour El Islah, une convention politique de coordination qui porte sur 14 points et dont la substance tourne autour de la défense de l'identité nationale et l'unité du pays. Ce jour-là, Djahid Younsi, secrétaire général d'El Islah, a déclaré que cette initiative a pour objectif de « ressusciter le projet islamiste et permettre au courant islamiste, de plus en plus absent, de retrouver sa place sur l'échiquier politique national ». Lui donnant de l'écho Fateh Rebai, réélu tout récemment à la tête du mouvement Ennahda, a mis en exergue la « nécessité d'unifier les rangs des partisans du projet islamiste ». Et dans cette alliance, la perspective de présenter un candidat unique à la prochaine élection présidentielle semble de plus en plus envisagée. Un membre du bureau national d'El Islah, nous a indiqué de son coté que l'hypothèse d'une réunion commune des conseils consultatifs des deux mouvements pour annoncer cette candidature commune est déjà soumise à l'appréciation des cadres des deux partis. Des noms de potentiels candidatures sont même avancés dans les milieux proches de ces deux mouvements. A ce titre, le nom du secrétaire général du mouvement Ennahda, Fateh Rebai, revient fréquemment même si cette information a été vite démentie par des sources responsables au sein des deux mouvements. Réélu au poste de secrétaire général du mouvement lors du dernier congrès, tenu il y a juste quelques mois, il présente l'avantage de faire partie de la nouvelle génération qui ambitionne de donner une nouvelle dynamique à la mouvance islamiste, embourbée dans les divisions, les luttes intestines et carrément en perte de vitesse sur l'échiquier politique national comme le prouve si bien ses maigres résultats lors des dernières élections législatives et locales. Cette « alliance est vitale entre les deux mouvements, dont les cadres et militants se connaissent parfaitement puisque ils sont tous issus du mouvement Ennahda avant la scission et la création d'El islah » a estimé un député d'Ennahda. «Nous ambitionnons d'entrer en force dans la prochaine élection présidentielle pour ne pas laisser le terrain libre aux partis de l'alliance présidentielle». A. S. A l'approche du scrutin présidentiel, prévu dans quatre mois, la scène politique nationale ne vit désormais qu'au rythme de ce rendez-vous. Les états-major des partis politiques, toutes tendances confondues, sont en effervescence. Et c'est ainsi que le ton donné par les partis de l'alliance présidentielle, qui ont porté leur choix sur la candidature du président de la république, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas laissé indifférent les autres partis, à l'exemple de ceux affiliés à la mouvance islamiste, qui sont en train de multiplier les contacts en vue d'adopter une position commune autour de cette échéance. C'est le cas des mouvements Ennahda et El Islah. Selon des sources concordantes proches de ces deux partis, les responsables de ces derniers sont en effet au stade final des tractations pour initier une action commune lors de ce rendez-vous électoral. « Nous nous acheminons tout simplement vers l'annonce de la promotion de la convention politique de coordination en une d'une alliance entre les deux mouvements », nous a indiqué hier un membre du bureau national du mouvement Ennahda. Les deux partis ne tarderont pas, apprend-on encore, à annoncer cette initiative et tout indique que ce sera fait dans une quinzaine de jours lors d'un rassemblement qui sera organisé à Alger. Il faut dire que les deux partis ont signé le 26 juin dernier par le biais de leurs leaders respectifs, Fateh Rebai pour Ennahda et Djahid Younsi pour El Islah, une convention politique de coordination qui porte sur 14 points et dont la substance tourne autour de la défense de l'identité nationale et l'unité du pays. Ce jour-là, Djahid Younsi, secrétaire général d'El Islah, a déclaré que cette initiative a pour objectif de « ressusciter le projet islamiste et permettre au courant islamiste, de plus en plus absent, de retrouver sa place sur l'échiquier politique national ». Lui donnant de l'écho Fateh Rebai, réélu tout récemment à la tête du mouvement Ennahda, a mis en exergue la « nécessité d'unifier les rangs des partisans du projet islamiste ». Et dans cette alliance, la perspective de présenter un candidat unique à la prochaine élection présidentielle semble de plus en plus envisagée. Un membre du bureau national d'El Islah, nous a indiqué de son coté que l'hypothèse d'une réunion commune des conseils consultatifs des deux mouvements pour annoncer cette candidature commune est déjà soumise à l'appréciation des cadres des deux partis. Des noms de potentiels candidatures sont même avancés dans les milieux proches de ces deux mouvements. A ce titre, le nom du secrétaire général du mouvement Ennahda, Fateh Rebai, revient fréquemment même si cette information a été vite démentie par des sources responsables au sein des deux mouvements. Réélu au poste de secrétaire général du mouvement lors du dernier congrès, tenu il y a juste quelques mois, il présente l'avantage de faire partie de la nouvelle génération qui ambitionne de donner une nouvelle dynamique à la mouvance islamiste, embourbée dans les divisions, les luttes intestines et carrément en perte de vitesse sur l'échiquier politique national comme le prouve si bien ses maigres résultats lors des dernières élections législatives et locales. Cette « alliance est vitale entre les deux mouvements, dont les cadres et militants se connaissent parfaitement puisque ils sont tous issus du mouvement Ennahda avant la scission et la création d'El islah » a estimé un député d'Ennahda. «Nous ambitionnons d'entrer en force dans la prochaine élection présidentielle pour ne pas laisser le terrain libre aux partis de l'alliance présidentielle». A. S.