La dette publique interne a enregistré une nouvelle baisse en s'établissant à près de 733 milliards de dinars en octobre 2008. La dette publique interne a enregistré une nouvelle baisse en s'établissant à près de 733 milliards de dinars en octobre 2008. Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi qui a fait hier cette révélation, a rappelé que la dette interne publique du pays était à 1.050 milliards de DA à fin décembre 2007, soit une réduction de plus de 30% enregistrée en l'espace de dix (10) mois). Elle était à 1.780 milliards de DA à fin 2006. Celle-ci, expliquera, le premier argentier du pays, est composée essentiellement de la dette des entreprises concernées par l'assainissement et de bons de Trésor, avant de rappeler que la dette publique interne du pays a commencé à connaître de fortes baisses depuis 2007. Cette baisse est due principalement, dira encore le ministre, à une gestion active engagée par le Trésor public, qui avait déjà pronostiqué, l'année dernière, de réduire cette dette à 700 milliards de DA à fin 2008. D'emblée, M.Djoudi commentera que ceci est possible grâce à un dispositif, qui a permis de limiter les prélèvements opérés sur le marché primaire des valeurs du trésor par les souscripteurs, mais aussi suite à l'arrêt des opérations de souscriptions aux bons de trésor sur formule. Pour ce faire, M. Karim Djoudi précisera dans sa déclaration à la presse, en marge de la session ordinaire du Conseil national de la statistique (CNS), que cette baisse substantielle de l'endettement interne permet de donner une marge de manœuvre en matière de mobilisations financières. Cette marge de manœuvre sera, à coup sûr, un véritable rempart à la crise financière internationale. Comme pour rassurer l'opinion nationale, M. Djoudi avancera comme argument les décisions prises par le gouvernement, sous l'autorité du président de la République, qui ont permis d'apporter (à l'économie nationale) des éléments de protection contre l'impact immédiat de la crise financière. En plaidant sa thèse, l'argentier du pays énumérera les actions accomplies sous la présidence de Bouteflika, à savoir le remboursement anticipé de la dette extérieure, le taux confortable des réserves de changes et la sécurisation de leur actif, ainsi que du Fonds de régulation des recettes (FRR) dont les disponibilités correspondent à 40% du PIB, permettant, ainsi, une visibilité à moyen terme de la politique budgétaire nationale. Plus loin encore, le ministre citera, également, comme autre élément de protection contre les méfaits de la crise financière, le financement domestique de l'économie nationale, en écartant tout financement à travers les lignes de crédits à court terme. Tous ces éléments sont, de l'avis du ministre, des signes déterminants et susceptibles d'assurer la protection de l'économie nationale. «C'est des éléments déterminants en mesure d'absorber à court terme les effets de la crise financière internationale», a-t-il soutenu. Cependant, à la question de savoir si le programme des investissements publics risquait d'être compromis par un éventuel impact de cette crise mondiale, M. Djoudi répondra par la négative : « Il n'est pas question d'arrêter ou de gêner la mise en œuvre des projets, qui sont inscrits au budget de l'Etat », a-t-il encore tenu à préciser. D'autant plus que le ministre indiquera que le programme d'équipement, basé essentiellement sur un prix du baril à 37 dollars, et le plan d'action du gouvernement seront maintenus dans un contexte quelque peu avantageux marqué par une baisse des prix des équipements et par la recherche de la part des investisseurs étrangers d'un marché porteur comme le marché algérien, où les liquidités sont disponibles. Par ailleurs, sur le plan international, le ministre augure une stimulation de la demande globale, une reprise graduelle de l'activité économique internationale grâce aux plans de relance économique, notamment, américain et européen et un confortement du prix du pétrole. Pour le ministre, tous ces éléments sont autant de signes, qui vont stimuler la demande globale et devraient engendrer graduellement une reprise de l'activité économique et conforter les prix du pétrole sur le marché international. K. L. C. Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi qui a fait hier cette révélation, a rappelé que la dette interne publique du pays était à 1.050 milliards de DA à fin décembre 2007, soit une réduction de plus de 30% enregistrée en l'espace de dix (10) mois). Elle était à 1.780 milliards de DA à fin 2006. Celle-ci, expliquera, le premier argentier du pays, est composée essentiellement de la dette des entreprises concernées par l'assainissement et de bons de Trésor, avant de rappeler que la dette publique interne du pays a commencé à connaître de fortes baisses depuis 2007. Cette baisse est due principalement, dira encore le ministre, à une gestion active engagée par le Trésor public, qui avait déjà pronostiqué, l'année dernière, de réduire cette dette à 700 milliards de DA à fin 2008. D'emblée, M.Djoudi commentera que ceci est possible grâce à un dispositif, qui a permis de limiter les prélèvements opérés sur le marché primaire des valeurs du trésor par les souscripteurs, mais aussi suite à l'arrêt des opérations de souscriptions aux bons de trésor sur formule. Pour ce faire, M. Karim Djoudi précisera dans sa déclaration à la presse, en marge de la session ordinaire du Conseil national de la statistique (CNS), que cette baisse substantielle de l'endettement interne permet de donner une marge de manœuvre en matière de mobilisations financières. Cette marge de manœuvre sera, à coup sûr, un véritable rempart à la crise financière internationale. Comme pour rassurer l'opinion nationale, M. Djoudi avancera comme argument les décisions prises par le gouvernement, sous l'autorité du président de la République, qui ont permis d'apporter (à l'économie nationale) des éléments de protection contre l'impact immédiat de la crise financière. En plaidant sa thèse, l'argentier du pays énumérera les actions accomplies sous la présidence de Bouteflika, à savoir le remboursement anticipé de la dette extérieure, le taux confortable des réserves de changes et la sécurisation de leur actif, ainsi que du Fonds de régulation des recettes (FRR) dont les disponibilités correspondent à 40% du PIB, permettant, ainsi, une visibilité à moyen terme de la politique budgétaire nationale. Plus loin encore, le ministre citera, également, comme autre élément de protection contre les méfaits de la crise financière, le financement domestique de l'économie nationale, en écartant tout financement à travers les lignes de crédits à court terme. Tous ces éléments sont, de l'avis du ministre, des signes déterminants et susceptibles d'assurer la protection de l'économie nationale. «C'est des éléments déterminants en mesure d'absorber à court terme les effets de la crise financière internationale», a-t-il soutenu. Cependant, à la question de savoir si le programme des investissements publics risquait d'être compromis par un éventuel impact de cette crise mondiale, M. Djoudi répondra par la négative : « Il n'est pas question d'arrêter ou de gêner la mise en œuvre des projets, qui sont inscrits au budget de l'Etat », a-t-il encore tenu à préciser. D'autant plus que le ministre indiquera que le programme d'équipement, basé essentiellement sur un prix du baril à 37 dollars, et le plan d'action du gouvernement seront maintenus dans un contexte quelque peu avantageux marqué par une baisse des prix des équipements et par la recherche de la part des investisseurs étrangers d'un marché porteur comme le marché algérien, où les liquidités sont disponibles. Par ailleurs, sur le plan international, le ministre augure une stimulation de la demande globale, une reprise graduelle de l'activité économique internationale grâce aux plans de relance économique, notamment, américain et européen et un confortement du prix du pétrole. Pour le ministre, tous ces éléments sont autant de signes, qui vont stimuler la demande globale et devraient engendrer graduellement une reprise de l'activité économique et conforter les prix du pétrole sur le marché international. K. L. C.