Ce n'est pas demain que l'Algérie adhèrera à l'Organisation mondiale du commerce. Les négociations avec l'organisation internationale s'étalent en longueur. Ce n'est pas demain que l'Algérie adhèrera à l'Organisation mondiale du commerce. Les négociations avec l'organisation internationale s'étalent en longueur. Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a affirmé jeudi à Tunis que le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) « n'est pas facile », en raison de la «confrontation d'intérêts» des pays membres. Le message délivré par Ahmed Ouyahia est clair. Ce n'est donc pas demain que l'Algérie adhèrera à l'Organisation mondiale du commerce. Les négociations entre l'Algérie et l'organisation internationale s'étalent en longueur. Plusieurs rounds de tractations ont été organisés entre les deux parties sans qu'on voit le bout du tunnel. L'espoir naît à chaque annonce d'un nouveau round. « Des milliers de questions ont été posées à l'Algérie sur tous les plans. Nous y avons répondu. Néanmoins, il y a beaucoup à faire », s'est désolé, il y a quelques temps déjà Mohamed Bedjaoui, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, en marge du congrès du Mouvement européen international (MEI) qui s'est tenu du 24 au 26 février 2006 à l'hôtel El Aurassi en présence de plus de 400 participants représentant des pays européens et des Etats de la rive sud de la Méditerranée. Il avait déclaré que l'Algérie « a une masse de difficultés pour pouvoir entrer dans le concert des Etats membres de l'OMC ». Face à ce blocage, les autorités n'ont pas manqué de demander l'aide des Européens et des Américains pour concrétiser ce projet. Rien n'y fait. Il semble bien que cette masse de difficultés existe toujours. Autre message délivré par Ahmed Ouyahia à qui de droit. Il a assuré que l'adhésion à l'OMC n'est « pas contradictoire » avec les accords bilatéraux de l'Algérie avec d'autres pays ou avec les zones de libre-échange régionales. L'accord d'association avec l'Union Européenne serait-il visé par le premier ministre. « Nous demandons l'aide européenne pour lever ces difficultés », avait dit au cours de cette même rencontre l'ancien chef de la diplomatie algérienne, prophétisant que « si d'ici à 2010, l'accession à l'OMC n'est pas, il ne restera plus rien de l'accord d'association avec l'Union européenne », estimant de manière générale, que le rôle de l'accord d'association conclu après des années de dialogue et de négociations pour l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, est primordial. Il avait affirmé que « l'Algérie attendait beaucoup de l'accord d'association », soulignant que «notre pays a besoin de l'Europe comme l'Europe a besoin de nous ». Il est à retenir tout de même que, selon le Premier ministre, que « l'Algérie a le soutien de la Tunisie et des pays arabes dans ce domaine ». Maigre consolation quand on évalue le poids que représente la Tunisie et même le monde Arabe au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce. Pour en revenir à la visite de Ahmed Ouyahia en Tunisie, il faut savoir que l'Algérie et la Tunisie ont conclu une série de conventions et programmes de coopération, dont un accord préférentiel de commerce. A caractère essentiellement économique et social, ces accords ont été signés à l'issue de la 17è réunion annuelle de la grande commission de coopération réunie mercredi et jeudi sous la présidence de M. Ouyahia et de son homologue tunisien, Mohamed Ghannouchi. L'accord commercial, le premier du genre, concerne trois listes de produits pour lesquels les deux pays s'accordent des avantages tarifaires similaires à ceux qui régissent leurs échanges avec l'Union européenne. Il s'agit d'une exonération douanière partielle et progressive sur cinq et dix ans, selon l'accord qui comporte une clause contre la concurrence déloyale. Un autre accord conclu entre le Centre algérien de contrôle technique des travaux publics et le Centre tunisien d'étude technique et de la construction prévoit l'échange d'expertise, la formation et la collaboration en matière d'appels d'offres. Tunis et Alger ont aussi approuvé un programme exécutif en matière de recherche universitaire sur les énergies renouvelables, la désertification, la biotechnologie, la santé et l'agriculture. Les affaires religieuses ont fait l'objet d'un protocole et une convention a été signée en matière de sécurité sociale, ainsi qu'un programme exécutif dans le secteur des relations professionnelles. S. B. Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a affirmé jeudi à Tunis que le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) « n'est pas facile », en raison de la «confrontation d'intérêts» des pays membres. Le message délivré par Ahmed Ouyahia est clair. Ce n'est donc pas demain que l'Algérie adhèrera à l'Organisation mondiale du commerce. Les négociations entre l'Algérie et l'organisation internationale s'étalent en longueur. Plusieurs rounds de tractations ont été organisés entre les deux parties sans qu'on voit le bout du tunnel. L'espoir naît à chaque annonce d'un nouveau round. « Des milliers de questions ont été posées à l'Algérie sur tous les plans. Nous y avons répondu. Néanmoins, il y a beaucoup à faire », s'est désolé, il y a quelques temps déjà Mohamed Bedjaoui, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, en marge du congrès du Mouvement européen international (MEI) qui s'est tenu du 24 au 26 février 2006 à l'hôtel El Aurassi en présence de plus de 400 participants représentant des pays européens et des Etats de la rive sud de la Méditerranée. Il avait déclaré que l'Algérie « a une masse de difficultés pour pouvoir entrer dans le concert des Etats membres de l'OMC ». Face à ce blocage, les autorités n'ont pas manqué de demander l'aide des Européens et des Américains pour concrétiser ce projet. Rien n'y fait. Il semble bien que cette masse de difficultés existe toujours. Autre message délivré par Ahmed Ouyahia à qui de droit. Il a assuré que l'adhésion à l'OMC n'est « pas contradictoire » avec les accords bilatéraux de l'Algérie avec d'autres pays ou avec les zones de libre-échange régionales. L'accord d'association avec l'Union Européenne serait-il visé par le premier ministre. « Nous demandons l'aide européenne pour lever ces difficultés », avait dit au cours de cette même rencontre l'ancien chef de la diplomatie algérienne, prophétisant que « si d'ici à 2010, l'accession à l'OMC n'est pas, il ne restera plus rien de l'accord d'association avec l'Union européenne », estimant de manière générale, que le rôle de l'accord d'association conclu après des années de dialogue et de négociations pour l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, est primordial. Il avait affirmé que « l'Algérie attendait beaucoup de l'accord d'association », soulignant que «notre pays a besoin de l'Europe comme l'Europe a besoin de nous ». Il est à retenir tout de même que, selon le Premier ministre, que « l'Algérie a le soutien de la Tunisie et des pays arabes dans ce domaine ». Maigre consolation quand on évalue le poids que représente la Tunisie et même le monde Arabe au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce. Pour en revenir à la visite de Ahmed Ouyahia en Tunisie, il faut savoir que l'Algérie et la Tunisie ont conclu une série de conventions et programmes de coopération, dont un accord préférentiel de commerce. A caractère essentiellement économique et social, ces accords ont été signés à l'issue de la 17è réunion annuelle de la grande commission de coopération réunie mercredi et jeudi sous la présidence de M. Ouyahia et de son homologue tunisien, Mohamed Ghannouchi. L'accord commercial, le premier du genre, concerne trois listes de produits pour lesquels les deux pays s'accordent des avantages tarifaires similaires à ceux qui régissent leurs échanges avec l'Union européenne. Il s'agit d'une exonération douanière partielle et progressive sur cinq et dix ans, selon l'accord qui comporte une clause contre la concurrence déloyale. Un autre accord conclu entre le Centre algérien de contrôle technique des travaux publics et le Centre tunisien d'étude technique et de la construction prévoit l'échange d'expertise, la formation et la collaboration en matière d'appels d'offres. Tunis et Alger ont aussi approuvé un programme exécutif en matière de recherche universitaire sur les énergies renouvelables, la désertification, la biotechnologie, la santé et l'agriculture. Les affaires religieuses ont fait l'objet d'un protocole et une convention a été signée en matière de sécurité sociale, ainsi qu'un programme exécutif dans le secteur des relations professionnelles. S. B.