La situation des droits de l'Homme en Algérie est diversement interprétée et continue de soulever des remous quant au respect des droits fondamentaux des citoyens, notamment sur les questions inhérentes aux volets social et économique. En effet, selon le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des doits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, «l'Algérie est sur la bonne voie en ce qui concerne le respect des droits de l'homme où la situation ne cesse de s'améliorer». Cependant, il ne pense pas que «les choses vont bien dans ce domaine, mais les choses vont mieux», a-t-il affirmé. Dans une déclaration à l'APS, Ksentini relève des lacunes dans l'application de la déclaration universelle des droits de l'Homme en Algérie en précisant que «la CNCPPDH s'est notamment occupée de l'épineuse question des disparus», sachant que de nombreuses organisations non gouvernementales et des associations de défense des droits de l'homme observent régulièrement que «toute la lumière n'a pas été faite au sujet des personnes portées disparues». De son côté la section algérienne d'Amnesty International lance un appel à tous les gouvernements à faire du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, un temps de célébration, mais également d'action pratique. Car, selon des observateurs, les tenants du pouvoir dans plusieurs pays continuent de gargariser leurs peuples en inculquant des idéologies populistes et des slogans pompeux et apologétiques sur les droits de l'Homme, alors qu'en réalité ces mêmes droits sont bafoués sur le terrain. Amnesty International, par la voix de sa secrétaire générale, Irene Khan, constate les répercussions de la crise économique et financière mondiale sur les pays pauvres, qui risque de plonger des millions de personnes dans la misère et le dénuement. Elle appelle les gouvernements, y compris le gouvernement algérien, à engager des actions concrètes afin de protéger les droits économiques et sociaux avec autant de vigueur que les droits civils et politiques. «Les droits humains sont universels, à savoir tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Et ils sont indivisibles, c'est-à-dire tous les droits, qu'ils soient économiques, sociaux, civils, politiques ou culturels, sont d'importance égale et ne sauraient être hiérarchisés», a-t-elle déclaré. Irene Khan estime aussi que «malgré des avancées dans de nombreux domaines au cours des dernières décennies, l'injustice, l'inégalité et l'impunité perdurent dans bien des régions du globe. Le vrai problème est que les gouvernements font des promesses et adoptent des lois, mais ne leur donnent pas suite. Par conséquent, il est temps, désormais, que les dirigeants du monde remédient à 60 années de carences et tiennent leurs promesses». Autrement dit, la démagogie doit céder la place à l'action pragmatique pour conférer les droits fondamentaux aux citoyens, sachant que les sociétés deviennent de plus en plus stratifiées où les riches imposent leur loi aux pauvres et aux démunis. Les gouvernements de tous les pays doivent impérativement appliquer scrupuleusement et régulièrement tous les articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, notamment l'article 25 stipulant que «toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale». La Commission des droits de l'Homme de l'ONU et Amnesty International ont toujours établi des rapports accablants sur la situation des droits de l'Homme dans tous les pays, notamment dans ceux du tiers-monde d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, où ces droits sont souvent bafoués, surtout pour ce qui est des droits économiques et sociaux bafoués pour des millions de personnes vivant dans la pauvreté. Amnesty International évoque également les systèmes judiciaires corrompus et iniques de nombreux pays, le déni des droits des réfugiés et des migrants, ainsi que la suppression de la dissidence dans de nombreux Etats. A. A. La situation des droits de l'Homme en Algérie est diversement interprétée et continue de soulever des remous quant au respect des droits fondamentaux des citoyens, notamment sur les questions inhérentes aux volets social et économique. En effet, selon le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des doits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, «l'Algérie est sur la bonne voie en ce qui concerne le respect des droits de l'homme où la situation ne cesse de s'améliorer». Cependant, il ne pense pas que «les choses vont bien dans ce domaine, mais les choses vont mieux», a-t-il affirmé. Dans une déclaration à l'APS, Ksentini relève des lacunes dans l'application de la déclaration universelle des droits de l'Homme en Algérie en précisant que «la CNCPPDH s'est notamment occupée de l'épineuse question des disparus», sachant que de nombreuses organisations non gouvernementales et des associations de défense des droits de l'homme observent régulièrement que «toute la lumière n'a pas été faite au sujet des personnes portées disparues». De son côté la section algérienne d'Amnesty International lance un appel à tous les gouvernements à faire du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, un temps de célébration, mais également d'action pratique. Car, selon des observateurs, les tenants du pouvoir dans plusieurs pays continuent de gargariser leurs peuples en inculquant des idéologies populistes et des slogans pompeux et apologétiques sur les droits de l'Homme, alors qu'en réalité ces mêmes droits sont bafoués sur le terrain. Amnesty International, par la voix de sa secrétaire générale, Irene Khan, constate les répercussions de la crise économique et financière mondiale sur les pays pauvres, qui risque de plonger des millions de personnes dans la misère et le dénuement. Elle appelle les gouvernements, y compris le gouvernement algérien, à engager des actions concrètes afin de protéger les droits économiques et sociaux avec autant de vigueur que les droits civils et politiques. «Les droits humains sont universels, à savoir tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Et ils sont indivisibles, c'est-à-dire tous les droits, qu'ils soient économiques, sociaux, civils, politiques ou culturels, sont d'importance égale et ne sauraient être hiérarchisés», a-t-elle déclaré. Irene Khan estime aussi que «malgré des avancées dans de nombreux domaines au cours des dernières décennies, l'injustice, l'inégalité et l'impunité perdurent dans bien des régions du globe. Le vrai problème est que les gouvernements font des promesses et adoptent des lois, mais ne leur donnent pas suite. Par conséquent, il est temps, désormais, que les dirigeants du monde remédient à 60 années de carences et tiennent leurs promesses». Autrement dit, la démagogie doit céder la place à l'action pragmatique pour conférer les droits fondamentaux aux citoyens, sachant que les sociétés deviennent de plus en plus stratifiées où les riches imposent leur loi aux pauvres et aux démunis. Les gouvernements de tous les pays doivent impérativement appliquer scrupuleusement et régulièrement tous les articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, notamment l'article 25 stipulant que «toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale». La Commission des droits de l'Homme de l'ONU et Amnesty International ont toujours établi des rapports accablants sur la situation des droits de l'Homme dans tous les pays, notamment dans ceux du tiers-monde d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, où ces droits sont souvent bafoués, surtout pour ce qui est des droits économiques et sociaux bafoués pour des millions de personnes vivant dans la pauvreté. Amnesty International évoque également les systèmes judiciaires corrompus et iniques de nombreux pays, le déni des droits des réfugiés et des migrants, ainsi que la suppression de la dissidence dans de nombreux Etats. A. A.