Un flux extraordinaire des voyageurs était bien visible ces derniers jours au niveau de la gare routière du Caroubier à Alger et de la gare ferroviaire d'Agha ainsi que les stations de taxi. Les citoyens qui se déplacent pour rejoindre leurs familles en cette occasion de l'Aïd el Adha, déplorent l'insuffisance des moyens de transport. Une opportunité qu'ont saisie au vol les transporteurs, notamment les taxieurs pour augmenter les prix. Des chauffeurs de taxi et des clandestins fixent des tarifs selon les destinations et souvent à la tête du client, encouragés par l'absence des services de contrôle au niveau des stations. Plusieurs dépassements ont enregistrés dans ce cadre et concernent différentes lignes notamment sur les moyen et long trajets. La desserte Blida-Ain Oussara n'a pas échappé à cette donne immuable qui revient chaque année en même période. Cette année, le prix est plutôt salé pour les petites bourses qui empruntent ce moyen de locomotion pour rejoindre leurs familles en cette veille de jour de fête. Une augmentation de 100% et parfois plus, est constatée par les usagers qui n'ont pas manqué de dénoncer le diktat des transporteurs. Un citoyen de Ain Oussera (Djelfa), ulcéré par ces pratiques, fait ses petits comptes. « Le tarif était à 250 DA, il y a quelques jours de cela, confie-t-il, mais aujourd'hui, samedi, il est à pas moins de 500 DA », dit-il dépité. Une saignée pour les smicards de cette région qui n'ont que le choix de subir ou de s'abstenir de se rendre au bled pour passer la fête de l'Aïd El Adha, entouré des leurs au grand bonheur des enfants. Les appels à la raison n'ont pas manqué du côté des organisations syndicales pour amener les chauffeurs à faire preuve de compassion à l'égard de leurs frères. M. Aït Brahim, représentant de la fédération des taxieurs a assuré que l'organisation qu'il dirige a lancé un appel à tous les chauffeurs de taxi des 48 wilayas, afin de se mobiliser et redoubler d'efforts en travaillant même la nuit, pour assurer le service. Il a justifié l'augmentation des tarifs comme étant une taxe supplémentaire, rétribuant le chauffeur qui déploie un énorme sacrifice pour rendre service aux citoyens qui le sollicitent. Quant aux clandestins, qui disputent la clientèle aux taxieurs « légaux » il affirme que la Fédération des taxieurs n'a aucune autorité pour interdire aux clandestins d'entrer dans les stations de taxis et de proposer leurs services aux risques et périls des voyageurs car ils n'ont souscrit aucune police d'assurance à même de protéger les voyageurs en cas de survenue d'aléas au cours du trajet. Cependant une consolation pour les voyageurs qui choisissent le train. Le tunnel de Lakhdaria sera enfin rouvert au trafic voyageurs à partir de demain jour de l'Aïd. Un peu tard pour ceux qui se déplacent vers l'Est du pays. Y. B. Un flux extraordinaire des voyageurs était bien visible ces derniers jours au niveau de la gare routière du Caroubier à Alger et de la gare ferroviaire d'Agha ainsi que les stations de taxi. Les citoyens qui se déplacent pour rejoindre leurs familles en cette occasion de l'Aïd el Adha, déplorent l'insuffisance des moyens de transport. Une opportunité qu'ont saisie au vol les transporteurs, notamment les taxieurs pour augmenter les prix. Des chauffeurs de taxi et des clandestins fixent des tarifs selon les destinations et souvent à la tête du client, encouragés par l'absence des services de contrôle au niveau des stations. Plusieurs dépassements ont enregistrés dans ce cadre et concernent différentes lignes notamment sur les moyen et long trajets. La desserte Blida-Ain Oussara n'a pas échappé à cette donne immuable qui revient chaque année en même période. Cette année, le prix est plutôt salé pour les petites bourses qui empruntent ce moyen de locomotion pour rejoindre leurs familles en cette veille de jour de fête. Une augmentation de 100% et parfois plus, est constatée par les usagers qui n'ont pas manqué de dénoncer le diktat des transporteurs. Un citoyen de Ain Oussera (Djelfa), ulcéré par ces pratiques, fait ses petits comptes. « Le tarif était à 250 DA, il y a quelques jours de cela, confie-t-il, mais aujourd'hui, samedi, il est à pas moins de 500 DA », dit-il dépité. Une saignée pour les smicards de cette région qui n'ont que le choix de subir ou de s'abstenir de se rendre au bled pour passer la fête de l'Aïd El Adha, entouré des leurs au grand bonheur des enfants. Les appels à la raison n'ont pas manqué du côté des organisations syndicales pour amener les chauffeurs à faire preuve de compassion à l'égard de leurs frères. M. Aït Brahim, représentant de la fédération des taxieurs a assuré que l'organisation qu'il dirige a lancé un appel à tous les chauffeurs de taxi des 48 wilayas, afin de se mobiliser et redoubler d'efforts en travaillant même la nuit, pour assurer le service. Il a justifié l'augmentation des tarifs comme étant une taxe supplémentaire, rétribuant le chauffeur qui déploie un énorme sacrifice pour rendre service aux citoyens qui le sollicitent. Quant aux clandestins, qui disputent la clientèle aux taxieurs « légaux » il affirme que la Fédération des taxieurs n'a aucune autorité pour interdire aux clandestins d'entrer dans les stations de taxis et de proposer leurs services aux risques et périls des voyageurs car ils n'ont souscrit aucune police d'assurance à même de protéger les voyageurs en cas de survenue d'aléas au cours du trajet. Cependant une consolation pour les voyageurs qui choisissent le train. Le tunnel de Lakhdaria sera enfin rouvert au trafic voyageurs à partir de demain jour de l'Aïd. Un peu tard pour ceux qui se déplacent vers l'Est du pays. Y. B.