Une partie de l'effectif de la garde communale, qui a constitué tout au long de la décennie noire un véritable rempart contre le terrorisme, sera transférée et mise sous l'autorité du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, qui a fait cette annonce à partir de Médéa en marge des festivités commémoratives du 11 Décembre 1960, a indiqué sans donner plus de précisions que la question du transfert des effectifs de la garde communale sous l'autorité du ministère de l'Intérieur est actuellement à l'étude. Il poursuivra, dans le même sens, qu'un accord devrait aboutir « incessamment » entre le ministère de l'Intérieur et celui de la Défense pour le transfert d'une partie des effectifs de la garde communale vers le corps des collectivités locales. La garde communale, créée en 1994, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, relève jusqu'ici de l'autorité du ministère de la Défense nationale. Ce corps de sécurité compte dans ses rangs près de 95.000 éléments, qui participent à la lutte contre le terrorisme, en compagnie des forces de l'ANP et de la Gendarmerie nationale. S'agissant de l'accord en vue entre les ministères de l'Intérieur et de la Défense nationale, M. Daho Ould Kablia dira que celui-ci portera éventuellement sur le transfert des effectifs stationnés actuellement, dans les régions du pays totalement sécurisées. Ce transfert concernera, soulignera-t-il encore, un quart des effectifs actuels de la garde communale, soit 31.3.00 éléments. Le transfert de ces troupes se fera, assure la même source, de manière graduelle et de façon à maintenir intacte la force de frappe des troupes engagées dans la lutte antiterroriste. Selon d'autres sources proches du dossier, on apprend que l'intégration d'une partie de la garde communale dans les rangs de la police sera réalisée selon des critères bien précis, à savoir l'âge et le niveau. Cela, en plus des formations de recyclage destinées aux futurs policiers. Outre cette information, les mêmes sources indiquent qu'il est assez probable que les éléments de la garde communale, qui seront récupérés par la police, soient transformés en police de proximité dans certaines localités isolées et rurales, qui connaissent une forte densité démographique pour lutter contre les différents fléaux sociaux, gangrenant la société. S'agissant du reste des effectifs, il sera maintenu sur place. Des enveloppes financières de 40 milliards de centimes pour les indemnités de service et les dommages corporels et 3,9 milliards de centimes pour couvrir les dépenses sociales ont été accordées à ce corps, il y a de cela deux mois à peine. Outre ces enveloppes, la garde communale bénéficie également d'un budget 145 milliards de centimes pour couvrir les dépenses liées aux fournitures et à la gestion des services. Une partie de ce financement a été, précise-t-on, consacrée à la promotion et à la modernisation de ce corps. A ce sujet, il convient de souligner que l'importance accordée à la garde communale notamment au plan financier et organisationnel ne présage pas de sa dissolution, contrairement à ce qui a circulé précédemment au même titre que pour les groupes de légitime défense (GLD). Enfin, il est aussi important de signaler que la direction générale de la garde Communale s'est vu octroyer ces enveloppes financières au moment même où celle-ci s'apprête à se transformer en police communale, ce qu'a d'ailleurs confirmé le ministre de l'Intérieur, en indiquant, dans une récente déclaration que le changement sera graduel. K. L. C. Une partie de l'effectif de la garde communale, qui a constitué tout au long de la décennie noire un véritable rempart contre le terrorisme, sera transférée et mise sous l'autorité du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, qui a fait cette annonce à partir de Médéa en marge des festivités commémoratives du 11 Décembre 1960, a indiqué sans donner plus de précisions que la question du transfert des effectifs de la garde communale sous l'autorité du ministère de l'Intérieur est actuellement à l'étude. Il poursuivra, dans le même sens, qu'un accord devrait aboutir « incessamment » entre le ministère de l'Intérieur et celui de la Défense pour le transfert d'une partie des effectifs de la garde communale vers le corps des collectivités locales. La garde communale, créée en 1994, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, relève jusqu'ici de l'autorité du ministère de la Défense nationale. Ce corps de sécurité compte dans ses rangs près de 95.000 éléments, qui participent à la lutte contre le terrorisme, en compagnie des forces de l'ANP et de la Gendarmerie nationale. S'agissant de l'accord en vue entre les ministères de l'Intérieur et de la Défense nationale, M. Daho Ould Kablia dira que celui-ci portera éventuellement sur le transfert des effectifs stationnés actuellement, dans les régions du pays totalement sécurisées. Ce transfert concernera, soulignera-t-il encore, un quart des effectifs actuels de la garde communale, soit 31.3.00 éléments. Le transfert de ces troupes se fera, assure la même source, de manière graduelle et de façon à maintenir intacte la force de frappe des troupes engagées dans la lutte antiterroriste. Selon d'autres sources proches du dossier, on apprend que l'intégration d'une partie de la garde communale dans les rangs de la police sera réalisée selon des critères bien précis, à savoir l'âge et le niveau. Cela, en plus des formations de recyclage destinées aux futurs policiers. Outre cette information, les mêmes sources indiquent qu'il est assez probable que les éléments de la garde communale, qui seront récupérés par la police, soient transformés en police de proximité dans certaines localités isolées et rurales, qui connaissent une forte densité démographique pour lutter contre les différents fléaux sociaux, gangrenant la société. S'agissant du reste des effectifs, il sera maintenu sur place. Des enveloppes financières de 40 milliards de centimes pour les indemnités de service et les dommages corporels et 3,9 milliards de centimes pour couvrir les dépenses sociales ont été accordées à ce corps, il y a de cela deux mois à peine. Outre ces enveloppes, la garde communale bénéficie également d'un budget 145 milliards de centimes pour couvrir les dépenses liées aux fournitures et à la gestion des services. Une partie de ce financement a été, précise-t-on, consacrée à la promotion et à la modernisation de ce corps. A ce sujet, il convient de souligner que l'importance accordée à la garde communale notamment au plan financier et organisationnel ne présage pas de sa dissolution, contrairement à ce qui a circulé précédemment au même titre que pour les groupes de légitime défense (GLD). Enfin, il est aussi important de signaler que la direction générale de la garde Communale s'est vu octroyer ces enveloppes financières au moment même où celle-ci s'apprête à se transformer en police communale, ce qu'a d'ailleurs confirmé le ministre de l'Intérieur, en indiquant, dans une récente déclaration que le changement sera graduel. K. L. C.