Le seul moyen de lutte et de prévention efficace reste la vaccination. Seulement, sur les 1.200.000 doses importées, 1.150.000 ont été déjà vendues à la fin du mois de novembre. Le seul moyen de lutte et de prévention efficace reste la vaccination. Seulement, sur les 1.200.000 doses importées, 1.150.000 ont été déjà vendues à la fin du mois de novembre. Une nouvelle souche du virus de la grippe, originaire d'Australie, a été découverte récemment. Elle serait responsable d'une nette augmentation des cas de grippe saisonnière. Le principal responsable de cette épidémie est ce nouveau virus grippal officiellement répertorié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sous l'appellation scientifique A-Brisbane-10/2007 (H3N2). C'est pourquoi l'OMS a lancé une alerte pour tout l'hémisphère Nord. Pour la première fois en 20 ans, le vaccin antigrippal contiendra cette année trois nouvelles souches virales, dont celle découverte en Australie. En Algérie, on soutient que toutes les mesures ont été prises par le ministère de la Santé afin de faire face à cette épidémie. Le seul moyen de lutte et de prévention efficace reste la vaccination. Seulement, sur les 1.200.000 doses importées 1.150.000 ont été déjà vendues à la fin du mois de novembre. Une situation qui inquiète les personnes averties sachant que le bilan du GROG pour la saison 2007/2008 a révélé que la période grippale intense en Algérie a été enregistrée entre janvier et février 2008. Les personnes qui risquent des complications, à savoir les personnes âgées de 65 ans et plus et tout patient présentant une affection chronique, comme les cardiaques, les diabétiques et les asthmatiques. Une population estimée à près de 5 millions de personnes n'ont pas été toutes vaccinées, alors que le vaccin est gratuit pour cette frange de la société. Les autorités sanitaires se veulent, elles, rassurantes. « L'Algérie est en mesure de disposer des quantités de vaccins nécessaires pour assurer la couverture des besoins». Souvent banalisée et reléguée au rang de simple «rhume» ou de «coup de froid», la grippe est une maladie à prendre toujours au sérieux, prévient le docteur Derrar Fawzi directeur du laboratoire national de la grippe à l'institut Pasteur d'Algérie. C'est même, d'après lui, un problème de santé publique majeur. En effet, la grippe est responsable d'une morbidité élevée et cause, chaque année, la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes, essentiellement de jeunes enfants, des vieillards et des malades chroniques. On estime, ainsi, que 15% de la population mondiale contractent la grippe annuellement. Et 500.000 personnes décèdent chaque année dans le monde des suites de complications liées à la grippe. Le coût sanitaire et social annuel de la grippe est, par ailleurs, un véritable fardeau économique en termes de coûts d'hospitalisation, de dépenses de santé et de perte de productivité. Le médecin de l'institut Pasteur estime qu il est encore temps de se faire vacciner. M. A. Une nouvelle souche du virus de la grippe, originaire d'Australie, a été découverte récemment. Elle serait responsable d'une nette augmentation des cas de grippe saisonnière. Le principal responsable de cette épidémie est ce nouveau virus grippal officiellement répertorié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sous l'appellation scientifique A-Brisbane-10/2007 (H3N2). C'est pourquoi l'OMS a lancé une alerte pour tout l'hémisphère Nord. Pour la première fois en 20 ans, le vaccin antigrippal contiendra cette année trois nouvelles souches virales, dont celle découverte en Australie. En Algérie, on soutient que toutes les mesures ont été prises par le ministère de la Santé afin de faire face à cette épidémie. Le seul moyen de lutte et de prévention efficace reste la vaccination. Seulement, sur les 1.200.000 doses importées 1.150.000 ont été déjà vendues à la fin du mois de novembre. Une situation qui inquiète les personnes averties sachant que le bilan du GROG pour la saison 2007/2008 a révélé que la période grippale intense en Algérie a été enregistrée entre janvier et février 2008. Les personnes qui risquent des complications, à savoir les personnes âgées de 65 ans et plus et tout patient présentant une affection chronique, comme les cardiaques, les diabétiques et les asthmatiques. Une population estimée à près de 5 millions de personnes n'ont pas été toutes vaccinées, alors que le vaccin est gratuit pour cette frange de la société. Les autorités sanitaires se veulent, elles, rassurantes. « L'Algérie est en mesure de disposer des quantités de vaccins nécessaires pour assurer la couverture des besoins». Souvent banalisée et reléguée au rang de simple «rhume» ou de «coup de froid», la grippe est une maladie à prendre toujours au sérieux, prévient le docteur Derrar Fawzi directeur du laboratoire national de la grippe à l'institut Pasteur d'Algérie. C'est même, d'après lui, un problème de santé publique majeur. En effet, la grippe est responsable d'une morbidité élevée et cause, chaque année, la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes, essentiellement de jeunes enfants, des vieillards et des malades chroniques. On estime, ainsi, que 15% de la population mondiale contractent la grippe annuellement. Et 500.000 personnes décèdent chaque année dans le monde des suites de complications liées à la grippe. Le coût sanitaire et social annuel de la grippe est, par ailleurs, un véritable fardeau économique en termes de coûts d'hospitalisation, de dépenses de santé et de perte de productivité. Le médecin de l'institut Pasteur estime qu il est encore temps de se faire vacciner. M. A.